Netflix va projeter trois films dans des institutions françaises de la cinéphilie

L'actrice française et présidente de l'Institut Lumière Irene Jacob (à gauche) et le réalisateur et acteur français Alain Chabat (à droite) chantent ensemble sur scène lors de la cérémonie d'ouverture de la 13e édition du Festival du Film Lumière à Lyon, dans le centre-est de la France, le 9 octobre 2021. (Jeff Pachoud / AFP)
L'actrice française et présidente de l'Institut Lumière Irene Jacob (à gauche) et le réalisateur et acteur français Alain Chabat (à droite) chantent ensemble sur scène lors de la cérémonie d'ouverture de la 13e édition du Festival du Film Lumière à Lyon, dans le centre-est de la France, le 9 octobre 2021. (Jeff Pachoud / AFP)
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Publié le Vendredi 29 octobre 2021

Netflix va projeter trois films dans des institutions françaises de la cinéphilie

  • Le géant américain est déjà mécène, pour un montant non précisé, de la Cinémathèque Française, finançant la nouvelle restauration d'un film mythique, le "Napoléon" d'Abel Gance
  • L'événement est bien plus modeste que le "festival" que redoutaient les professionnels du cinéma dans le pays de l'"exception culturelle", alors que le secteur a été fragilisé par la crise

PARIS : Le géant américain de la vidéo en ligne Netflix va projeter en avant-première en France trois films qu'il a produit, dans deux institutions de la cinéphilie, la Cinémathèque de Paris et l'Institut Lumière à Lyon, a-t-il annoncé jeudi.

"La Main de Dieu", chronique de l'enfance du cinéaste italien Paolo Sorrentino, et "The Lost Daughter", première réalisation de l'actrice britannique Maggie Gyllenhaal, projetés en première mondiale lors de la prestigieuse Mostra de Venise, ainsi que "Don't Look Up: Déni Cosmique", une comédie avec Leonardo Di Caprio et Jennifer Lawrence, seront projetés en avant-première lors de son "Netflix film club" (7 au 14 décembre).

Six autres films déjà diffusés cette année sur la plateforme seront également projetés dans ce cadre.

L'événement est bien plus modeste que le "festival" que redoutaient les professionnels du cinéma dans le pays de l'"exception culturelle", alors que le secteur a été fragilisé par la crise. Depuis plusieurs jours, les organisations représentatives de la profession craignaient une entorse à la chronologie des médias, qui interdit en France aux films sortant en salles d'être diffusés simultanément sur d'autres canaux, pour préserver un réseau de cinémas unique au monde.

Ils craignaient aussi une concurrence frontale pour les sorties classiques en salles, dans un contexte économique difficile.

Finalement, le choix de séances dans des institutions non-commerciales dispense Netflix de demander une dérogation à la stricte chronologie des médias. Et le géant américain peut continuer de montrer sa bonne entente avec deux institutions de la cinéphilie, avec lesquels il travaillait déjà.

"Netflix a entendu les remarques de la profession et les arguments présentés, et ne va pas faire de concurrence à d'autres films dans des salles art et essai", s'est félicité le délégué général de la Fédération nationale des cinémas français (FNCF), Marc-Olivier Sebbag.

Le géant américain est déjà mécène, pour un montant non précisé, de la Cinémathèque Française, finançant la nouvelle restauration d'un film mythique, le "Napoléon" d'Abel Gance. Quant à l'Institut Lumière de Lyon (sud-est), Netflix y était encore présent en force cette année pour le Festival Lumière, avec quatre films et un Prix Lumière remis à Jane Campion, dont le dernier film a été produit par la plateforme.

Et le géant américain fait les yeux doux depuis des mois au cinéma français, montant des programmes de formation ou produisant les nouveaux films de Jean-Pierre Jeunet ou Dany Boon, peut continuer de montrer sa bonne entente avec deux institutions de la cinéphilie.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com