Tir mortel d'Alec Baldwin: un «certain laisser-aller» régnait sur le tournage

«Je pense qu'il y avait un certain laisser-aller sur ce plateau et je pense qu'il y a des questions sur lesquelles l'industrie (du cinéma) et peut-être l'Etat (du Nouveau-Mexique) doivent se pencher», a lancé la shérif du comté de Santa Fe, Adan Mendoza. (Photo, AFP)
«Je pense qu'il y avait un certain laisser-aller sur ce plateau et je pense qu'il y a des questions sur lesquelles l'industrie (du cinéma) et peut-être l'Etat (du Nouveau-Mexique) doivent se pencher», a lancé la shérif du comté de Santa Fe, Adan Mendoza. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 28 octobre 2021

Tir mortel d'Alec Baldwin: un «certain laisser-aller» régnait sur le tournage

  • Les responsabilités n'ont pas encore été établies mais des poursuites pénales contre l'acteur Alec Baldwin, également producteur exécutif du western à petit budget, ne sont toutefois pas exclues
  • Aucune arrestation n'a eu lieu à ce stade et les auditions des témoins qui se trouvaient au ranch de Bonanza Creek, où Halyna Hutchins été mortellement touchée le 21 octobre, se poursuivent

SANTE FE : L'assistant réalisateur du film "Rust" a reconnu qu'il n'avait pas vérifié l'arme avec laquelle Alec Baldwin a tué accidentellement la directrice de la photographie du tournage, où "un certain laisser-aller" régnait en matière de sécurité, selon le shérif supervisant l'enquête. 

Les responsabilités n'ont pas encore été établies mais des poursuites pénales contre l'acteur Alec Baldwin, également producteur exécutif du western à petit budget, ne sont toutefois pas exclues, a déclaré mercredi la procureure de Santa Fe (Nouveau-Mexique), Mary Carmack-Altwies, lors d'une conférence de presse.

Aucune arrestation n'a eu lieu à ce stade et les auditions des témoins qui se trouvaient au ranch de Bonanza Creek, où Halyna Hutchins été mortellement touchée le 21 octobre, se poursuivent.

Outre Alec Baldwin, d'autres protagonistes du drame pourraient également être mis en cause par la justice, comme l'assistant réalisateur Dave Halls, qui avait remis l'arme à l'acteur pour la répétition d'une scène et a reconnu ne pas l'avoir vérifiée avant le drame.

"Je pense qu'il y avait un certain laisser-aller sur ce plateau et je pense qu'il y a des questions sur lesquelles l'industrie (du cinéma) et peut-être l'Etat (du Nouveau-Mexique) doivent se pencher", a lancé le shérif du comté de Santa Fe, Adan Mendoza.

Selon plusieurs témoins, Dave Halls avait annoncé à Alec Baldwin que l'arme était "froide", ce qui signifie dans le jargon du cinéma que le revolver est vide et inoffensif.

Cartouches «factices» ?

L'armurière du tournage, Hannah Gutierrez-Reed, 24 ans, pourrait aussi avoir à rendre des comptes.

Sur un film, l'armurier est responsable des armes utilisées lors des différentes prises et doit s'assurer en permanence qu'elles ne présentent pas de danger pour l'équipe. Les armes à feu sont censées être gardées sous clef lorsqu'elles ne sont pas utilisées.

Selon les dépositions recueillies par les enquêteurs, Hannah Guttierez-Reed a affirmé qu'elle avait placé en sûreté les revolvers devant être utilisés pour la répétition d'Alec Baldwin lorsque l'équipe a quitté le plateau pour la pause-déjeuner, mais pas les munitions.

Dave Halls a de son côté témoigné que l'armurière lui avait montré l'arme apportée sur le plateau après la pause et dit se souvenir avoir vu trois cartouches "factices" dans le barillet. "Il admet qu'il aurait dû toutes les vérifier mais ne l'a pas fait", écrit un enquêteur dans son rapport.

Or les perquisitions menées sur le tournage ont abouti à la saisie de 500 cartouches, factices ou à blanc, parmi lesquelles semblent aussi se trouver des munitions réelles, ce qui doit encore être confirmé par des analyses de police scientifique, a dit le shérif.

La balle mortelle, qui a fini sa course dans l'épaule du réalisateur Joel Souza, blessé lors du tir, va également être expertisée.

Les balles réelles sont totalement proscrites sur un tournage par les règles très strictes en vigueur dans l'industrie du cinéma, précisément pour éviter ce genre d'accident.

