L'Arabie saoudite célèbre la Journée mondiale des villes

L'ONU choisit chaque année un thème général pour la Journée mondiale des villes ainsi qu’un thème secondaire différent. (Shutterstock)
L'ONU choisit chaque année un thème général pour la Journée mondiale des villes ainsi qu’un thème secondaire différent. (Shutterstock)
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Publié le Lundi 01 novembre 2021

L'Arabie saoudite célèbre la Journée mondiale des villes

L'ONU choisit chaque année un thème général pour la Journée mondiale des villes ainsi qu’un thème secondaire différent. (Shutterstock)
  • En 2021, l’ONU a choisi le thème «Adapter les villes à la résilience climatique» pour la Journée mondiale des villes
  • La célébration de cette journée coïncide avec les progrès constants de Riyad, qui est devenue la troisième ville la plus intelligente parmi les capitales des pays du G20

DJEDDAH: L'Arabie saoudite célèbre la Journée mondiale des villes, renforçant la coopération entre les pays pour relever les défis de l'urbanisation dans les villes et faire prendre conscience des succès et des défis du développement durable urbain. 

C’est une résolution de l'Assemblée générale de l’ONU qui a institué la Journée mondiale des villes le 27 décembre 2013, faisant du 31 octobre une date pour promouvoir et agir sur l'urbanisation durable. La première célébration de cette journée a eu lieu à Shanghai, en Chine, en 2014. 

Le Royaume, via sa Vision 2030, fait des réformes en accord avec le désir de la communauté internationale d’étendre l'urbanisme dans le monde. Il fait avancer la coopération visant à exploiter les opportunités et à relever les défis urbains. 

EN BREF

Une résolution de l'Assemblée générale de l’ONU a institué la Journée mondiale des villes le 27 décembre 2013, fixant le 31 octobre pour promouvoir et motiver l'action sur le concept d'urbanisation durable. La première célébration de cette journée a eu lieu à Shanghai, en Chine, en 2014. 

L'ONU choisit chaque année un thème général pour la Journée mondiale des villes, ainsi qu’un thème secondaire différent, pour valoriser les succès de l'urbanisation ou relever les défis spécifiques qui en découlent. Cette année, elle a choisi le thème «Adapter les villes à la résilience climatique», qui s'inscrit dans le cadre du programme «Une ville meilleure, une vie meilleure». 

L'urbanisation pose de nombreux défis sur le long terme sur l'environnement, le changement climatique, les infrastructures, les services de base, la sécurité alimentaire, la santé, l'éducation, les emplois décents, la sécurité, ainsi que les ressources naturelles. 

La Journée mondiale des villes coïncide avec les progrès constants de Riyad, qui est devenue la troisième ville la plus intelligente parmi les capitales des pays du G20, avançant de 23 rangs par rapport à l'année dernière sur l'indice 2021 des villes intelligentes de l'Institute for Management Development. 

C'est le résultat des améliorations de la capitale du Royaume, selon 34 indicateurs pris en compte. La capitale saoudienne a surclassé de grandes villes telles que Los Angeles, Madrid, Hong Kong et Paris. Les progrès de Riyad la placent en seconde position des pays du G20, après la capitale sud-coréenne, Séoul, et en font la troisième au monde. 

Médine est la seconde ville saoudienne à figurer dans l'indice après Riyad. Elle se classe à la 73ᶱ place mondiale et en quatrième position dans le monde arabe. 

Ces bonds ont été réalisés avec la transformation numérique, les données et l'intelligence artificielle dans les villes de Riyad et de Médine, dans le but d’assurer le bien-être des résidents et des visiteurs. Les deux cités ont adopté les dernières technologies et solutions numériques, et ont fait d’importants progrès en termes de rapidité et de la flexibilité dans le traitement des opérations administratives numériques, les services d'identité numériques, la facilité de création d'entreprises et la réduction des délais d'attente.  

Les applications et plates-formes gouvernementales ont amélioré l'accès à l'information et à la réalisation des transactions, et ont joué un rôle important dans l'amélioration des indicateurs de santé et de sécurité, en particulier pendant la pandémie de la Covid-19. 

Ce succès confirme également les efforts des secteurs gouvernementaux dans la fourniture d'infrastructures avancées, d'applications intelligentes et la mise en œuvre de projets de développement. Les villes offrent à leurs résidents et visiteurs un haut niveau de luxe et de qualité de vie. 

Les villes intelligentes contribuent au développement de nombreux secteurs vitaux, notamment le secteur des transports intelligents, grâce à des logiciels de planification de voyages et des réservations pour les systèmes de transport public.  

