Afghanistan: la peur et la faim, dans les grottes de Bamiyan

Sur les falaises de grès couleur caramel, des niches abritaient deux bouddhas géants, avant qu'ils ne soient pulvérisés à l'explosif en 2001 par les talibans. Plusieurs centaines de familles squattent, certaines depuis des années, les cavités creusées dès le VIème siècle par les moines bouddhistes. L'arrivée en août des hommes aux étendards blancs dans la vallée, les talibans, l'une des plus belles du pays, a paralysé toute activité. (Photos AFP)
Sur les falaises de grès couleur caramel, des niches abritaient deux bouddhas géants, avant qu'ils ne soient pulvérisés à l'explosif en 2001 par les talibans. Plusieurs centaines de familles squattent, certaines depuis des années, les cavités creusées dès le VIème siècle par les moines bouddhistes. L'arrivée en août des hommes aux étendards blancs dans la vallée, les talibans, l'une des plus belles du pays, a paralysé toute activité. (Photos AFP)
Sur les falaises de grès couleur caramel, des niches abritaient deux bouddhas géants, avant qu'ils ne soient pulvérisés à l'explosif en 2001 par les talibans. Plusieurs centaines de familles squattent, certaines depuis des années, les cavités creusées dès le VIème siècle par les moines bouddhistes. L'arrivée en août des hommes aux étendards blancs dans la vallée, les talibans, l'une des plus belles du pays, a paralysé toute activité. (Photos AFP)
Sur les falaises de grès couleur caramel, des niches abritaient deux bouddhas géants, avant qu'ils ne soient pulvérisés à l'explosif en 2001 par les talibans. Plusieurs centaines de familles squattent, certaines depuis des années, les cavités creusées dès le VIème siècle par les moines bouddhistes. L'arrivée en août des hommes aux étendards blancs dans la vallée, les talibans, l'une des plus belles du pays, a paralysé toute activité. (Photos AFP)
Sur les falaises de grès couleur caramel, des niches abritaient deux bouddhas géants, avant qu'ils ne soient pulvérisés à l'explosif en 2001 par les talibans. Plusieurs centaines de familles squattent, certaines depuis des années, les cavités creusées dès le VIème siècle par les moines bouddhistes. L'arrivée en août des hommes aux étendards blancs dans la vallée, les talibans, l'une des plus belles du pays, a paralysé toute activité. (Photos AFP)
Sur les falaises de grès couleur caramel, des niches abritaient deux bouddhas géants, avant qu'ils ne soient pulvérisés à l'explosif en 2001 par les talibans. Plusieurs centaines de familles squattent, certaines depuis des années, les cavités creusées dès le VIème siècle par les moines bouddhistes. L'arrivée en août des hommes aux étendards blancs dans la vallée, les talibans, l'une des plus belles du pays, a paralysé toute activité. (Photos AFP)
Sur les falaises de grès couleur caramel, des niches abritaient deux bouddhas géants, avant qu'ils ne soient pulvérisés à l'explosif en 2001 par les talibans. Plusieurs centaines de familles squattent, certaines depuis des années, les cavités creusées dès le VIème siècle par les moines bouddhistes. L'arrivée en août des hommes aux étendards blancs dans la vallée, les talibans, l'une des plus belles du pays, a paralysé toute activité. (Photos AFP)
Sur les falaises de grès couleur caramel, des niches abritaient deux bouddhas géants, avant qu'ils ne soient pulvérisés à l'explosif en 2001 par les talibans. Plusieurs centaines de familles squattent, certaines depuis des années, les cavités creusées dès le VIème siècle par les moines bouddhistes. L'arrivée en août des hommes aux étendards blancs dans la vallée, les talibans, l'une des plus belles du pays, a paralysé toute activité. (Photos AFP)
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Publié le Mercredi 06 octobre 2021

Afghanistan: la peur et la faim, dans les grottes de Bamiyan

  • La conquête de leur vallée mythique par les talibans a empiré le calvaire des habitants des grottes taillées dans les falaises qui abritaient les bouddhas géants
  • Plusieurs centaines de familles Hazaras, une minorité chiite persécutée depuis des siècles, vivent dans une misère moyenâgeuse, constamment menacés par la famine
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BAMIYAN : Ils survivaient au jour le jour, dans une misère moyenâgeuse. La conquête de leur vallée mythique par les talibans a ajouté la peur et la faim au calvaire des habitants des grottes taillées dans les falaises de Bamiyan.

Les niches qui abritaient les deux bouddhas géants, avant qu'ils ne soient pulvérisés à l'explosif en 2001 par les talibans, sont à moins de trois kilomètres, dans cette région du centre de l'Afghanistan.

