COP26 : Qu'attendre de la conférence de Glasgow sur le climat ?

Des manifestants participent à une marche pour le climat dans la ville côtière israélienne de Tel Aviv, appelant les dirigeants mondiaux à prendre des mesures pour inverser le changement climatique, le 29 octobre 2021, avant la COP 26 Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à Glasgow. (AFP)
Des manifestants participent à une marche pour le climat dans la ville côtière israélienne de Tel Aviv, appelant les dirigeants mondiaux à prendre des mesures pour inverser le changement climatique, le 29 octobre 2021, avant la COP 26 Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à Glasgow. (AFP)
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Publié le Dimanche 31 octobre 2021

COP26 : Qu'attendre de la conférence de Glasgow sur le climat ?

  • Le changement climatique est passé, au cours des trois dernières décennies, du statut de problème de faible importance et inconfortable à celui d'urgence mondiale
  • La dernière décennie est la plus chaude jamais enregistrée, et les gouvernements s'accordent à dire qu'une action collective urgente est nécessaire

Alors que des milliers d'activistes protestent à Glasgow pour faire pression sur les chefs d'État, et dans un contexte d'inquiétude croissante concernant l'impact du changement climatique d'origine humaine sur la planète, la conférence des Nations Unies sur le climat de cette année, la COP26, revêt une urgence particulière que l'ONU détaille pour le grand public sur son site https://www.un.org/fr/.

Cette année, les yeux du monde seront tournés vers les responsables politiques, les chefs d'État et les dizaines de milliers d'entreprises, d'activistes et de citoyens qui se rassemblent dans la ville écossaise de Glasgow pour parvenir à un accord sur la manière de faire face à une crise mondiale.

Dans un monde secoué par une pandémie, et alors que la fenêtre d'opportunité pour éviter une catastrophe climatique se referme rapidement, la Conférence des Nations Unies sur le climat, la COP26, démarre ce dimanche: un sommet tant attendu qui doit amener les États à décider quelle politique mettre en œuvre, au niveau mondial, pour atténuer les effets du réchauffement climatique.

« Un tournant pour l’humanité ». 

Ces dernières semaines, les dirigeants politiques et la société civile ont redoublé de qualificatifs, prouvant à quel point la 26e conférence des Nations unies sur le climat, est perçue comme un moment-décisif dans l’histoire des négociations climatiques.

Depuis près de trente ans, des délégations du monde entier se réunissent chaque année lors d’un sommet, sous l’égide de l’ONU, pour tenter de lutter contre le réchauffement climatique.

La 26e édition, la COP26, qui se tient à Glasgow (Ecosse) du 31 octobre au 12 novembre novembre pourrait entrainer des changements majeurs dans notre vie de tous les jours. Avec deux priorités pour les chefs d’État et de gouvernement : engager davantage d’efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et trouver l’argent promis pour aider les pays en voie de développement à faire face.

Qu'est-ce que la COP26 ?

La COP signifie Conférence des Parties. Établie par l'ONU, la COP1 a eu lieu en 1995 , il s'agira de la 26ème conférence des parties.

Pour cette conférence, 200 pays sont invités à présenter leurs plans de réduction des émissions d'ici 2030.

Ils ont tous accepté en 2015 de procéder à des changements pour maintenir le réchauffement de la planète "bien en deçà" de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels - et d'essayer de viser 1,5°C - afin d'éviter une catastrophe climatique.

C'est ce que l'on appelle l'accord de Paris, et cela signifie que les pays doivent continuer à réduire leurs émissions de manière plus importante jusqu'à atteindre un niveau net zéro en 2050. (avec un.org/fr/)

 

A quoi nous pouvons nous attendre: Plans de réduction des émissions

La plupart des pays présenteront leurs plans de réduction des émissions avant le début du sommet:

  • Abattre moins d'arbres

  • Un passage plus rapide aux voitures électriques

  • L'accélération de l'abandon progressif de l'énergie au charbon

  • Protéger davantage de personnes contre les effets du changement climatique, par exemple en finançant des systèmes de protection des côtes.

À la fin de la conférence, une forme de déclaration est attendue. Chaque pays devra la signer et elle pourrait comporter des engagements spécifiques.

La COP26: plus grande et importante conférence sur le climat de la planète.

