Russie : 15 ans après, le commanditaire du meurtre de Politkovskaïa reste introuvable

Les proches et les collègues de la journaliste russe Anna Politkovskaïa ont commémoré jeudi son assassinat il y a 15 ans, dénonçant le fait que son ou ses commanditaires, toujours pas identifiés, bénéficient désormais de la prescription pénale. (Photo, AFP)
Les proches et les collègues de la journaliste russe Anna Politkovskaïa ont commémoré jeudi son assassinat il y a 15 ans, dénonçant le fait que son ou ses commanditaires, toujours pas identifiés, bénéficient désormais de la prescription pénale. (Photo, AFP)
Les proches et les collègues de la journaliste russe Anna Politkovskaïa ont commémoré jeudi son assassinat il y a 15 ans, dénonçant le fait que son ou ses commanditaires, toujours pas identifiés, bénéficient désormais de la prescription pénale. (Photo, AFP)
Les proches et les collègues de la journaliste russe Anna Politkovskaïa ont commémoré jeudi son assassinat il y a 15 ans, dénonçant le fait que son ou ses commanditaires, toujours pas identifiés, bénéficient désormais de la prescription pénale. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 08 octobre 2021

Russie : 15 ans après, le commanditaire du meurtre de Politkovskaïa reste introuvable

  • Critique du pouvoir, la journaliste a été abattue à Moscou le 7 octobre 2006, une date coïncidant avec celle de l'anniversaire de Poutine
  • L’assassinat avait provoqué une onde de choc en Russie comme à travers le monde, mais seuls des exécutants ont été condamnés
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Le rassemblement commémoratif a eu lieu au siège de Novaïa Gazeta, l'employeur de la journaliste d'investigation, où des collègues ont attaché des ballons sur lesquels étaient marqués "Unhappy birthday Mr. Putin". (Photo, AFP)

MOSCOU : Les proches et les collègues de la journaliste russe Anna Politkovskaïa ont commémoré jeudi son assassinat il y a 15 ans, dénonçant le fait que son ou ses commanditaires, toujours pas identifiés, bénéficient désormais de la prescription pénale.

Le rassemblement commémoratif au siège de Novaïa Gazeta, l'employeur de cette journaliste d'investigation, s'est déroulé cette année dans un contexte de pressions accrues sur les médias indépendants, l'opposition et les ONG critiques du Kremlin depuis l'arrestation en début d'année d'Alexeï Navalny, le principal détracteur du président Vladimir Poutine.

Critique du pouvoir russe, en particulier de la sanglante guerre de Tchétchénie et du dirigeant de cette république du Caucase, Ramzan Kadyrov, Anna Politkovskaïa a été abattue dans la cage d'escalier de son immeuble à Moscou le 7 octobre 2006, une date coïncidant avec celle de l'anniversaire de M. Poutine.

Quinze ans après ce crime, qui avait provoqué une onde de choc en Russie comme à travers le monde, seuls des exécutants ont été condamnés.

"Le meurtre n'a pas été élucidé", déplore auprès de l'AFP le fils de la journaliste, Ilia Politkovski, 42 ans.

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Des proches, des collègues et des sympathisants de la journaliste assassinée ont planté des fleurs dans un jardin adjacent aux locaux du journal pour commémorer l'anniversaire de son meurtre. (Photo, AFP)

 

Interrogé au cours d'une cérémonie organisée dans les locaux du journal, il a critiqué le manque d'empressement des autorités à faire la lumière sur cette affaire, tout en relevant que ni la famille, ni Novaïa Gazeta n'avaient de réponses.

Coup supplémentaire : à la date de jeudi, "les commanditaires ont officiellement échappé à la responsabilité pénale" à cause de la prescription du crime, a regretté le journal.

"Depuis 15 ans, nous ne parvenons pas à identifier le commanditaire et avec chaque jour qui passe, il y a de moins en moins de chances", a relevé auprès de l'AFP le rédacteur en chef de Novaïa Gazeta, Dmitri Mouratov.