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Pauvres parmi les pauvres, plusieurs centaines de familles squattent, certaines depuis des années, les cavités creusées dès le VIème siècle par les moines bouddhistes dans le grès couleur caramel.

Celle de Fatima (elle n'accepte de révéler que son prénom), 55 ans, s'est en partie effondrée lors des pluies du printemps 2020. Ils s'entassent depuis à quatre dans une grotte de trois mètres sur deux.

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"Nous vivions dans la misère et le malheur, maintenant la peur s'est ajoutée" dit-elle, le visage à moitié caché par son voile. "Nous ne mangerons pas ce soir. L'hiver sera bientôt là, nous n'avons rien pour nous chauffer".

L'arrivée en août des hommes aux étendards blancs dans la vallée, l'une des plus belles du pays, épargnée par les combats pendant 20 ans contrairement au reste de la province, même si elle a connu quelques attentats, a paralysé toute activité, à part la récolte des pommes de terre, seule culture possible à 2500 m d'altitude.

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Privés de leurs emplois de manœuvres, de journaliers, de portefaix, les hommes ne rapportent plus les quelques billets qui permettaient de calmer, jusqu'au lendemain, la morsure de la faim.

"Je descends au bazar de (la ville de) Bamiyan tous les matins, mais je remonte sans rien" dit Mahram, 42 ans, solide maçon au visage brûlé par le soleil. "Quand il y avait du travail, je gagnais 300 Afghanis (trois euros) par jour".

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"En plus, tous les prix ont augmenté. Pour l'instant nous envoyons les enfants récolter les pommes de terre. Les paysans leur en donnent en guise de salaire. C'est tout ce que nous avons, avec un peu de pain", ajoute-t-il. "Mais dans dix jours la récolte est finie, et là nous allons vraiment avoir faim. Des gens vont mourir".

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Comme la majorité des habitants de la province, ils sont Hazaras, une minorité chiite persécutée depuis des siècles en Afghanistan. La victoire des talibans, sunnites radicaux, terrifie tout le monde sur la falaise.

"Cela fait très peur, mais ils ne sont pas venus, et ne monteront sans doute pas jusqu'à nous" dit Amena, 40 ans, mère de cinq enfants dont aucun ne va à l'école. "C'est une menace. Mais la seule chose qui compte, c'est trouver à manger. Et avec eux dans la vallée, c'est devenu encore plus difficile. Les hommes ne travaillent plus".

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Elle écarte le rideau qui ferme sa grotte. A l'intérieur, une estrade taillée dans la roche, deux coussins informes, un morceau de tapis usé jusqu'à la trame, un poêle bancal qui a couvert le plafond d'une couche de suie. Près de l'entrée, un fagot de branches de pommes de terre, leur seul combustible. "Le bois, c'est trop cher", dit-elle.

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L'électricité est inconnue. Pour l'eau, il faut descendre deux à trois fois par jour à la rivière, tout en bas dans la vallée. Des sentiers de chèvre serpentent d'une grotte à l'autre, sur une paroi si pentue que le moindre orage interdit tout mouvement. "Quand il pleut, nous restons dedans et prions pour que rien ne s'effondre" dit Fatima.

A 25 ans, diplômé en sociologie qui n'a jamais trouvé d'emploi, Saifullah Aria est le chef-adjoint du conseil local. "Ici, les gens sont pauvres. Très pauvres. Ils gagnaient cent, deux cents Afghanis par jour. Mais depuis six semaines, avec les talibans, plus rien. Ils ont faim. Un seul repas par jour, le plus souvent. Des morceaux de pommes de terre avec du pain. Avec le froid qui va bientôt arriver, les plus faibles vont mourir, c'est certain".

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Il assure qu'aucune ONG ne s'est jamais intéressée à eux et que ses démarches auprès des autorités locales à Bamiyan sont restées sans réponse.

"Moi, au printemps, j'ai reçu quelque chose" le contredit Jamila, 30 ans, mère de cinq enfants. "Une organisation afghane est venue, elle m'a donné une pelle".

"Une pelle!" s'exclame Kamela, qui à 24 ans n'a qu'une fille. "Tu en as de la chance".


