Une équipe afghane de football féminin demande l'asile politique au gouvernement britannique

Des membres de l'équipe junior afghane de football féminin ont demandé l'asile politique au gouvernement britannique. (Photo, AFP)
Des membres de l'équipe junior afghane de football féminin ont demandé l'asile politique au gouvernement britannique. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 02 octobre 2021

Une équipe afghane de football féminin demande l'asile politique au gouvernement britannique

  • L’équipe féminine senior a obtenu l'asile politique en Australie
  • L’équipe junior a dû quitter l’Afghanistan après la façon chaotique dont la capitale est tombée aux mains des talibans, se cacher et faire face à des problèmes pour traverser la frontière avec le Pakistan

LONDRES : Des membres de l'équipe junior afghane de football féminin ont demandé l'asile politique au gouvernement britannique.

Elles séjournent dans un hôtel de Lahore depuis qu'elles ont fui les talibans et devront quitter le Pakistan une fois leur visa d'urgence expiré le 12 octobre.

Les 35 filles, âgées de 13 à 19 ans, ainsi que 94 entraîneurs et membres de la famille, ont été soutenus financièrement par la Fondation ROKiT et ont été aidés par des personnalités britanniques, dont le député conservateur Tom Tugendhat et le propriétaire de l'équipe de Premier League Leeds United Andrea Radrizzani.

Ils ne peuvent pas rentrer chez eux car ils sont persécutés par les talibans.

L'une des filles, appelée Narges, déclare à Sky News : « La seule chose que nous savons tous, c'est que nous ne voulons plus retourner en Afghanistan. Si vous pouvez nous accepter, nous serions vraiment heureux d’adopter le Royaume-Uni comme pays d'accueil. »

« La seule chose que nous demandons à votre gouvernement et vos institutions humanitaires, c'est de nous trouver un pays d'accueil afin de nous aider à être à nouveau heureux et vivants, à refaire une vie et à être une bonne équipe de joueuses de football à l'avenir. »

Le Royaume-Uni s'est engagé à héberger 20 000 Afghans au cours des prochaines années, à la suite du retrait des forces de la coalition et de l'effondrement du gouvernement afghan au début de cette année.

Tugendhat déclare : « J'ai eu une série d’échanges avec divers membres du Cabinet à propos de ces filles et de ce groupe et je sais qu'il y a beaucoup de soutien. Ce que nous devons faire maintenant, c'est simplement nous assurer qu’elles soient reconnues dans le cadre de l'engagement du gouvernement. »

L'équipe féminine senior a obtenu l'asile en Australie, mais l'équipe junior a dû quitter l’Afghanistan après la façon chaotique dont la capitale est tombée aux mains des talibans, se cacher et faire face à des problèmes pour traverser la frontière avec le Pakistan.

Narges précise : « Les talibans étaient violents. Ils nous ont menacés : “Nous ne savons pas qui vous êtes, mais si vous ne pouvez pas passer la frontière, nous vous tuerons tous ici“. C'était si difficile pour nous de quitter notre pays. Aucun pays ne veut de nous en tant que réfugiés. Nous ignorons ce qui va nous arriver. »

Les filles disent qu’elles veulent par-dessus tout juste étudier et être autorisées à jouer au football.

« Nous jouions au football dans un pays arriéré comme l'Afghanistan, un pays où les femmes doivent rester à la maison », déclare Narges. « Malgré cette situation difficile, nous jouions quand même au football. Nous aimons vraiment le football. Pour nous c’est la liberté. Quand nous sommes ensemble, nous nous sentons vivantes.

Siu-Anne Marie Gill, PDG de la Fondation ROKiT, déclare : « Ces filles, qui ont un courage extraordinaire… peuvent enrichir une communauté. Nous aimerions que le gouvernement britannique leur offre un visa. Elles seront reconduites à la frontière si nous ne leur trouvons pas de pays d'accueil. »

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.