 

« Tout le monde sait »

 

Les collègues de la journaliste s'efforceront désormais d'obtenir devant les tribunaux la réouverture de l'enquête, "jusqu'à ce que soit révélé le nom du donneur d'ordre".

Dans les locaux du journal, le bureau de la journaliste a quant à lui été transformé en mémorial : ordinateur de l'époque, lunettes rondes posées sur un livre ouvert, piles de courriers cachetés et de vieux journaux.

"Tout le monde sait qui est le commanditaire, mais personne n'en parle", assène pour sa part David Arakelian, un étudiant en journalisme de 18 ans présent à la cérémonie à Moscou et qui dit avoir été inspiré par le travail d'Anna Politkovskaïa.

Une opinion que partage le rédacteur en chef adjoint de Novaïa Gazeta, Sergueï Sokolov, pour qui "la direction politique (du pays) connaissait le nom" du donneur d'ordre.

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a pour sa part assuré que le Kremlin "aimerait que tous les responsables de ce crime - les commanditaires comme les exécutants - soient punis", mais qu'il était "très difficile" d'établir la vérité.

L'Union européenne a appelé les autorités russes à établir la vérité et permettre l'organisation d'"un procès judiciaire ouvert et transparent".

En 2014, cinq hommes ont été reconnus coupables d'avoir organisé l'assassinat ou d'y avoir participé, se voyant infliger de lourdes peines. Le Tchétchène Lom-Ali Gaïtoukaïev, l'organisateur logistique, est mort en 2017 en prison.

Mais pour les détracteurs du pouvoir, le véritable commanditaire est à chercher ailleurs, peut-être au sein des plus hautes instances de la république russe de Tchétchénie, dont des citoyens ont été condamnés dans d'autres meurtres à caractère politique, tel celui de l'opposant Boris Nemtsov, abattu à Moscou en 2015.

Novaïa Gazeta, comme Anna Politkovskaïa, se sont régulièrement attiré de virulentes critiques de la part de l'homme fort de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, accusé de nombreuses brutalités.

Créée en 1993, Novaïa Gazeta reste régulièrement la cible d'intimidations et d'attaques. Ces dernières années, ce journal a publié des enquêtes sur les agissements de groupes de mercenaires russes ou encore les persécutions des minorités sexuelles en Tchétchénie.

Les commémorations interviennent dans un contexte difficile pour la presse indépendante russe, sous la pression constante des autorités qui ont officiellement qualifié plusieurs médias d'"agents de l'étranger", une désignation controversée qui les soumet à de fastidieuses procédures administratives.

"Ce qui se passe aujourd'hui, Anna Politkovskaïa l'avait décrit à l'époque. Beaucoup de ce qu'elle a écrit s'est avéré être une prophétie", regrette son fils Ilia.


Gaza: Bruxelles propose de taxer des biens importés d'Israël dans l'UE et de sanctionner deux ministres

La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.  "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu. "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
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  • L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres
  • Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE

BRUXELLES: La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.

"Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas.

Les mesures commerciales devraient, si elles étaient adoptées par les pays de l'UE, renchérir de quelque 227 millions d'euros le coût de certaines importations israéliennes, principalement d'origine agricole.

La Commission européenne a également proposé de sanctionner deux ministres israéliens d'extrême droite, Itamar Ben-Gvir, chargé de la Sécurité nationale, et Bezalel Smotrich chargé des Finances, selon un responsable de l'UE.

L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres. Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE.

"Tous les États membres conviennent que la situation à Gaza est intenable. La guerre doit cesser", a toutefois plaidé mercredi Mme Kallas. Ces propositions seront sur la table des représentants des 27 Etats membres dès mercredi.

Les sanctions dans le domaine commercial ne nécessitent que la majorité qualifiée des Etats membres. Mais là encore, un accord sera difficile à obtenir, jugent des diplomates à Bruxelles.

Des mesures beaucoup moins ambitieuses, également présentées par la Commission européenne il y a quelques semaines, n'avaient pas trouvé de majorité suffisante pour être adoptées. Avait notamment fait défaut le soutien de pays comme l’Allemagne ou l'Italie.

Les exportations israéliennes vers l'UE, son premier partenaire commercial, ont atteint l'an dernier 15,9 milliards d'euros.

