Tesla, dopé par une commande de 100000 voitures, vaut désormais $1000 milliards

L'action de Tesla s'est envolée lundi après l'annonce d'une commande de 100 000 véhicules d'ici fin 2022 par Hertz. (Photo, AFP)
L'action de Tesla s'est envolée lundi après l'annonce d'une commande de 100 000 véhicules d'ici fin 2022 par Hertz. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 26 octobre 2021

Tesla, dopé par une commande de 100000 voitures, vaut désormais $1000 milliards

  • L'action du groupe d'Elon Musk s'est envolée de 12,66%, terminant à $1024,86 à Wall Street, ce qui lui donne une capitalisation boursière de $1029 milliards
  • Seuls Apple, Microsoft, Google et Amazon valent actuellement plus chers, alors que Tesla vaut 12 fois plus que le plus gros vendeur de voitures, General Motors

NEW YORK : Tesla, dopé à Wall Street par une méga-commande de 100 000 véhicules électriques du loueur Hertz, est entré lundi dans le club très sélect des entreprises valant plus de 1 000 milliards de dollars en Bourse.

Les investisseurs ont fait peu de cas d'une nouvelle alerte émise par le bureau américain en charge de la sécurité des transports, le NTSB, qui a vertement reproché lundi au groupe d'avoir ignoré ses recommandations sur son système d'aide à la conduite.

L'action du groupe d'Elon Musk s'est envolée de 12,66%, terminant à 1 024,86 dollars à Wall Street, ce qui lui donne un capitalisation boursière de 1 029 milliards de dollars. 

Seuls Apple, Microsoft, Google et Amazon valent actuellement plus chers sur la place de New York. Et Tesla y vaut 12 fois plus que le plus gros vendeur de voitures aux Etats-Unis, General Motors.

Cette flambée conforte aussi la place d'homme le plus riche au monde pour Elon Musk, qui selon le cabinet Factset, possède environ 17% des parts de l'entreprise. 

L'action avait déjà grimpé après la publication la semaine dernière des résultats du constructeur, qui a encore connu au troisième trimestre des ventes et des bénéfices records, malgré les problèmes d'approvisionnement et de pénurie de semi-conducteurs qui affectent l'ensemble du secteur automobile. 

Elle s'est de nouveau envolée lundi après l'annonce d'une commande de 100 000 véhicules d'ici fin 2022 par Hertz. Autre bonne nouvelle, la Tesla Model 3 s'est classée en tête des meilleurs ventes européennes en septembre.

Croissance «extraordinaire»

Pour le patron du loueur de voitures, Mark Fields, ces dernières "sont devenues des produits grand public" et ce n'est que le début.

Hertz mise beaucoup sur cette nouvelle stratégie, engageant même LA star du football américain Tom Brady pour la promouvoir. Avec les Tesla, les voitures électriques devraient représenter plus de 20% de sa flotte.

"Une commande de cette ampleur (...) met en évidence l'adoption progressive des véhicules électriques aux Etats-Unis", remarque l'analyste Dan Ives de Wedbush.

Le pays semble être en train de rattraper son retard sur la Chine et l'Europe, avance-t-il. 

Même si les constructeurs traditionnels ont récemment mis l'accélérateur sur l'électrique, le groupe d'Elon Musk garde pour l'instant une longueur d'avance. 

Non seulement la croissance de son chiffre d'affaires dans un contexte difficile pour le secteur automobile est "extraordinaire", relèvent les analystes de Morgan Stanley. Mais l'entreprise est aussi l'une des plus rentables du secteur.  

Elle va étendre sous peu ses capacités de production en ajoutant à ses usines de Fremont en Californie et de Shanghai en Chine, deux nouveaux sites, au Texas et à Berlin.

Aide à la conduite

Tesla va aussi pouvoir compter de plus en plus sur des activités annexes, comme son réseau de bornes de recharge, ses assurances automobiles ou ses logiciels de conduite autonome, ajoutent les analystes de Morgan Stanley. 

Sur ce dernier point, les régulateurs ne voient pas toujours d'un bon oeil les avancées du groupe, à l'image de la lettre adressée lundi par le NTSB à Elon Musk.

L'agence, qui se dit "très inquiète", lui reproche de n'avoir jamais expliqué comment il comptait mettre en oeuvre les recommandations émises après un accident en 2016 alors même qu'il expérimente actuellement de nouvelles fonctionnalités en conditions réelles.