Attentat de Sydney: le Premier ministre australien rend visite au «héros» de la plage de Bondi

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a rendu visite mardi à l'hôpital au "héros" de la plage de Bondi, Ahmed al Ahmed, qui a interrompu la fusillade la plus meurtrière que le pays ait connu depuis des décennies. (AFP)
Le Premier ministre australien Anthony Albanese a rendu visite mardi à l'hôpital au "héros" de la plage de Bondi, Ahmed al Ahmed, qui a interrompu la fusillade la plus meurtrière que le pays ait connu depuis des décennies. (AFP)
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  • Des images montrent Ahmed al Ahmed, un vendeur de fruits, se glisser entre des voitures garées pendant la fusillade, avant d'arracher son fusil à l'un des assaillants
  • Il a rapidement été salué en "héros" par les dirigeants australiens et étrangers, d'Anthony Albanese à Donald Trump

SYDNEY: Le Premier ministre australien Anthony Albanese a rendu visite mardi à l'hôpital au "héros" de la plage de Bondi, Ahmed al Ahmed, qui a interrompu la fusillade la plus meurtrière que le pays ait connu depuis des décennies.

Dimanche soir, alors qu'une foule était rassemblée sur cette plage de Sydney pour la fête juive de Hanouka, un père et son fils ont ouvert le feu pendant une dizaine de minutes, tuant 15 personnes et en blessant 42 autres.

Des images montrent Ahmed al Ahmed, un vendeur de fruits, se glisser entre des voitures garées pendant la fusillade, avant d'arracher son fusil à l'un des assaillants. Il a rapidement été salué en "héros" par les dirigeants australiens et étrangers, d'Anthony Albanese à Donald Trump.

"Il allait s'acheter un café et s’est retrouvé face à des gens qui se faisaient tirer dessus", raconte M. Albanese après une visite au chevet de M. Ahmed.

"Il a décidé d'agir, et son courage est une source d’inspiration pour tous les Australiens."

L'homme a été touché plusieurs fois à l'épaule après s'être battu avec l'un des assaillants. M. Albanese rapporte qu'il devra "subir une nouvelle intervention chirurgicale" mercredi.

"Au moment où nous avons été témoins d'actes maléfiques, il brille comme un exemple de la force de l'humanité", a salué le Premier ministre. "Nous sommes un pays courageux. Ahmed al Ahmed incarne ce que notre pays a de meilleur."

Alité, des tubes dans le nez, M. Ahmed a brièvement remercié en arabe les personnes le soutenant, dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux mardi matin.

"J'apprécie les efforts de chacun (...). Puisse Allah vous récompenser et vous accorder le bien être", a-t-il déclaré, selon une traduction (en anglais) fournie par la chaîne publique turque TRT World.

Ce père de deux enfants, originaire de Syrie, vit en Australie depuis plus de 10 ans, selon les médias locaux.

Sa mère a déclaré lundi au média australien ABC qu'elle n'avait cessé de "culpabiliser et de pleurer" lorsqu'elle a reçu l'appel lui annonçant que son fils avait été blessé par balle dans "un accident". "Nous prions pour que Dieu le sauve", dit-elle.

Une collecte de fonds en ligne a récolté plus de 1,9 million de dollars australiens (1,1 million d'euros) de dons pour couvrir les frais médicaux de M. Ahmed.


La CPI rejette un appel d'Israël contestant sa compétence

La CPI, qui siège à La Haye, a émis en novembre 2024 des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant. (AFP)
La CPI, qui siège à La Haye, a émis en novembre 2024 des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant. (AFP)
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  • Dans un document de 44 pages publié lundi, les juges ont maintenu leur décision d'enquêter sur des faits survenus dans le territoire palestinien après l'attaque meurtrière du 7 octobre 2023, perpétrée contre Israël par le groupe militant palestinien Hamas
  • Le porte-parole de la diplomatie israélienne Oren Marmorstein a indiqué, dans un message sur X, rejeter la décision, accusant la CPI de "politisation" et de "mépris flagrant des droits souverains des Etats non parties"

LA HAYE: La Cour pénale internationale a rejeté lundi une demande en appel d'Israël qui contestait sa compétence pour enquêter sur des crimes présumés dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre contre le Hamas.

La CPI, qui siège à La Haye, a émis en novembre 2024 des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.

Ils sont soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité à Gaza. Famine, meurtre et persécution font partie des chefs d'accusation.

Dans un document de 44 pages publié lundi, les juges ont maintenu leur décision d'enquêter sur des faits survenus dans le territoire palestinien après l'attaque meurtrière du 7 octobre 2023, perpétrée contre Israël par le groupe militant palestinien Hamas.

Le porte-parole de la diplomatie israélienne Oren Marmorstein a indiqué, dans un message sur X, rejeter la décision, accusant la CPI de "politisation" et de "mépris flagrant des droits souverains des Etats non parties".

La Cour examine actuellement une autre contestation israélienne de sa compétence, en plus d'une demande de récusation du procureur Karim Khan.

Elle a dit non en juillet à une demande d'Israël de rejet des mandats d'arrêts, ainsi qu'à l'appel de cette décision en octobre.

Créée en 2002, la CPI poursuit des individus accusés des pires atrocités tels que les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et le génocide.

