Covid-19: les enfants n'auront pas besoin d'être vaccinés pour entrer aux Etats-Unis

Les enfants âgés de plus de deux ans, et non vaccinés, devront se faire tester dans les trois jours avant le départ s'ils voyagent avec des adultes vaccinés. (Photo, AFP)
Les enfants âgés de plus de deux ans, et non vaccinés, devront se faire tester dans les trois jours avant le départ s'ils voyagent avec des adultes vaccinés. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 25 octobre 2021

Covid-19: les enfants n'auront pas besoin d'être vaccinés pour entrer aux Etats-Unis

  • Les Etats-Unis rouvriront le 8 novembre aux personnes vaccinées leurs frontières, qu'ils avaient fermées à partir de mars 2020
  • Les autorités sanitaires autoriseront toutefois quelques exceptions «très limitées» à cette obligation vaccinale

WASHINGTON: Les mineurs âgés de moins de dix-huit ans n'auront pas besoin de prouver qu'ils sont vaccinés contre la Covid-19 pour entrer aux Etats-Unis après le 8 novembre, a indiqué lundi l'administration américaine.

Un haut responsable de la Maison Blanche, lors d'une conférence téléphonique précisant les modalités de la réouverture des frontières aux voyages aériens, a indiqué que cette exemption tenait compte à la fois des différences réglementaires entre pays sur la vaccination des enfants, et de la disponibilité des vaccins.

Les Etats-Unis rouvriront le 8 novembre aux personnes vaccinées leurs frontières, qu'ils avaient fermées à partir de mars 2020 à des millions de voyageurs du monde entier, hors motifs impérieux de déplacement.

Les autorités sanitaires autoriseront toutefois quelques exceptions "très limitées" à cette obligation vaccinale, selon la même source.

Selon un document distribué par l'administration américaine, outre les enfants, seront dispensés certains participants à des essais cliniques de vaccins contre la Covid-19, les personnes ayant des contre-indications médicales à la vaccination, les voyageurs devant se déplacer pour des raisons urgentes ou humanitaires (justificatif à l'appui), et les personnes venues, pour des raisons autres que le tourisme, de pays où le vaccin est difficile à obtenir.

Les enfants âgés de plus de deux ans, et non vaccinés, devront se faire tester dans les trois jours avant le départ s'ils voyagent avec des adultes vaccinés. Le délai est réduit à un jour s'ils voyagent seuls ou avec des adultes non-vaccinés.

De manière générale, tout étranger devra se faire tester (test antigénique ou PCR) dans les trois jours avant de partir s'il est vacciné, ou dans la journée précédant le départ s'il n'est pas vacciné.

Les mêmes exigences de test s'appliqueront aux citoyens américains et aux résidents permanents qui rentrent aux Etats-Unis.

Selon la Maison Blanche, il appartiendra aux compagnies aériennes de vérifier, avant l'embarquement, les preuves de vaccination.

Les Etats-Unis avaient déjà fait savoir qu'ils accepteraient tous les vaccins reconnus dans la procédure d'urgence de l'Organisation mondiale de la santé (AstraZeneca, Johnson & Johnson, Moderna, Pfizer/BioNTech, Sinopharm et Sinovac).

Ils autoriseront aussi les combinaisons de vaccins différents pour la première dose et les rappels, a indiqué la Maison Blanche.

Enfin, les compagnies aériennes devront recueillir auprès des voyageurs des informations permettant aux autorités sanitaires américaines de prendre contact avec eux après leur entrée sur le territoire, en cas d'infection ou de contact avec une personne infectée.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.