En plus du système Autopilot déjà proposé sur ses voitures, Tesla est en effet en train de tester depuis début octobre une nouvelle version de son système d'aide à la conduite, surnommée Full Self Driving Beta (ou FSD Beta), auprès d'un groupe de conducteurs sélectionnés par ses soins, sans en avoir auparavant référé aux autorités compétentes.

Ce test a encore connu un accro ce week-end, Tesla ayant retiré temporairement une nouvelle mouture de FSD Beta peu après son lancement pour des "problèmes" non précisées. 

"Vous avez déclaré que +la sécurité est toujours la priorité dans la conception d'une Tesla+", souligne la lettre. 

"Cette déclaration est complètement sapée par l'annonce selon laquelle les conducteurs de Tesla peuvent demander à utiliser FSD Beta aussi bien sur les autoroutes qu'en milieu urbain alors que vous n'avez pas remédié aux défauts de conception" à l'origine de plusieurs accidents, est-il ajouté.

Le NTSB a notamment préconisé à Tesla, ainsi qu'à cinq autres constructeurs automobiles, d'incorporer dans leurs systèmes d'aide à la conduite des outils limitant leur utilisation aux conditions pour lesquelles ils sont prévus.

Elle a aussi recommandé de développer des applications permettant de déterminer les moments où le conducteur n'est plus suffisamment attentif.

Seul Tesla n'a jamais répondu, regrette le NTSB.


Tensions diplomatiques: la Chine suspend ses importations de produits de la mer japonais 

Cette photo montre une affiche indiquant « Suspendre la vente de tous les produits de la mer importés du Japon » dans un quartier de restaurants japonais à Pékin, le 27 août 2023. (AFP)
Cette photo montre une affiche indiquant « Suspendre la vente de tous les produits de la mer importés du Japon » dans un quartier de restaurants japonais à Pékin, le 27 août 2023. (AFP)
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  • La crise Chine-Japon trouve son origine dans des propos de la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi. Elle avait affirmé le 7 novembre que des attaques armées contre Taïwan pourraient justifier l'envoi de soldats japonais pour défendre l'île
  • La semaine dernière, Pékin a convoqué l'ambassadeur du Japon, conseillé à ses citoyens de ne pas voyager au Japon et à ceux qui y étudient d'être prudent

TOKYO: La Chine va suspendre ses importations de produits de la mer japonais, ont rapporté mercredi des médias nippons, une nouvelle mesure punitive alors que les deux pays sont en pleine querelle diplomatique depuis des propos de la Première ministre japonaise sur Taïwan.

La crise Chine-Japon trouve son origine dans des propos de la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi. Elle avait affirmé le 7 novembre que des attaques armées contre Taïwan pourraient justifier l'envoi de soldats japonais pour défendre l'île.

Ces déclarations sont considérées comme une provocation par la Chine, qui estime que Taïwan fait partie de son territoire.

La semaine dernière, Pékin a convoqué l'ambassadeur du Japon, conseillé à ses citoyens de ne pas voyager au Japon et à ceux qui y étudient d'être prudent.

La sortie de deux films japonais a également été reportée en Chine après les propos de Mme Takaichi.

En rapportant la nouvelle suspension des importations de produits de la mer, les médias japonais, y compris la chaîne NHK, ont cité des sources gouvernementales anonymes.

La Chine explique que cette mesure est nécessaire pour surveiller les eaux usées traitées qui sont rejetées de la centrale nucléaire sinistrée de Fukushima, a indiqué la NHK.

Pékin n'a pas immédiatement confirmé cette nouvelle mesure.

La Chine n'avait que très récemment repris l'achat de ces produits après une interdiction imposée lorsque le Japon avait commencé à rejeter des eaux usées de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima en 2023.

En 2023, les cargaisons en direction en Chine continentale comptaient pour 15,6% des exportations de fruits de mer japonais, contre 22,5% en 2022.

Hong Kong représentait 26,1% des exportations de produits de la mer japonais et les Etats-Unis 15,7%.

Contacté par l'AFP, le ministère japonais de l'agriculture, qui supervise l'agence des pêches, et le ministère des Affaires étrangères n'étaient pas immédiatement disponibles pour réagir.


Fin des restrictions dans l'espace aérien américain, retour à la normale attendu lundi

Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
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  • Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend
  • Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas

WASHINGTON: Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens.

