P.R2B, découverte électro-pop en cinéma(scope)

Pauline Rambeau de Baralon, de son nom d’artiste PR2B, au Palais d’Auron, pour le Printemps des Inouis, festival de musique de Bourges. (Guillaume Souvant/AFP)
Pauline Rambeau de Baralon, de son nom d’artiste PR2B, au Palais d’Auron, pour le Printemps des Inouis, festival de musique de Bourges. (Guillaume Souvant/AFP)
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Publié le Vendredi 18 septembre 2020

P.R2B, découverte électro-pop en cinéma(scope)

  • L’amour de Pauline Rambeau de Baralon pour le 7e art transpire dans la vidéo qu'elle signe pour "Des rêves", chanson-titre de son mini-album récemment sorti (chez Naive)
  • La musicienne touche-à-tout souligne que « P.R2B incarne cette nouvelle génération, ces jeunes artistes qui prennent la chanson et la revisitent à leur façon, avec leur vécu »

BOURGES : P.R2B, derrière ce nom de scène façon "Star Wars", il y a Pauline Rambeau de Baralon, sensation électro-pop, qui maîtrise toute sa chaîne de création, entre musique et réalisation de clips, talent aiguisé dans une école de cinéma.

Son amour du 7e art transpire dans la vidéo qu'elle signe pour "Des rêves", chanson-titre de son mini-album récemment sorti (chez Naive). On y voit ainsi une belle séquence avec des draps suspendus, écrans dans l'écran.

"Oui, on voit ça dans le cinéma italien, chez Fellini, ces draps qui pendent", acquiesce l'artiste, rencontrée par l'AFP aux Printemps Inouïs, format inédit du Printemps de Bourges - sa ville d'origine - dédié aux artistes émergents.

La musique est venue en "héritage", comme elle le dit, avec un père qui jouait de la guitare blues. "Mais le cinéma - même si ma mère travaillait à la Maison de la Culture de Bourges comme programmatrice - j'y suis allée moi-même, j'ai agi, je suis allée apprendre comment filmer en 35 mm", développe-t-elle.

La jeune femme ébouriffée est une vraie touche-à-tout. A l'image de sa pratique de la musique jalonnée par la clarinette, puis la guitare, le piano et les logiciels électro.

Elle n'aime pas être enfermée dans une case. Le t-shirt imprimé d'une photo du cinéaste japonais Takeshi Kitano, qu'elle porte à un moment dans le clip pour "Des rêves", n'est pas là par hasard.

"Il a changé beaucoup de choses dans ma manière d'appréhender ce que je fais, déroule-t-elle. Quand on est un jeune Français, une jeune Française, et qu'on veut faire plusieurs arts, on nous demande toujours de choisir à un moment. Takeshi Kitano, lui, il a été animateur d'émission tv, humoriste, peintre, acteur, réalisateur, il a fait son premier film assez tard, comme Pialat, après 40 ans. Moi, ça me plaît cette figure complexe".

"J'aime quand ça frotte"

Outre la Fémis, école réputée de cinéma, et, toujours parallèlement à la musique, elle a aussi suivi le cours Florent, référence pour les acteurs.

"C'est quelque chose qui m'importait, il y avait l'idée de se mettre en scène - ce qui ne plaisait pas forcément aux puristes des écoles de cinéma même si les choses ont changé avec Nanni Moretti - de s'incarner, de travailler son corps comme un outil, dans sa bizarrerie - je n'ai pas le physique d'une jeune première (rires) - pour aller dans des endroits sur le côté".

Ses morceaux sont nés au croisement de ses influences, rap, électro et grandes figures du répertoire français. Elle cite Barbara - "un fil qu'on déroule, ne s'arrêtera jamais et ce sera toujours de plus en plus beau" - Gainsbourg et Brigitte Fontaine, "qui tordent la langue". "J'ai aussi beaucoup lu des auteurs de la pensée, comme Cioran, des auteurs toujours un peu énervés, à la parole rugueuse, une parole de discours. J'aime quand ça frotte".

"P.R2B incarne cette nouvelle génération, ces jeunes artistes qui prennent la chanson et la revisitent à leur façon, avec leur vécu, avec des productions plus actuelles, ça donne un joli mélange de chanson moderne tout en étant très classique finalement", décrypte pour l'AFP Rita Sa Rego, directrice des Inouïs, dispositif de repérage et d'accompagnement des jeunes talents du Printemps de Bourges.

Une artiste engagée - le clip pour "Des rêves" dénonce au passage les bavures policières - et émouvante, comme quand elle salue depuis la scène sa grand-mère venue assister à son concert à Bourges.

 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.