"Nous allons déterminer comment (ces munitions réelles) sont arrivées sur le tournage, pourquoi elles étaient là, parce qu'elles n'auraient pas dû s'y trouver", a souligné le shérif du comté de Santa Fe, Adan Mendoza.

Les enquêteurs n'y ont pas fait référence mais le site spécialisé The Wrap affirme, citant des sources proches du tournage, que certains membres de l'équipe avaient utilisé le revolver en cause pour tirer à balles réelles sur des canettes de bière quelques heures seulement avant l'accident.

La procureure Mary Carmack-Altwies a insisté sur le fait qu'il était trop tôt pour établir les responsabilités de chacun et formuler les accusations qui pourraient en découler.

"Nous ne pouvons pas dire s'il y a eu négligence et si oui de la part de qui, ni combien de personnes sont impliquées. Nous n'avons aucune certitude à ce stade", a-t-elle déclaré.

Des poursuites pénales contre Alec Baldwin "pas exclues"

Des poursuites pénales contre l'acteur Alec Baldwin, qui a tué accidentellement une directrice de la photographie sur le tournage d'un western la semaine dernière, ne sont pas exclues à ce stade, a déclaré mercredi la procureure chargée de l'enquête sur le tir mortel.

"Toutes les options sont sur la table à ce stade" et "personne n'est exclu" concernant d'éventuelles poursuites, a affirmé la procureure de Santa Fe, Mary Carmack-Altwies, lors d'une conférence de presse.

"C'est lui qui actionné l'arme", a relevé de son côté le shérif du comté de Santa Fe (Nouveau-Mexique), Adan Mendoza.

Des perquisitions menées au ranch de Bonanza Creek, où Halyna Hutchins a trouvé la mort le 21 octobre ont abouti à la saisie de 500 munitions, a précisé le shérif.

En l'attente des conclusions de la police scientifique, les enquêteurs pensent qu'il s'agit d'un mélange de cartouches factices, de cartouches à blanc et de munitions réelles.

"Nous allons déterminer comment (ces munitions réelles) sont arrivées sur le tournage, pourquoi elles étaient là, parce qu'elle n'auraient pas dû s'y trouver", a souligné M. Mendoza.

Les recommandations très strictes de l'industrie du cinéma en matière d'armes à feu interdisent la présence de balles réelles sur un tournage, précisément pour éviter ce genre d'accident.


Rubio promet un soutien "indéfectible" à Israël, avant une visite à Doha

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu visitent le Mur occidental, le lieu de prière le plus sacré du judaïsme, dans la vieille ville de Jérusalem. (AP)
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu visitent le Mur occidental, le lieu de prière le plus sacré du judaïsme, dans la vieille ville de Jérusalem. (AP)
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  • En visite à Jérusalem, le secrétaire d’État Marco Rubio a réaffirmé le soutien « indéfectible » des États-Unis à Israël dans sa guerre contre le Hamas à Gaza
  • Alors que les offensives israéliennes se poursuivent, causant de lourdes pertes civiles à Gaza, les critiques internationales s’intensifient

Jérusalem: Le secrétaire d'Etat Marco Rubio a promis lundi à Jérusalem le "soutien indéfectible" des Etats-Unis à Israël pour éliminer le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, à la veille d'un déplacement à Doha.

Durant la visite de M. Rubio, l'armée israélienne a poursuivi son offensive dans la bande de Gaza assiégée et affamée, la Défense civile locale faisant état d'au moins 49 morts, dont des enfants.

Lancée en riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, cette offensive a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste a pris le pouvoir en 2007.

Le déplacement de M. Rubio a coïncidé avec un sommet arabo-islamique à Doha, quelques jours après une attaque israélienne inédite le 9 septembre au Qatar contre des chefs du Hamas.

"Les habitants de Gaza méritent un avenir meilleur, mais cet avenir meilleur ne pourra commencer que lorsque le Hamas sera éliminé", a déclaré M. Rubio après une rencontre à Jérusalem avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

"Vous pouvez compter sur notre soutien indéfectible et notre engagement à voir cela se concrétiser", a-t-il ajouté.

M. Rubio se rend mardi au Qatar, en route pour Londres, afin de "réaffirmer le soutien total des Etats-Unis à la sécurité et la souveraineté du Qatar après l'attaque israélienne", selon le département d'Etat.

La frappe aérienne au Qatar, un médiateur entre Israël et le Hamas, a contrarié le président Donald Trump.

"Le Qatar a été un très grand allié. Israël et tous les autres, nous devons faire attention. Quand nous attaquons des gens, nous devons être prudents", a-t-il dit dimanche.

Malgré cette critique, M. Netanyahu a estimé que M. Trump était "le plus grand ami" qu'Israël ait jamais eu à la Maison Blanche.

