Décollage de la mission blob, remue-méninges à l'école

De son nom scientifique « physarum polycephalum », le blob est un être à part dans l'arbre du vivant (Photo, AFP)
De son nom scientifique « physarum polycephalum », le blob est un être à part dans l'arbre du vivant (Photo, AFP)
De son nom scientifique « physarum polycephalum », le blob est un être à part dans l'arbre du vivant (Photo, AFP)
De son nom scientifique « physarum polycephalum », le blob est un être à part dans l'arbre du vivant (Photo, AFP)
De son nom scientifique « physarum polycephalum », le blob est un être à part dans l'arbre du vivant (Photo, AFP)
De son nom scientifique « physarum polycephalum », le blob est un être à part dans l'arbre du vivant (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 12 octobre 2021

Décollage de la mission blob, remue-méninges à l'école

De son nom scientifique « physarum polycephalum », le blob est un être à part dans l'arbre du vivant (Photo, AFP)
De son nom scientifique « physarum polycephalum », le blob est un être à part dans l'arbre du vivant (Photo, AFP)
De son nom scientifique « physarum polycephalum », le blob est un être à part dans l'arbre du vivant (Photo, AFP)
  • Des milliers d'élèves à travers la France se sont glissés dans la peau d'un chercheur pour lancer, de concert avec Thomas Pesquet, une expérience inédite avec ces ovnis scientifiques
  • Apparu sur Terre bien avant les dinosaures, le «physarum polycephalum» n'est formé que d'une seule cellule et de plusieurs noyaux pouvant se multiplier à volonté.

PARIS: Blob terrestre versus blob spatial: des milliers d'élèves à travers la France se sont glissés dans la peau d'un chercheur pour lancer, de concert avec Thomas Pesquet, une expérience inédite avec ces ovnis scientifiques formés d'une unique cellule mais aux capacités stupéfiantes.  

A l'école publique élémentaire Mac Donald, dans le nord-est de Paris, les créatures dormaient depuis un mois dans des petits sachets, dans un état desséché de « sclérote », attendant patiemment qu'on les réveille.  

« Aujourd'hui démarre une semaine spéciale ! », lance la maîtresse, Emmanuelle Bohbot, à ses élèves de CM1-CM2, survoltés. L'expérience « Elève ton blob », suivie par plus de 4 500 établissements du CE2 à la Terminale sous la houlette du Centre national d'études spatiales (CNES), consiste à comparer le comportement des blobs sur Terre avec celui de leurs congénères spatiaux, en apesanteur.   

De son nom scientifique « physarum polycephalum », le blob est un être à part dans l'arbre du vivant. Apparu sur Terre bien avant les dinosaures, il n'est formé que d'une seule cellule et de plusieurs noyaux pouvant se multiplier à volonté. Sa capacité à se mettre en dormance le rend quasiment immortel.  

Cet été, quatre blobs ont été propulsés (sous forme desséchée) vers la Station spatiale internationale (ISS), où Thomas Pesquet était chargé de les réhydrater, les prendre en photo jour après jour, lui aussi durant une semaine. Deux créatures étaient nourries, d'autres privées de pitance.  

Même protocole au sol, en gravité. Pendant sept jours, les élèves recevront les images prises par l'astronaute, pour voir si le « blob ISS » et le « blob terrestre » évoluent différemment. Les résultats seront interprétés au laboratoire toulousain d'Audrey Dussutour, directrice de recherche CNRS, qui pilote l'expérience.  

« Que va-t-il se passer à votre avis ? Quelle est votre hypothèse ? », demande l'institutrice. « Celui qui n'a rien à manger va se remettre en dormance », prédit Rayan, 9 ans.  

Après cette séance de questions-réponses, tout le monde se précipite dans le fond de la salle de classe, transformée en mini-laboratoire, pour démarrer le protocole.   

Les uns sont chargés d'humidifier, avec une pipette, les petites boîtes de Petri où pousseront les blobs, les autres d'y déposer très délicatement, à l'aide d'une pince, les minuscules sclérotes.  

« Il a mal au ventre ? »  

Puis de les installer dans le noir, dans une « blob box » où ils seront pris en photo toutes les dix minutes, en mode accéléré.  

Bien que dépourvu de pattes, de bouche, d'estomac, le blob se déplace (lentement) et mange (beaucoup). Et malgré son absence de cerveau, il sait résoudre des problèmes complexes et élaborer des stratégies pour s'alimenter.  

Fascinée par ce « génie sans cerveau », Emmanuelle Bohbot a voulu aller plus loin que l'expérience « blob ISS ». Dès réception de son « blob kit » à la rentrée, l'enseignante a démarré un élevage en parallèle, confié à ses élèves.  

Un peu craintifs au départ face à ces masses visqueuses jaunâtres, ils les ont peu à peu apprivoisées. Certains ont même ramené chez eux le week-end les cinq boîtes contenant « bloup », « bloby », « Alpha »....  

« C'est mon être vivant préféré ! », explique fièrement Riad. « Il est bizarre, mais maintenant ça me rend triste de devoir en mettre des bouts à la poubelle quand ça déborde des boîtes », confie Léa.  

« Ils y sont très attachés », remarque Emmanuelle Bohbot. Face à ce succès, elle a décidé de faire du blob le « projet de l'année »: une fois le protocole ISS terminé, l'élevage parallèle sera conservé pour de multiples recherches.   

Comme ce »test de la caféteria » fait durant le week-end, avec des aliments variés (fruits, légumes, café...). En observant les images, les élèves ont découvert un blob devenu tout blanc près d'un morceau de banane.  

« Peut-être qu'il a eu mal au ventre ? », propose Samya. « Où t'as vu un ventre, toi? », lui rétorque sa voisine de classe. »Il est possible qu'il soit mort », suggère l'institutrice.  

Prochaine expérience, suggérée par les élèves: savoir si le blob a des sentiments. Un blob sera couvert de méchancetés et l'autre de compliments, et les deux organismes seront comparés.   


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com