L'économie innovante se base sur des logiciels de pointe qui contribuent au développement de nombreux secteurs tels que la logistique, la livraison et les services de support communs. Elle repose également sur la création des plates-formes interactives avec la population pour identifier ses besoins et ses aspirations et interagir avec elle de manière transparente, la plaçant au centre de l'attention des agences étatiques, tout en facilitant l'accès des services aux citoyens. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Négociations de paix au Soudan: le chef de l'armée prêt à «collaborer» avec Trump

Le chef de l'armée soudanaise et dirigeant de facto du pays, le général Abdel Fattah al-Burhane, s'est dit prêt à collaborer avec le président américain Donald Trump, au moment où les négociations pour un cessez-le-feu menées par les Etats-Unis sont à l'arrêt. (AFP)
Le chef de l'armée soudanaise et dirigeant de facto du pays, le général Abdel Fattah al-Burhane, s'est dit prêt à collaborer avec le président américain Donald Trump, au moment où les négociations pour un cessez-le-feu menées par les Etats-Unis sont à l'arrêt. (AFP)
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  • Le général al-Burhane "a affirmé la volonté du Soudan de travailler avec le président Trump, son secrétaire d'État (Marco Rubio) et son envoyé pour la paix au Soudan (Massad Boulos)"
  • Ce voyage était destiné à discuter de l'initiative présentée par le dirigeant saoudien au président américain lors d'une récente visite officielle à Washington, selon une source gouvernementale soudanaise

PORT-SOUDAN: Le chef de l'armée soudanaise et dirigeant de facto du pays, le général Abdel Fattah al-Burhane, s'est dit prêt à collaborer avec le président américain Donald Trump, au moment où les négociations pour un cessez-le-feu menées par les Etats-Unis sont à l'arrêt.

Le général al-Burhane "a affirmé la volonté du Soudan de travailler avec le président Trump, son secrétaire d'État (Marco Rubio) et son envoyé pour la paix au Soudan (Massad Boulos)", a déclaré le ministère des Affaires étrangères pro-armée dans un communiqué publié à l'issue d'un déplacement officiel à Ryad, à l'invitation du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.

Ce voyage était destiné à discuter de l'initiative présentée par le dirigeant saoudien au président américain lors d'une récente visite officielle à Washington, selon une source gouvernementale soudanaise.

Les négociations de paix menées par les Etats-Unis avec le groupe de médiateurs du Quad (réunissant Egypte, Arabe Saoudite et Emirats) sont à l'arrêt depuis que le général al-Burhane a affirmé que la dernière proposition de trêve transmise par M. Boulos était "inacceptable", sans préciser pourquoi.

Le militaire avait alors fustigé une médiation "partiale" et reproché à l'émissaire américain de reprendre les éléments de langage des Emirats, accusés d'armer les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).

Abou Dhabi nie régulièrement fournir des armes, des hommes et du carburant aux FSR, malgré des preuves fournies par des rapports internationaux et enquêtes indépendantes.

De leur côté, les FSR ont annoncé qu'ils acceptaient la proposition de trêve mais les attaques sur le terrain n'ont pas pour autant cessé au Kordofan, région au coeur de combats intenses.

Pour l'instant, aucune nouvelle date de négociations n'a été fixée, que ce soit au niveau des médiateurs du Quad ou de l'ONU qui essaie parallèlement d'organiser des discussions entre les deux camps.

Le Soudan est déchiré depuis avril 2023 par une guerre opposant l'armée, qui contrôle le nord et l'est du pays - aux FSR, dominantes dans l'ouest et certaines zones du sud.

Depuis la prise du dernier bastion de l'armée dans la vaste région voisine du Darfour, les combats se sont intensifiés dans le sud du pays, au Kordofan, région fertile, riche en pétrole et en or, charnière pour le ravitaillement et les mouvements de troupes.

Le conflit, entré dans sa troisième année, a fait plusieurs dizaines de milliers de morts, déraciné des millions de personnes et provoqué ce que l'ONU qualifie de "pire crise humanitaire au monde".

 


Le prince héritier saoudien rencontre le chef du conseil de transition soudanais pour discuter de la sécurité et de la stabilité

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a rencontré lundi à Riyad Abdel Fattah Al-Burhan pour discuter des derniers développements au Soudan et des efforts visant à rétablir la sécurité et la stabilité dans le pays. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a rencontré lundi à Riyad Abdel Fattah Al-Burhan pour discuter des derniers développements au Soudan et des efforts visant à rétablir la sécurité et la stabilité dans le pays. (SPA)
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  • La réunion a eu lieu au palais Al-Yamamah, où le prince héritier s'est entretenu avec le président du Conseil de souveraineté transitoire du Soudan et sa délégation
  • Au cours des entretiens, les deux parties ont passé en revue la situation au Soudan, ses implications régionales et les efforts visant à assurer la sécurité et la stabilité dans le contexte de la crise persistante que traverse le pays

RIYADH : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a rencontré Abdel Fattah Al-Burhan à Riyad lundi pour discuter des derniers développements au Soudan et des efforts visant à restaurer la sécurité et la stabilité dans le pays, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

La réunion a eu lieu au palais Al-Yamamah, où le prince héritier s'est entretenu avec le président du Conseil de souveraineté transitoire du Soudan et sa délégation.

