Des récitals en immersion, grâce à un piano connecté

Le pianiste de concert chinois Lang Lang joue sur le piano mécanique haute résolution Steinway & Sons Spirio à Paris le 27 octobre 2021. Le piano mécanique haute résolution Spirio permet à un auditeur de profiter d'un enregistrement de grands pianistes avec une précision similaire à une performance en direct. (Joel Saget / AFP)
Le pianiste de concert chinois Lang Lang joue sur le piano mécanique haute résolution Steinway & Sons Spirio à Paris le 27 octobre 2021. Le piano mécanique haute résolution Spirio permet à un auditeur de profiter d'un enregistrement de grands pianistes avec une précision similaire à une performance en direct. (Joel Saget / AFP)
Short Url
Publié le Dimanche 31 octobre 2021

Des récitals en immersion, grâce à un piano connecté

  • Un système d’électro-aimants activent des pistons sous le clavier, mettant en mouvement les touches pour reproduire l'interprétation du pianiste
  • "L'intérêt pour moi, c'est de pouvoir étudier comment Horowitz ou Glenn Gould interprétaient tel morceau, rien qu'en regardant les touches et les pédales", explique Lang Lang

PARIS : C'est un peu comme un hologramme musical: connecté à une tablette, le piano Spirio peut jouer des enregistrements tout seul, avec une acoustique haute définition telle qu'on se croirait à un concert en direct de Rubinstein ou d'Adele.

Dans le salon d'exposition parisien de Steinway & Sons -le fabricant de pianos qui a mis au point cette technologie- trônent deux modèles du piano dernière génération.

On sélectionne "La Lettre à Elise" de Beethoven, interprétée par le pianiste star Lang Lang. Dès les premières notes, les touches du piano, connecté à la tablette, s'activent pour répliquer le morceau, en respectant à la lettre le jeu de l'artiste.

"Il y a quelques années, je pensais qu'il était impossible de parvenir à une reproduction du son à 100%", confie Lang Lang, présent pour l'expérience. "Au début du processus de fabrication, j'avais essayé de tendre des pièges au piano en essayant de petites nuances, et ça les reproduisait", s'enthousiasme-t-il.

Un système d’électro-aimants activent des pistons sous le clavier, mettant en mouvement les touches pour reproduire l'interprétation du pianiste.

Un piano qui joue tout seul, ce n'est pas nouveau: le premier piano mécanique automatique date du XIXe siècle et on en trouve dans les westerns spaghetti ou dans les aéroports. 

Mais ici, le but recherché est "d'aller technologiquement plus loin que le disque" en reproduisant exactement les phrasés, les fortissimos ou encore le jeu de pédales, explique Enzo Ungauer, directeur marketing de Steinway.

Sur le marché, le système le plus courant dispose de 127 nuances par touche. La technologie Spirio, elle, en a 1.020.

Avec la pandémie, la maison Steinway, fondée en 1853 et siégeant à New York, a constaté un intérêt accru pour le modèle Spirio qui représente déjà un tiers des pianos fabriqués.

Des mélomanes, pianistes amateurs et beaucoup de professionnels figurent parmi la clientèle de ce piano intelligent, qui coûte entre 130.000 et 230.000 euros.

Ce n'est pas la musique classique mais la pop qui vient en tête des plus de 4.000 morceaux du catalogue Spirio, où on retrouve aussi bien des enregistrements de Horowitz que de Billie Eilish.

En plus de cette reproduction haute définition, un modèle spécial permet aux pianistes et compositeurs de s'enregistrer grâce à des capteurs laser intégrés, puis de se réécouter et d'éditer leur interprétation.

Autre valeur ajoutée: ressusciter le patrimoine de grands pianistes aujourd’hui décédés, grâce à un logiciel qui permet d’échantillonner les enregistrements vidéos ou audios.

"L'intérêt pour moi, c'est de pouvoir étudier comment Horowitz ou Glenn Gould interprétaient tel morceau, rien qu'en regardant les touches et les pédales", explique Lang Lang.

Si le but est "l'immersion totale", "comme si Lang Lang jouait chez nous", Steinway balaie rapidement l'idée qu'une telle performance puisse se substituer à un concert en direct.

"La magie d'un concert dans une salle, ça, c'est impossible à reproduire", souligne M. Ungauer.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
Short Url
  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.