En 1992, les Nations Unies ont organisé un événement majeur à Rio de Janeiro, le Sommet de la Terre, au cours duquel a été adoptée la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

Dans ce traité, les nations ont convenu de « stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère » afin d'empêcher toute interférence dangereuse de l'activité humaine sur le système climatique. Aujourd'hui, le traité compte 197 signataires.

Depuis 1994, date d'entrée en vigueur du traité, les Nations Unies réunissent chaque année la quasi-totalité des pays du monde pour des sommets mondiaux sur le climat ou « COP », qui signifie « Conférence des parties ».

L'Accord de Paris

Adopté en 2015, l'Accord de Paris a rassemblé tous les pays du monde qui ont accepté d'intensifier leurs efforts pour tenter de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C par rapport aux températures préindustrielles, et d'augmenter le financement de l'action climatique.

Ratifiés par 191 parties, ces accords confirment notamment l’objectif de maintenir le réchauffement climatique sous les 2°C et appellent à poursuivre les efforts pour limiter la température en deçà de 1,5°C. Il prévoit également la neutralité des émissions carbone pour 2050, sauf pour la Chine qui vise 2060.Paris a fixé l'objectif, à savoir limiter le réchauffement bien en dessous de deux degrés (idéalement 1,5), mais Glasgow est la dernière chance d'en faire une réalité.

Malgré les engagements nouveaux et actualisés pris par les pays avant la COP26, le monde reste sur la voie d'une augmentation dangereuse de la température mondiale d'au moins 2,7 °C au cours du siècle, même si les objectifs de Paris sont atteints.

Le changement climatique est passé, au cours des trois dernières décennies, du statut de problème de faible importance et inconfortable à celui d'urgence mondiale.

 

Ce que la COP26 espère réaliser

Selon l'hôte de la conférence, le Royaume-Uni, quatre points principaux seront abordés au cours de la conférence :

1. Passer à une économie durable et à zéro émission de carbone

Les pays devront accélérer l'élimination progressive du charbon, freiner la déforestation et accélérer le passage à des économies plus vertes.

2. S'adapter davantage pour protéger les communautés et les habitats naturels

Les pays déjà touchés par le changement climatique doivent protéger et restaurer les écosystèmes, ainsi que construire des défenses, des systèmes d'alerte et des infrastructures résilientes.

3. Mobiliser des ressources pour les communautés pauvres et marginalisées

Lors de la COP15, les nations riches ont promis de verser 100 milliards de dollars par an aux nations moins riches d'ici 2020 pour les aider à s'adapter au changement climatique et à atténuer la hausse des températures.

Cette promesse n'a pas été tenue, et la COP26 sera cruciale pour garantir les fonds.

4. Un travail commun

Il s'agit d'établir des collaborations entre les gouvernements, les entreprises et la société civile et, bien sûr, de finaliser le règlement de Paris pour rendre l'accord pleinement opérationnel.

Climat : alerte mondiale

L’urgence climatique n’a jamais été aussi globale, aiguë et visible. Partout dans le monde se multiplient des inondations, des ouragans, des incendies, ou encore des épisodes de sécheresse.

Le monde se réchauffe en raison des émissions de combustibles fossiles causées par l'homme.

La dernière décennie est la plus chaude jamais enregistrée, et les gouvernements s'accordent à dire qu'une action collective urgente est nécessaire.


Islamabad assure que le cessez-le-feu avec l'Afghanistan «tient»

Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères. (AFP)
Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères. (AFP)
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  • "Le cessez-le-feu tient mais toute provocation entraînera une riposte adaptée à la nature de la violation du cessez-le-feu"
  • Un nouveau cycle de discussions est prévu à Istanbul le 6 novembre pour tenter d'instaurer une trêve durable à la frontière entre les deux pays après des affrontements d'une ampleur inédite

ISLAMABAD: Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères.

"Le cessez-le-feu tient mais toute provocation entraînera une riposte adaptée à la nature de la violation du cessez-le-feu", a assuré Tahir Andrabi, porte-parole de ce ministère. Un nouveau cycle de discussions est prévu à Istanbul le 6 novembre pour tenter d'instaurer une trêve durable à la frontière entre les deux pays après des affrontements d'une ampleur inédite.

 


Soudan: le Conseil de sécurité de l'ONU condamne «l'assaut» des paramilitaires sur El-Facher

Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils". (AFP)
Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils". (AFP)
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  • Dans cette déclaration, le Conseil exprime sa "profonde inquiétude concernant l'escalade de la violence dans et autour d'El-Facher"
  • El-Facher, dernière grande ville du Darfour qui échappait au contrôle des Forces de soutien rapide (FSR), "déjà le théâtre de niveaux catastrophiques de souffrance humaine, a plongé dans un enfer encore plus noir"

NATIONS-UNIES: Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils".