Seuls 37% de ces importations seraient concernés par ces sanctions, si les 27 devaient donner leur feu vert, essentiellement dans le secteur agro-alimentaire.


Trump s'en prend à des magistrats après l'assassinat de Charlie Kirk

Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
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  • Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X
  • Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre

WASHINGTON: Le président américain Donald Trump a de nouveau stigmatisé mercredi des magistrats qui l'avaient poursuivi et jugé durant le mandat de Joe Biden, prenant prétexte du récent assassinat de l'influenceur ultraconservateur Charlie Kirk.

Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X.

Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre.

"Pourquoi le merveilleux Turning Point a-t-il été mis sous ENQUÊTE par le +Dérangé+ Jack Smith et l'administration Biden Corrompue et Incompétente ?", s'interroge Donald Trump dans un message sur Truth.

"Ils ont essayé de forcer Charlie, ainsi que de nombreuses autres personnes et mouvements, à cesser leurs activités. Ils ont instrumentalisé le ministère de la Justice contre les opposants politiques de Joe Biden, y compris MOI!", s'offusque-t-il encore.

Jack Smith, lui-même visé par une enquête administrative depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, avait été nommé procureur spécial en 2022.

Il avait lancé des poursuites fédérales contre Donald Trump, pour tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection de 2020 et rétention de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche.

Les poursuites avaient été abandonnées après la réélection de Trump, en vertu de la tradition consistant à ne pas poursuivre un président en exercice. Jack Smith avait ensuite démissionné du ministère de la Justice.

Sans jamais le citer nommément, le président Trump s'en prend également sur le réseau Truth à Juan Merchan, qui a présidé le procès Stormy Daniels. Le président avait été reconnu coupable de 34 chefs d'accusation, pour des paiements cachés de 130.000 dollars à l'ex-star du X.

Donald Trump exprime le souhait que le juge "corrompu" paie "un jour un prix très élevé pour ses actions illégales".

Depuis l'assassinat de Charlie Kirk, le camp républicain redouble de véhémence contre les démocrates et organisations progressistes, accusés de promouvoir la violence politique.

"La gauche radicale a causé des dégâts énormes au pays", a affirmé le président républicain mardi, avant son départ au Royaume-Uni. "Mais nous y remédions".

Selon le Washington Post, un élu républicain du Wisconsin a déposé une proposition de loi visant à bloquer les fonds fédéraux aux organisations employant des personnes "qui tolèrent et célèbrent la violence politique".

Le New York Times précise pour sa part que sont notamment dans le viseur l'Open Society Foundation du milliardaire George Soros ainsi que la Ford Foundation, qui toutes deux financent des organisations de gauche.


Pompe exceptionnelle pour la deuxième visite d'Etat de Trump au Royaume-Uni

Le président américain Donald Trump (C) et la première dame américaine Melania Trump débarquent d'Air Force One après avoir atterri à l'aéroport de Stansted, dans l'est de l'Angleterre, le 16 septembre 2025. (AFP)
Le président américain Donald Trump (C) et la première dame américaine Melania Trump débarquent d'Air Force One après avoir atterri à l'aéroport de Stansted, dans l'est de l'Angleterre, le 16 septembre 2025. (AFP)
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  • Donald Trump entame une visite d'État de deux jours au Royaume-Uni, marqué par un faste inédit à Windsor malgré des manifestations annoncées à Londres
  • Alors que le gouvernement de Keir Starmer tente de tirer profit de cette visite par des annonces d’investissements technologiques majeurs, la rencontre est aussi ternie par l’affaire Epstein

LONDRES: Tour en calèche, garde d'honneur géante, défilé aérien inédit: le Royaume-Uni sort le grand jeu pour la deuxième visite d'Etat de Donald Trump, reçu mercredi à Windsor par Charles III, à l'abri des manifestations.

"Cela va être un très grand jour", a commenté M. Trump en arrivant au Royaume-Uni mardi soir, se réjouissant de voir le roi, son "ami de longue date".

