L'ex-président américain Bill Clinton a quitté l'hôpital

L'ex-président américain Bill Clinton, accompagné de son épouse Hillary, quitte l'hôpital de Californie où il avait été admis mardi pour une infection, et lève le pouce face aux caméras (Photo, AFP)
L'ex-président américain Bill Clinton, accompagné de son épouse Hillary, quitte l'hôpital de Californie où il avait été admis mardi pour une infection, et lève le pouce face aux caméras (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 17 octobre 2021

L'ex-président américain Bill Clinton a quitté l'hôpital

  • «Le président Clinton est sorti du centre médical UC Irvine aujourd'hui», a indiqué le Dr Alpesh N. Amin
  • Il se trouvait en Californie pour un événement lié à sa fondation quand il s'est senti fatigué. Il s'est rendu à l'hôpital où le risque de Covid-19 ou de problèmes cardiaques a été écarté.  

LOS ANGELES: L'ex-président américain Bill Clinton, 75 ans, a quitté dimanche matin l'hôpital de Californie où il avait été admis mardi pour une infection, a annoncé le chef de l'équipe de médecins qui l'ont soigné.  

« Le président Clinton est sorti du centre médical UC Irvine aujourd'hui », a indiqué le Dr Alpesh N. Amin dans un communiqué diffusé par le porte-parole de M. Clinton sur Twitter.  

Des images en direct de la chaîne CNN ont montré M. Clinton, masque sur le visage et accompagné de son épouse Hillary, quitter l'établissement et lever le pouce face aux caméras.  

« Sa fièvre et le nombre de ses globules blancs sont revenus à la normale et il va rentrer chez lui à New York pour finir son traitement par antibiotiques », a ajouté le Dr Amin.  

L'ex-président aura passé cinq nuits à l'hôpital.  

Selon les médias américains, il a d'abord été affecté par une infection des voies urinaires qui s'est propagée au système sanguin, provoquant une septicémie.  

Il se trouvait en Californie pour un événement lié à sa fondation quand il s'est senti fatigué. Il s'est rendu à l'hôpital où le risque de Covid-19 ou de problèmes cardiaques a été écarté.  

Président des Etats-Unis de 1993 à 2001, il a eu de nombreux problèmes de santé par le passé. Il a notamment dû être hospitalisé en 2004, lorsqu'il a subi un quadruple pontage coronarien pour libérer quatre artères bouchées, et en 2010 quand il a subi une angioplastie.  

Ce qui l'a poussé à adopter un régime végétarien et à évoquer en public le changement de diète qu'il a entrepris pour avoir une meilleure santé.  

« Les choses auraient peut-être été différentes si je n'avais pas mangé autant de hamburgers et de steaks, et si j'avais eu moins de stress dans ma vie », a-t-il ainsi dit à la chaîne ABC.  

A son départ de la Maison Blanche après deux mandats, ce bon vivant s'est jeté dans de nombreuses causes humanitaires et diplomatiques.  

Il a parcouru le monde, autant pour participer à des conférences généreusement rémunérées que pour se rendre dans des régions sinistrées ou lever des fonds pour la lutte contre le sida.  

Petit à petit, son rythme a ralenti. Il reste impliqué dans sa fondation, a soutenu la campagne -- infructueuse -- de son épouse face à Donald Trump en 2016, mais voyage moins.  

Il est installé avec Hillary Clinton à Chappaqua, dans l'Etat de New York.  


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.