"Cela signifie que les opérations normales peuvent reprendre dans l'ensemble de l'espace aérien national" à partir de 6H00 lundi à Washington (10H00 GMT), a écrit la FAA dans un communiqué.

Le 7 novembre, une réduction de 10% des vols domestiques dans 40 des aéroports les plus fréquentés du pays avait été imposée face au manque de personnel dans les tours de contrôle. En pleine paralysie budgétaire, il était demandé à ces fonctionnaires de travailler sans être payé.

Plusieurs milliers de vols avaient été annulés avant que les restrictions ne soient allégées progressivement.

Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend. Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas.

Grâce à la fin de ces limitations, "nous pouvons désormais recentrer nos efforts sur le recrutement massif de contrôleurs et la mise en place du tout nouveau système de contrôle du trafic aérien", a dit le ministre américain des Transports Sean Duffy, cité dans le communiqué.

Le retour à la normale va intervenir juste avant les grands départs pour les festivités de Thanksgiving, rendez-vous familial incontournable des Américains le 27 novembre. Un record de passagers aériens est attendu


Royal Mansour Marrakech propulse le Maroc parmi l’élite mondiale de l’hôtellerie

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  • L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise
  • Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde

DUBAI:  Le Royal Mansour Marrakech confirme son statut d’icône de l’hospitalité de luxe en se hissant à la 13ᵉ place du classement mondial des World’s 50 Best Hotels 2025, dévoilé cette semaine à Londres. L’établissement marocain signe ainsi une progression spectaculaire de 25 places par rapport à 2024 et s’impose comme le meilleur hôtel d’Afrique, tout en décrochant le prestigieux prix de la Plus Forte Progression de l’année.

L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise. Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde.

Une reconnaissance mondiale pour le savoir-faire marocain

Conçu par 1 500 artisans marocains, le Royal Mansour Marrakech incarne la quintessence du raffinement et du patrimoine architectural du royaume. À deux pas de la médina, le palace s’étend à travers des jardins luxuriants et des riads privatifs, offrant à ses hôtes une immersion dans l’art de vivre marocain.

Son spa de 2 500 m², baigné de lumière naturelle, est une référence mondiale du bien-être, tandis que son offre gastronomique — signée par des chefs de renom tels que Hélène Darroze et Massimiliano Alajmo — positionne l’établissement au carrefour de la haute cuisine internationale et des traditions marocaines.

Pour Jean-Claude Messant, Directeur général de la Royal Mansour Collection, cette distinction « consacre la vision d’excellence et d’authenticité du groupe ». Il ajoute :« Être reconnu parmi les 15 meilleurs hôtels du monde est une immense fierté pour nos équipes et pour le Maroc. Ces prix reflètent la passion et la rigueur de nos collaborateurs, qui portent haut les valeurs de l’hospitalité marocaine sur la scène internationale. »

Le Maroc, acteur majeur du tourisme haut de gamme

Ce succès s’inscrit dans la dynamique de montée en gamme du secteur hôtelier marocain, qui attire de plus en plus d’investissements internationaux. Marrakech, déjà reconnue comme l’une des capitales mondiales du tourisme de luxe, renforce ainsi sa position face à des destinations emblématiques comme Paris, Dubaï ou Tokyo.

Selon les organisateurs de The World’s 50 Best Hotels, qui reposent sur les votes de 800 experts internationaux issus de l’industrie du voyage, le classement 2025 « illustre l’évolution des attentes des voyageurs vers des expériences culturelles fortes, authentiques et respectueuses du patrimoine local ».

Pour Emma Sleight, Directrice de contenu du classement,« Chaque hôtel de cette liste incarne une approche unique de l’hospitalité. Le Royal Mansour Marrakech, par sa singularité et son attachement à l’artisanat marocain, symbolise cette quête d’exception. »

Une vitrine du savoir-faire marocain à l’international

Avec cette triple distinction — 13ᵉ mondial, meilleur hôtel d’Afrique et plus forte progression — le Royal Mansour Marrakech s’impose comme un ambassadeur du tourisme de luxe marocain, contribuant à renforcer l’image du royaume sur la scène internationale.

Alors que le Maroc ambitionne de doubler ses recettes touristiques à l’horizon 2030, cette reconnaissance mondiale confirme que l’hôtellerie marocaine, entre tradition et innovation, s’impose comme un moteur stratégique de croissance économique et d’attractivité internationale.