Encadrée par un dispositif de sécurité exceptionnel, cette visite d'Etat de deux jours débute par un déploiement spectaculaire de faste royal, dont le dirigeant républicain est friand, et une cérémonie militaire d'une ampleur sans précédent, impliquant 1.300 membres des forces armées britanniques.

"On dit que le château de Windsor, c'est le top, non? Donc ça va être chouette", avait lancé Donald Trump, 79 ans, avant son départ de Washington, se félicitant aussi d'être le seul président américain à avoir deux fois les honneurs d'une visite d'Etat au Royaume-Uni. La première avait eu lieu en 2019.

Le président et son épouse Melania seront accueillis à la mi-journée dans ce domaine royal situé à l'ouest de Londres, d'abord par le prince héritier William et son épouse Catherine, puis par le roi Charles III, 76 ans, et la reine Camilla, 78 ans.

Une incertitude entoure toutefois la présence de Camilla: la reine consort se remet d'une sinusite aiguë qui l'a empêchée d'assister à des funérailles royales mardi.

Après une salve royale tirée du château et depuis la Tour de Londres, les trois couples doivent participer à une procession en calèche, mais toujours dans l'enceinte du domaine, et non dans les rues de la ville comme cela avait été le cas lors de la visite d'Etat du président français Emmanuel Macron en juillet.

- Fanfare et cornemuses -

Donald Trump aura l'unique privilège de passer en revue une garde d'honneur comprenant exceptionnellement trois régiments de la Garde royale, accompagnée d'une fanfare, tambours et cornemuses dans la cour carrée du château.

Après un déjeuner en privé avec la famille royale, le couple Trump déposera des fleurs sur la tombe de la reine Elizabeth II, décédée en septembre 2022, dans la chapelle St George.

Un défilé aérien, alliant de façon inédite des avions de combat F35 britanniques et américains, et la patrouille acrobatique des "Red Arrows", précèdera le traditionnel banquet royal avec quelque 150 invités.

Une profusion d'honneurs de nature à flatter l'ego du milliardaire américain, qui s'est plus tôt cette année lui-même comparé à un monarque.

Mais à 40 km de là, des milliers de manifestants sont attendus dans le centre de Londres, pour protester contre la venue d'un président très impopulaire dans le pays. Le rassemblement à l'appel de la coalition "Stop Trump", prévu à partir de 14H00 (13H00 GMT), sera encadré par plus de 1.600 policiers. D'autres sont prévus ailleurs au Royaume-Uni.

Le deuxième jour de la visite, jeudi, sera consacrée à une séquence plus politique, qui se déroulera à Chequers, résidence de campagne du Premier ministre Keir Starmer.

La conférence de presse pourrait donner lieu à des questions embarrassantes pour les deux dirigeants, relatives notamment à l'affaire Jeffrey Epstein. Elle est revenue hanter cette semaine Keir Starmer, qui a limogé son ambassadeur à Washington Peter Mandelson, après des révélations sur ses liens avec le délinquant sexuel américain, mort en prison en 2019.

Un sujet dont se passerait bien Donald Trump, qui voit sa présidence également empoisonnée par l'affaire Epstein depuis des semaines.

Des images du financier américain ont d'ailleurs été diffusées mardi soir par un groupe anti-Trump sur une tour du château de Windsor.

De son côté, le gouvernement de Keir Starmer, fragilisé sur le plan économique et en pleine crise politique, cherche à tirer parti de cette visite pour multiplier les annonces, entre accord sur la tech et investissements américains.

Il a déjà enregistré un investissement massif de 30 milliards de dollars (25 milliards d'euros) de Microsoft, un autre de 5 milliards de livres (5,8 milliards d'euros) de Google et l'annonce d'un partenariat incluant OpenAI et Nvidia pour développer des infrastructures dédiées à l'IA dans le nord-est de l'Angleterre.

Un partenariat plus général pour doper la coopération technologique dans l'IA, le quantique et le nucléaire doit être signé pendant la visite, mais ses contours sont encore flous.

Les espoirs d'accord pour faire baisser les droits de douane actuellement appliqués sur le whisky (10%) et l'acier (25%) semblent en revanche avoir été douchés, selon la presse britannique.