Au Musée des Confluences de Lyon, une exposition part «sur la piste des Sioux»

Cette photographie prise à Lyon le 20 octobre 2021 montre l'exposition 'Sur les traces des Sioux' au Musée des Confluences. L'exposition 'Sur la piste des Sioux', qui s'ouvre le 22 octobre 2021, revient sur les origines de la représentation des Indiens d'Amérique en Europe et en France. (Olivier Chassignole/AFP)
Cette photographie prise à Lyon le 20 octobre 2021 montre l'exposition 'Sur les traces des Sioux' au Musée des Confluences. L'exposition 'Sur la piste des Sioux', qui s'ouvre le 22 octobre 2021, revient sur les origines de la représentation des Indiens d'Amérique en Europe et en France. (Olivier Chassignole/AFP)
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Publié le Vendredi 22 octobre 2021

Au Musée des Confluences de Lyon, une exposition part «sur la piste des Sioux»

  • «Ce Sioux qu'on partage en France est un Sioux imaginaire; les attributs sioux ne sont pas faux mais ils sont extrêmement réducteurs»
  • Pour Walter Littlemoon, descendant d'une famille de Lakotas ayant participé à la tournée européenne des spectacles de Buffalo Bill au début du XXe siècle, «Hollywood nous a fait énormément de mal parce que ce qu'ils voulaient, c'était faire de l'argent»

LYON, France : L'exposition «Sur la piste des Sioux», qui s'ouvre vendredi au Musée des Confluences à Lyon, remonte aux origines de la représentation des Indiens d'Amérique en Europe et en France, où les clichés sont nombreux.

«Nous avons une image très réductrice des Indiens qui correspond à l'image du Sioux mais qui ne représente pas l'ensemble des populations natives nord-américaines», estime le chef de projet de l'exposition, Yoann Cormier.

«Ce Sioux qu'on partage en France est un Sioux imaginaire; les attributs sioux ne sont pas faux mais ils sont extrêmement réducteurs», ajoute-t-il.

Des premières représentations de «bons sauvages», l'image des Indiens va peu à peu «glisser vers une vision plus violente», explique M. Cormier.

Chaque époque évoquée par l'exposition est ponctuée d'une carte des Etats-Unis faisant état de la situation des territoires indiens, qui se réduisent au fur et à mesure.

Pour Walter Littlemoon, descendant d'une famille de Lakotas ayant participé à la tournée européenne des spectacles de Buffalo Bill au début du XXe siècle, «Hollywood nous a fait énormément de mal parce que ce qu'ils voulaient, c'était faire de l'argent».

«Aujourd'hui, aux Etats-Unis, nous sommes près de 547 tribus indiennes et nous parlons tous des langues différentes (...) Hollywood ne nous a jamais considérés en tant qu'individus ou petits groupes d'individus, mais plutôt comme un grand ensemble», ajoute devant des journalistes le vieil homme aux cheveux longs.

L'ambiance de ces Wild West Shows est recréée dans une scénographie à grand spectacle où sont mis en valeur les parures et les vêtements issus de la collection du Belge François Chladiuk, un amoureux de l'Ouest américain. On apprend aussi que le spectacle de Buffalo Bill fut de passage près de Lyon, au Parc Bonneterre de Villeurbanne, en 1905.

«Après ces shows, cette image de l'Indien va gagner de nouveaux terrains» comme le cinéma, la bande dessinée, la publicité ou encore les jouets, précise le chargé d'expositions Jean-François Courant.

«En France, une particularité est qu'on convoque la sagesse des Indiens pour nous guider et éviter les embouteillages», dit-il, en faisant allusion au service de prévisions du trafic Bison Futé.

L'exposition est visible jusqu'au 28 août 2022.


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com