Dans cette déclaration, le Conseil exprime sa "profonde inquiétude concernant l'escalade de la violence dans et autour d'El-Facher", dont les paramilitaires des Forces de soutien rapide viennent de prendre le contrôle, et condamne les "atrocités qu'auraient commises les FSR contre la population civile, y compris exécutions sommaires et détentions arbitraires".

El-Facher, dernière grande ville du Darfour qui échappait au contrôle des Forces de soutien rapide (FSR), "déjà le théâtre de niveaux catastrophiques de souffrance humaine, a plongé dans un enfer encore plus noir, avec des informations crédibles d'exécutions de masse" après l'entrée des paramilitaires, a dénoncé devant le Conseil de sécurité le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher.

"Nous ne pouvons pas entendre les cris, mais pendant que nous sommes assis ici, l'horreur se poursuit. Des femmes et des filles sont violées, des gens mutilés et tués, en toute impunité", a-t-il ajouté.

Mais "la tuerie n'est pas limitée au Darfour", a-t-il alerté, s'inquiétant notamment de la situation dans le Kordofan voisin.

"Des combats féroces au Kordofan-Nord provoquent de nouvelles vagues de déplacement et menacent la réponse humanitaire, y compris autour de la capitale El-Obeid".

Des informations font état "d'atrocités à large échelle commises par les Forces de soutien rapide à Bara, dans le Kordofan-Nord, après la récente prise de la ville", a également dénoncé Martha Ama Akyaa Pobee, sous-secrétaire générale de l'ONU chargée de l'Afrique.

"Cela inclut des représailles contre des soi-disant collaborateurs, souvent ethniquement motivées", a-t-elle déploré.

"Au moins 50 civils ont été tués ces derniers jours à Bara, à cause des combats et par des exécutions sommaires. Cela inclut l'exécution sommaire de cinq bénévoles du Croissant rouge", a-t-elle indiqué.

Le Kordofan "est probablement le prochain théâtre d'opérations militaires pour les belligérants", a-t-elle mis en garde.

"Des attaques de drones de la part des deux parties touchent de nouveaux territoires et de nouvelles cibles. Cela inclut le Nil Bleu, Khartoum, Sennar, le Kordofan-Sud et le Darfour-Ouest, ce qui laisse penser que la portée territoriale du conflit s'élargit", a ajouté la responsable onusienne.

Décrivant la situation "chaotique" à El-Facher où "personne n'est à l'abri", elle a d'autre part noté qu'il était difficile d'y estimer le nombre de victimes.

La guerre au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts, des millions de déplacés et provoqué la pire crise humanitaire actuelle, selon l'ONU.

Elle a été déclenchée en avril 2023 par une lutte de pouvoir entre deux anciens alliés: le général Abdel Fattah al-Burhane, commandant de l'armée et dirigeant de facto du Soudan depuis le coup d'Etat de 2021, et le général Mohamed Daglo, à la tête des FSR.


Ouragan Melissa: près de 50 morts dans les Caraïbes, l'aide afflue

Un homme passe devant les débris d'une maison endommagée après le passage de l'ouragan Melissa dans le village de Boca de Dos Rios, province de Santiago de Cuba, Cuba, le 30 octobre 2025. (AFP)
Un homme passe devant les débris d'une maison endommagée après le passage de l'ouragan Melissa dans le village de Boca de Dos Rios, province de Santiago de Cuba, Cuba, le 30 octobre 2025. (AFP)
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  • L’ouragan Melissa, le plus puissant à frapper la Jamaïque en près de 90 ans, a fait près de 50 morts en Haïti et en Jamaïque, laissant derrière lui des destructions massives et des centaines de milliers de sinistrés
  • L’aide internationale afflue vers les Caraïbes, avec des secours venus des États-Unis, du Venezuela, de la France et du Royaume-Uni, alors que les experts rappellent le rôle du réchauffement climatique dans l’intensification de ces catastrophes

CUBA: L'aide internationale afflue vendredi vers les Caraïbes dévastées par le passage de l'ouragan Melissa qui a fait près de 50 morts en Haïti et en Jamaïque.