- "Animaux barbares" -

Au sommet de Doha, l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, s'en est prix à Israël, l'accusant de "vouloir faire échouer les négociations" en vue d'un cessez-le-feu à Gaza et d'une libération des otages enlevés durant l'attaque du 7-Octobre.

Un communiqué final du sommet a appelé "tous les Etats à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël", alors que les six monarchies du Golfe ont appelé les Etats-Unis à "user de leur influence" pour contenir Israël.

A Jérusalem, M. Rubio s'est montré pessimiste quant à la possibilité d'une solution "diplomatique" à Gaza, qualifiant le Hamas d'"animaux barbares".

"Même si nous souhaitons vivement qu'il existe un moyen pacifique et diplomatique pour mettre fin (à la guerre) -et nous continuerons à explorer cette voie-, nous devons également nous préparer à la possibilité que cela ne se produise pas", a-t-il dit.

M. Rubio a aussi affiché la solidarité des Etats-Unis avec Israël avant un sommet coprésidé par la France et l'Arabie saoudite le 22 septembre à l'ONU, destiné à promouvoir la reconnaissance d'un Etat de Palestine, au côté d'Israël.

Une initiative largement symbolique dans la mesure où Israël s'oppose fermement à la création d'un tel Etat auquel aspirent les Palestiniens.

Les Etats-Unis sont également hostiles à cette démarche, qui selon M. Rubio, a "enhardi" le Hamas.

En soirée, le secrétaire d'Etat a rencontré à Jérusalem des familles d'otages, selon un responsable du département d'Etat. Sur les 251 personnes enlevées durant l'attaque du 7-Octobre, 47 sont encore retenues à Gaza, dont 25 décédées selon l'armée israélienne.

- "Un corps sans âme" -

Dans le territoire palestinien, la Défense civile a indiqué que plus de la moitié des 49 Palestiniens tués l'avaient été à Gaza-ville, où l'armée a intensifié ses attaques avec l'objectif de s'en emparer.

Compte-tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.

L'armée israélienne, qui présente Gaza-ville comme l'un des derniers bastions du Hamas dans le territoire palestinien, y a détruit plusieurs tours d'habitation en accusant le Hamas de s'y cacher.

Les Palestiniens continuent de fuir, en grand nombre, la ville et ses environs, qui comptaient un million d'habitants selon l'ONU.

"Je me sens comme un corps sans âme", dit Susan Annan, une Palestinienne qui habitait dans l'une de tours détruites. "Nous avons quitté notre maison avec seulement nos vêtements. Nous n'avons rien pu emporter."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire. L'ONU y a déclaré la famine, ce que Israël dément.


La flottille pour Gaza quitte la Tunisie, direction le territoire palestinien

Après plusieurs reports, la flottille internationale pour Gaza a quitté lundi la Tunisie pour mettre le cap sur le territoire palestinien assiégé par Israël, dans le but de "briser le blocus israélien" et d'ouvrir un "corridor" humanitaire. (AFP)
Après plusieurs reports, la flottille internationale pour Gaza a quitté lundi la Tunisie pour mettre le cap sur le territoire palestinien assiégé par Israël, dans le but de "briser le blocus israélien" et d'ouvrir un "corridor" humanitaire. (AFP)
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  • Une vingtaine de bateaux venus de Barcelone (Espagne) ont quitté Bizerte, les derniers étant partis à l'aube lundi, selon un photographe de l'AFP sur place
  • Yasemin Acar, du comité de coordination de la partie maghrébine de la flottille, a posté sur Instagram des images de bateaux tunisiens prenant aussi la mer ces dernières heures, avec le message "le blocus de Gaza doit cesser"

BIZERTE: Après plusieurs reports, la flottille internationale pour Gaza a quitté lundi la Tunisie pour mettre le cap sur le territoire palestinien assiégé par Israël, dans le but de "briser le blocus israélien" et d'ouvrir un "corridor" humanitaire.

"Nous essayons d'envoyer un message à la population de Gaza, (de lui dire) que le monde ne l'a pas oubliée", a dit à l'AFP la militante écologiste suédoise Greta Thunberg avant d'embarquer dans le port de Bizerte, dans le nord de la Tunisie.

"Lorsque nos gouvernements ne prennent pas leurs responsabilités, nous n'avons pas d'autre choix que de prendre les choses en main", a-t-elle ajouté.

Une vingtaine de bateaux venus de Barcelone (Espagne) ont quitté Bizerte, les derniers étant partis à l'aube lundi, selon un photographe de l'AFP sur place.

