Elizabeth II aperçue au volant d'une voiture, des images rassurant sur son état de santé

Sur cette photo d'archive prise le 6 octobre 2021, la reine Elizabeth II rencontre des représentants du Royal Regiment of Canadian Artillery pour marquer le 150e anniversaire de la fondation des batteries A et B, au château de Windsor (Photo, AFP)
Sur cette photo d'archive prise le 6 octobre 2021, la reine Elizabeth II rencontre des représentants du Royal Regiment of Canadian Artillery pour marquer le 150e anniversaire de la fondation des batteries A et B, au château de Windsor (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 01 novembre 2021

Elizabeth II aperçue au volant d'une voiture, des images rassurant sur son état de santé

Sur cette photo d'archive prise le 6 octobre 2021, la reine Elizabeth II rencontre des représentants du Royal Regiment of Canadian Artillery pour marquer le 150e anniversaire de la fondation des batteries A et B, au château de Windsor (Photo, AFP)
  • Des photos publiées dans la presse britannique montrent la monarque de 95 ans seule à bord du véhicule, une Jaguar verte, portant des lunettes de soleil et un foulard sur ses cheveux
  • Sur avis de ses médecins, la souveraine doit renoncer à tout déplacement officiel pendant au moins deux semaines

LONDRES: La reine Elizabeth II, dont l'état de santé inquiète dernièrement les Britanniques, a été photographiée au volant d'une voiture sur ses terres du château de Windsor, où elle se repose sur les conseils de ses médecins.  

Des photos publiées dans la presse britannique montrent la monarque de 95 ans seule à bord du véhicule, une Jaguar verte, portant des lunettes de soleil et un foulard sur ses cheveux.  

La reine a été mise au repos le 20 octobre, au lendemain d'une réception au château de Windsor où elle était apparue devisant avec son Premier ministre Boris Johnson et l'homme d'affaires américain Bill Gates.  

Sur avis de ses médecins, la souveraine doit renoncer à tout déplacement officiel pendant au moins deux semaines, a annoncé vendredi soir le palais de Buckingham.  

Elle pourra néanmoins continuer à mener des « tâches légères », y compris des audiences en visioconférence, a précisé le palais.  

Sa dernière apparition aux yeux du public remontait à jeudi, lorsqu'elle avait remis pendant une audience par visioconférence la médaille d'or de la poésie au poète anglais David Constantine. Une vidéo de 24 secondes diffusée par le palais la montre souriante, discutant par écrans interposés avec le poète.  

Elizabeth II, dont l'époux, le prince Philip, est décédé en avril à l'âge de 99 ans, a été vue récemment en train de marcher avec une canne, une première depuis 2004.  

Boris Johnson, qui s'entretient avec elle chaque semaine, a néanmoins assuré lors d'une interview samedi que la cheffe d’État était « en très bonne forme » et qu'elle devait « simplement suivre les conseils de ses médecins et prendre du repos ».  

La reine a ainsi renoncé à se rendre à la conférence sur le climat de l'ONU, la COP 26, qui se déroule pendant deux semaines à Glasgow.  

Elle doit aussi annuler sa participation au festival du souvenir le 13 novembre, qui rend hommage aux soldats britanniques et du Commonwealth, mais elle « garde la ferme intention » d'être présente à l'événement qui marque le dimanche du souvenir le lendemain autour du cénotaphe à Londres, précise le communiqué royal publié vendredi. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.