Israël n'adhère pas au traité de Rome ayant institué la CPI, ce qui ne les empêche pas d'introduire des contestations juridiques auprès de la Cour.

La Cour avait déjà statué en 2021 que sa compétence territoriale s'étendait à Gaza.

Les accusations de génocide commis par Israël envers les Palestiniens dans la bande de Gaza se sont multipliées depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023, après l'attaque du Hamas contre Israël ayant coûté la vie à 1.221 personnes côté israélien, principalement des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles.

Les représailles israéliennes à Gaza ont depuis fait plus de 70.000 morts, selon les chiffres du ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas, que l'ONU considère comme fiables.

Sous fortes pressions américaines, une trêve fragile est en vigueur depuis le 10 octobre.

 


Un pilote de ligne dit avoir évité une collision avec un avion militaire américain au large du Venezuela

Cette capture d'écran tirée d'une vidéo publiée par la procureure générale américaine Pam Bondi sur son compte X le 10 décembre 2025 montre ce que Mme Bondi décrit comme l'exécution d'un « mandat de saisie d'un pétrolier utilisé pour transporter du pétrole sanctionné provenant du Venezuela et d'Iran » au large des côtes vénézuéliennes le 10 décembre. Photo d'illustration. (AFP)
Cette capture d'écran tirée d'une vidéo publiée par la procureure générale américaine Pam Bondi sur son compte X le 10 décembre 2025 montre ce que Mme Bondi décrit comme l'exécution d'un « mandat de saisie d'un pétrolier utilisé pour transporter du pétrole sanctionné provenant du Venezuela et d'Iran » au large des côtes vénézuéliennes le 10 décembre. Photo d'illustration. (AFP)
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  • Ce signalement intervient sur fond de tensions entre les Etats-Unis et le Venezuela, l'armée américaine ayant mobilisé d'importantes forces aux alentours de la République bolivarienne
  • Le gouvernement américain reproche notamment au président vénézuélien, Nicolas Maduro, réélu en 2024 à l'issue d'un scrutin aux résultats contestés par la communauté internationale, de contrôler un vaste trafic de stupéfiants

NEW YORK: La compagnie américaine JetBlue a annoncé lundi avoir fait état aux autorités d'un incident en vol, l'un de ses pilotes ayant affirmé avoir dû modifier sa trajectoire pour éviter une collision avec un avion ravitailleur de l'armée américaine, au large du Venezuela.

Ce signalement intervient sur fond de tensions entre les Etats-Unis et le Venezuela, l'armée américaine ayant mobilisé d'importantes forces aux alentours de la République bolivarienne.

Le gouvernement américain reproche notamment au président vénézuélien, Nicolas Maduro, réélu en 2024 à l'issue d'un scrutin aux résultats contestés par la communauté internationale, de contrôler un vaste trafic de stupéfiants.

Le dirigeant a toujours réfuté ces allégations, affirmant que Washington s'en servait comme d'un prétexte pour le renverser et mettre la main sur les immenses réserves de pétrole du pays.

Vendredi, l'un des pilotes d'un vol JetBlue assurant la liaison entre l'île caribéenne de Curaçao et New York, a signalé, par radio au contrôle aérien, avoir dû interrompre son ascension après détection d'un avion ravitailleur de l'US Air Force.

Toujours selon le pilote, dont la conversation avec les contrôleurs a été enregistrée et est disponible sur le site LiveATC.net, l'appareil militaire n'avait pas activé son transpondeur, l'émetteur-récepteur qui permet au trafic aérien de le repérer.

"On a failli avoir une collision", explique le pilote. "C'est scandaleux."

"Scandaleux", lui répond le contrôleur aérien. "Vous avez tout à fait raison."

Sollicité par l'AFP, JetBlue a salué l'initiative de l'équipage ayant "rapporté promptement cet incident" à sa hiérarchie, qui en a fait état "aux autorités fédérales". La compagnie américaine "contribuera à toute enquête" sur les circonstances de ce chassé-croisé.

Le commandement militaire américain dédié à cette région, l'US Southern Command, a expliqué à l'AFP "étudier" le dossier, tout en rappelant que "la sécurité (demeurait sa) priorité absolue".

Fin novembre, l'Agence de régulation de l'aviation civile, la FAA, avait demandé aux vols opérant dans la région où se trouve le Venezuela de "faire preuve de prudence".

Elle avait justifié cet avis par "une détérioration des conditions de sécurité et du renforcement de l'activité militaire au Venezuela et dans ses environs".

La FAA avait évoqué des "menaces qui pourraient présenter un risque pour les appareils (commerciaux) à toutes altitudes, que ce soit en vol, à l'atterrissage et au décollage".