Habitations en ruines, quartiers inondés et communications coupées... L'heure est à l'évaluation des dégâts causés par Melissa qui devrait désormais faiblir au dessus dans l'Atlantique nord après avoir passé les Bermudes.

Selon le Centre national américain des ouragans (NHC), les inondations devraient s'atténuer aux Bahamas, mais les crues pourraient demeurer à un niveau élevé à Cuba, en Jamaïque, en Haïti et en République dominicaine voisine.

Rendu plus destructeur par le réchauffement climatique, l'ouragan a été le plus puissant à toucher terre en 90 ans lorsqu'il a frappé la Jamaïque mardi en catégorie 5, la plus élevée sur l'échelle Saffir-Simpson, avec des vents d'environ 300 km/h.

"Le bilan confirmé est désormais de 19 morts" dont neuf à l'extrémité ouest de l'île, a déclaré jeudi soir la ministre jamaïcaine de l'Information Dana Morris Dixon, citée par les médias locaux.

De nombreux habitants n'ont toujours pas pu contacter leurs proches, ont expliqué les autorités. L'armée jamaïcaine s'emploie à dégager les routes bloquées, selon le gouvernement.

"Il y a eu une destruction immense, sans précédent, des infrastructures, des propriétés, des routes, des réseaux de communication et d'énergie", a déclaré depuis Kingston Dennis Zulu, coordinateur pour l'ONU dans plusieurs pays des Caraïbes. "Nos évaluations préliminaires montrent que le pays a été dévasté à des niveaux jamais vus auparavant".

- Melissa "nous a tués" -

A Haïti, pas directement touché par l'ouragan mais victime de fortes pluies, au moins 30 personnes, dont dix enfants, sont mortes, et 20 portées disparues, selon le dernier bilan des autorités communiqué jeudi. Vingt-trois de ces décès sont dus à la crue d'une rivière dans le sud-ouest du pays.

A Cuba, les communications téléphoniques et routières restent largement erratiques.

A El Cobre, dans le sud-ouest de l'île communiste, le son des marteaux résonne sous le soleil revenu: ceux dont le toit s'est envolé s'efforcent de réparer avec l'aide d'amis et de voisins, a constaté l'AFP.

Melissa "nous a tués, en nous laissant ainsi dévastés", a déclaré à l'AFP Felicia Correa, qui vit dans le sud de Cuba, près d'El Cobre. "Nous traversions déjà d'énormes difficultés. Maintenant, évidement, notre situation est bien pire."

Quelques 735.000 personnes avaient été évacuées, selon les autorités cubaines.

- Secouristes -

L'aide promise à l'internationale s'achemine dans la zone dévastée.

Les États-Unis ont mobilisé des équipes de secours en République dominicaine, en Jamaïque et aux Bahamas, selon un responsable du département d'État. Des équipes étaient également en route vers Haïti.

Le secrétaire d'État Marco Rubio a également indiqué que Cuba, ennemi idéologique, est inclus dans le dispositif américain.

Le Venezuela a envoyé 26.000 tonnes d'aide humanitaire à son allié cubain.

Le président du Salvador Nayib Bukele a annoncé sur X envoyer vendredi "trois avions d'aide humanitaire en Jamaïque" avec "plus de 300 secouristes" et "50 tonnes" de produits vitaux.

Kits de première nécessité, unités de traitement de l'eau: la France prévoit de livrer "dans les prochains jours" par voie maritime une cargaison d'aide humanitaire d'urgence en Jamaïque, selon le ministère des Affaires étrangères.

Le Royaume-Uni a débloqué une aide financière d'urgence de 2,5 millions de livres (2,8 millions d'euros) pour les pays touchés.

Le changement climatique causé par les activités humaines a rendu l'ouragan plus puissant et destructeur, selon une étude publiée mardi par des climatologues de l'Imperial College de Londres.

"Chaque désastre climatique est un rappel tragique de l'urgence de limiter chaque fraction de degré de réchauffement, principalement causé par la combustion de quantités excessives de charbon, de pétrole et de gaz", a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif de l'ONU chargé du changement climatique, alors que la grande conférence climatique des Nations unies COP30 s'ouvre dans quelques jours au Brésil.

Avec le réchauffement de la surface des océans, la fréquence des cyclones (ou ouragans ou typhons), les plus intenses augmente, mais pas leur nombre total, selon le groupe d'experts du climat mandatés par l'ONU, le Giec.