Yasemin Acar, du comité de coordination de la partie maghrébine de la flottille, a posté sur Instagram des images de bateaux tunisiens prenant aussi la mer ces dernières heures, avec le message "le blocus de Gaza doit cesser", "nous partons par solidarité, dignité et pour la justice".

Les embarcations arrivées d'Espagne s'étaient transférées à Bizerte après un séjour mouvementé à Sidi Bou Saïd, près de Tunis.

La "Global Sumud Flotilla", accueillie par des rassemblements de soutien, a indiqué que deux de ses bateaux avaient été visés par des attaques de drones deux nuits de suite la semaine passée, publiant des vidéos à l'appui. Après la deuxième annonce, les autorités tunisiennes ont dénoncé "une agression préméditée" et dit mener une enquête.

L'eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan qui, comme Greta Thunberg, avait été détenue à bord du "Madleen" lors d'une précédente traversée vers Gaza, a dit à l'AFP redouter "bien entendu" de nouvelles attaques, ajoutant: "on se prépare aux différents scénarios".

Selon elle, les personnalités les plus en vue - dont l'actrice française Adèle Haenel - ont été réparties entre les deux plus gros bateaux de coordination "de manière à équilibrer et (ne) pas concentrer toutes les personnalités visibles dans un seul et même bateau".

Le départ de Tunisie a été repoussé à plusieurs reprises en raison de motifs de sécurité, de retard dans les préparatifs pour certains bateaux et de la météo.

La Global Sumud Flotilla ("sumud" signifie "résilience" en arabe), qui comprend aussi des embarcations parties ces derniers jours de Corse (France), Sicile (Italie) et Grèce, avait initialement prévu d'atteindre le territoire palestinien à la mi-septembre, après deux tentatives bloquées par Israël en juin et juillet.

 


Les ministres du Groupe E3 condamnent les frappes israéliennes à Doha

Cette photo satellite obtenue le 10 septembre auprès de Planet Labs PBC et datée du 24 janvier 2025 montre le complexe qui abritait les membres du bureau politique du groupe militant palestinien Hamas et qui a été pris pour cible par une frappe israélienne le 9 septembre, dans la capitale du Qatar, Doha. (AFP)
Cette photo satellite obtenue le 10 septembre auprès de Planet Labs PBC et datée du 24 janvier 2025 montre le complexe qui abritait les membres du bureau politique du groupe militant palestinien Hamas et qui a été pris pour cible par une frappe israélienne le 9 septembre, dans la capitale du Qatar, Doha. (AFP)
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  • Selon eux, cette action militaire compromet également les négociations en cours visant à la libération des otages encore détenus et à la conclusion d’un accord de cessez-le-feu à Gaza
  • Les trois pays européens ont exprimé leur solidarité avec le Qatar, soulignant son rôle clé dans la médiation menée avec l’Égypte et les États-Unis entre Israël et le Hamas

PARIS: Les ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni ont condamné, dans une déclaration conjointe, les frappes israéliennes ayant visé Doha le 9 septembre. Ils estiment que ces attaques constituent une violation de la souveraineté du Qatar et représentent un risque d’escalade supplémentaire dans la région.

Selon eux, cette action militaire compromet également les négociations en cours visant à la libération des otages encore détenus et à la conclusion d’un accord de cessez-le-feu à Gaza. « Nous appelons toutes les parties à intensifier leurs efforts pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat », ont-ils insisté.

Les trois pays européens ont exprimé leur solidarité avec le Qatar, soulignant son rôle clé dans la médiation menée avec l’Égypte et les États-Unis entre Israël et le Hamas. Ils appellent les parties à « faire preuve de retenue » et à saisir l’opportunité de rétablir la paix.

Les ministres ont réaffirmé que la priorité devait rester la mise en place d’un cessez-le-feu permanent, la libération des otages et l’acheminement massif d’aide humanitaire à Gaza pour enrayer la famine. Ils demandent l’arrêt immédiat des opérations militaires israéliennes dans la ville de Gaza, dénonçant les déplacements massifs de civils, les pertes humaines et la destruction d’infrastructures vitales.

Ils exhortent par ailleurs à garantir aux Nations unies et aux ONG humanitaires un accès sûr et sans entrave à l’ensemble de la bande de Gaza, y compris dans le Nord.

Enfin, le Groupe E3 a rappelé sa condamnation « sans équivoque » des crimes commis par le Hamas, qualifié de mouvement terroriste, qui doit, selon eux, « libérer immédiatement et sans condition les otages, être désarmé et écarté définitivement de la gouvernance de la bande de Gaza ».