Au cours des entretiens, les deux parties ont passé en revue la situation au Soudan, ses implications régionales et les efforts visant à assurer la sécurité et la stabilité dans le contexte de la crise persistante que traverse le pays, a ajouté SPA.

Le ministre saoudien de la défense, le prince Khalid ben Salmane, le ministre des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, le ministre d'État et conseiller à la sécurité nationale, Musaed bin Mohammed Al-Aiban, le ministre des finances, Mohammed Al-Jadaan, et l'ambassadeur saoudien au Soudan, Ali Hassan Jaafar, ont également assisté à la réunion.


Cisjordanie: 25 immeubles d'habitation menacés de destruction dans un camp de réfugiés

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  • "Nous avons été informés par la coordination militaire et civile que l'occupation (Israël, NDLR) procédera à la démolition de 25 bâtiments le jeudi 18 décembre"
  • "Il n'y a aucune nécessité militaire à mener ces démolitions", a affirmé à l'AFP Roland Friedrich, responsable de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) en Cisjordanie

TULKAREM: L'armée israélienne va démolir 25 immeubles d'habitation du camp de réfugiés de Nour Chams, dans le nord de la Cisjordanie, ont indiqué lundi à l'AFP des responsables locaux.

Abdallah Kamil, le gouverneur de Tulkarem où se situe le camp, a déclaré à l'AFP avoir été informé par le Cogat --l'organisme du ministère de la Défense israélien supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens-- que les démolitions interviendraient d'ici la fin de la semaine.

"Nous avons été informés par la coordination militaire et civile que l'occupation (Israël, NDLR) procédera à la démolition de 25 bâtiments le jeudi 18 décembre", a indiqué à l'AFP Faisal Salama, responsable du comité populaire du camp de Tulkarem, proche de celui de Nour Chams, précisant qu'une centaine de familles seraient affectées.

Le Cogat n'a pas répondu dans l'immédiat aux sollicitations de l'AFP, l'armée israélienne indiquant se renseigner.

"Il n'y a aucune nécessité militaire à mener ces démolitions", a affirmé à l'AFP Roland Friedrich, responsable de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) en Cisjordanie.

Il estime qu'elles s'inscrivent "dans une stratégie plus large visant à modifier la géographie sur le terrain", qualifiant la situation de "tout simplement inacceptable".

"Crise" 

La Cisjordanie est occupée par Israël depuis 1967.

Début 2025, l'armée israélienne y a lancé une vaste opération militaire visant selon elle à éradiquer des groupes armés palestiniens, en particulier dans les camps de réfugiés du nord, comme ceux de Jénine, Tulkarem et Nour Chams.

Au cours de cette opération, l'armée a détruit des centaines de maisons dans les camps, officiellement pour faciliter le passage des troupes.

Selon M. Friedrich, environ 1.600 habitations ont été totalement ou partiellement détruites dans les camps de la région de Tulkarem, entraînant "la crise de déplacement la plus grave que la Cisjordanie ait connue depuis 1967".

Lundi, une vingtaine de résidents de Nour Chams, tous déplacés, ont manifesté devant des véhicules militaires blindés bloquant l'accès au camp, dénonçant les ordres de démolition et réclamant le droit de rentrer chez eux.

"Toutes les maisons de mes frères doivent être détruites, toutes! Et mes frères sont déjà à la rue", a témoigné Siham Hamayed, une habitante.

"Personne n'est venu nous voir ni ne s'est inquiété de notre sort", a déclaré à l'AFP Aïcha Dama, une autre résidente dont la maison familiale de quatre étages, abritant environ 30 personnes, figure parmi les bâtiments menacés.

Disparaître 

Fin novembre, l'ONG Human Rights Watch a indiqué qu'au moins 32.000 personnes étaient toujours déplacées de chez elles dans le cadre de cette opération.

Comme des dizaines d'autres, le camp de Nour Chams a été établi au début des années 1950, peu après la création d'Israël en 1948, lorsque des centaines de milliers de Palestiniens ont fui ou été expulsés de leurs foyers.

Avec le temps, ces camps se sont transformés en quartiers densément peuplés, où le statut de réfugié se transmet de génération en génération.

De nombreux habitants ont affirmé à l'AFP ces derniers mois qu'Israël cherchait à faire disparaître les camps, en les transformant en quartiers des villes qu'ils jouxtent, afin d'éliminer la question des réfugiés.

Nour Chams a longtemps été un lieu relativement paisible où vivaient dans des maisons parfois coquettes des familles soudées entre elles.

Mais depuis quelques années, des mouvements armés s'y sont implantés sur fond de flambées de violence entre Palestiniens et Israéliens et de précarité économique.