Les Sud-Africains aux urnes pour voter... et se faire vacciner

Plus de 26 millions de Sud-Africains étaient appelés depuis 05H00 GMT à choisir leurs représentants dans quelque 250 municipalités (AFP)
Plus de 26 millions de Sud-Africains étaient appelés depuis 05H00 GMT à choisir leurs représentants dans quelque 250 municipalités (AFP)
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Publié le Lundi 01 novembre 2021

Les Sud-Africains aux urnes pour voter... et se faire vacciner

  • Dans certains endroits, les files d'attente pour le vaccin étaient aussi longues que celles aux bureaux de vote
  • Avec plus de 2,9 millions de cas dont 89 000 décès, l'Afrique du Sud est officiellement le pays africain le plus touché par le virus

SOWETO: Un vote, un vaccin: l'Afrique du Sud, en retard dans sa campagne d'immunisation contre le Covid-19, a profité lundi des élections locales pour inoculer des doses dans des cliniques éphémères installées près des bureaux de vote.

Plus de 26 millions de Sud-Africains étaient appelés depuis 05H00 GMT à choisir leurs représentants dans quelque 250 municipalités. Un scrutin à hauts risques pour le parti au pouvoir depuis la fin de l'apartheid, le Congrès national africain (ANC), qui pourrait pour la première fois passer sous la barre des 50% des voix. 

Sous une tente installée bien en vue depuis les isoloirs d'un bureau de vote du township de Soweto, dans la banlieue de Johannesburg, Jabulani Twala s'est fait vacciner avant d'aller mettre son bulletin dans l'urne, malgré des appréhensions.

"Les gens m'ont dit que je mourrais du vaccin, que je deviendrais stérile et qu'on m'implanterait une puce électronique", raconte cet agent de sécurité de 47 ans. D'abord en difficulté pour se fournir en vaccins, l'Afrique du Sud fait désormais face aux réticences d'une partie de la population. 

Un millier de cliniques comme celle-ci ont été installées près des 23 000 bureaux de vote à travers le pays, ciblant des quartiers où le recours à la vaccination est faible.

Dans certains endroits, les files d'attente pour le vaccin étaient aussi longues que celles aux bureaux de vote, selon un journaliste de l'AFP. 

"D'habitude, nous vaccinons 300 personnes par jour ici, mais aujourd'hui nous avons connu un afflux", s'est félicitée Anne Simango, infirmière à la clinique éphémère de Soweto.

Masego Molebatsina, étudiante de 19 ans, a elle aussi profité de ces installations pour se faire vacciner. Mais "je ne voterai pas, c'est une perte de temps", assène-t-elle. Le vaccin, en revanche, "sauve des vies", dit-elle.

Avec plus de 2,9 millions de cas dont 89 000 décès, l'Afrique du Sud est officiellement le pays africain le plus touché par le virus. 

Environ 31% de la population adulte est entièrement vaccinée à ce jour et le pays a commencé à vacciner les enfants à partir de douze ans. Les autorités ont pour objectif d'immuniser les deux tiers de la population de 59 millions d'ici janvier.

L'OMS a prévenu la semaine dernière que sauf accélération significative, seulement cinq pays africains (Seychelles, île Maurice, Maroc, Tunisie, Cap-Vert) atteindront l'objectif fixé au niveau mondial de 40% des populations vaccinées à la fin de l'année.


Trump dit que Washington et Téhéran «se rapprochent» d'un accord sur le nucléaire iranien

Le président américain Donald Trump a affirmé mercredi à Doha que Washington et Téhéran "se rapproch(ai)ent" d'un accord sur le dossier du nucléaire iranien, exprimant son optimisme quant à la possibilité d'éviter des frappes militaires sur les sites iraniens. (AFP)
Le président américain Donald Trump a affirmé mercredi à Doha que Washington et Téhéran "se rapproch(ai)ent" d'un accord sur le dossier du nucléaire iranien, exprimant son optimisme quant à la possibilité d'éviter des frappes militaires sur les sites iraniens. (AFP)
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  • "On ne va pas faire de poussière nucléaire en Iran", a affirmé Donald Trump depuis le Qatar, deuxième étape, après Ryad, d'une tournée dans le Golfe qu'il devrait conclure aux Emirats arabes unis.
  • Les prix du pétrole ont immédiatement chuté après les déclarations de Donald Trump, qui a dit fonder son optimisme sur de nouvelles déclarations en provenance d'Iran.

DOHA: Le président américain Donald Trump a affirmé mercredi à Doha que Washington et Téhéran "se rapproch(ai)ent" d'un accord sur le dossier du nucléaire iranien, exprimant son optimisme quant à la possibilité d'éviter des frappes militaires sur les sites iraniens.

"On ne va pas faire de poussière nucléaire en Iran", a affirmé Donald Trump depuis le Qatar, deuxième étape, après Ryad, d'une tournée dans le Golfe qu'il devrait conclure aux Emirats arabes unis.  "Je pense qu'on se rapproche de la conclusion d'un accord", a-t-il ajouté.

Les prix du pétrole ont immédiatement chuté après les déclarations de Donald Trump, qui a dit fonder son optimisme sur de nouvelles déclarations en provenance d'Iran. "Vous avez probablement lu aujourd'hui l'article concernant l'Iran. Ils ont en quelque sorte accepté les conditions", a déclaré Trump.

Le président de la première puissance mondiale n'a pas précisé à quel article il faisait référence.

Mercredi, Ali Shamkhani, conseiller du guide suprême iranien Ali Khamenei, a toutefois déclaré à la chaîne américaine NBC News que l'Iran était prêt à accepter un accord avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire, en échange d'une levée immédiate des sanctions.

Selon le site de NBC News, Ali Shamkhani a affirmé que l'Iran s'engagerait à ne jamais fabriquer d'armes nucléaires, à se débarrasser de ses stocks d'uranium hautement enrichi, à n'enrichir l'uranium qu'aux niveaux nécessaires à un usage civil et à autoriser des inspecteurs internationaux à superviser le processus en échange de la levée immédiate de toutes les sanctions économiques à l'encontre de la République islamique.

L'Iran devrait "dire un grand merci" à l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, qui a exhorté le président américain à éviter une action militaire contre le grand voisin de son pays, a ajouté M. Trump.

"L'Iran a beaucoup de chance d’avoir l’émir, car il se bat réellement pour eux. Il ne veut pas que nous infligions un coup violent à l'Iran", a affirmé le président américain.

Donald Trump a opté pour la voie diplomatique avec l'Iran, dans un contexte de menaces israéliennes de frapper des sites nucléaires en Iran, son ennemi juré.


Trump appelle à l'application des sanctions contre l'Iran en pleine négociations sur le nucléaire

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  • "J'exhorte fermement toutes les nations à se joindre à nous pour appliquer pleinement et totalement les sanctions que je viens d'imposer à l'Iran", a poursuivi le président de la première puissance mondiale
  • Il n'est pas clair à quelles sanctions M. Trump faisait référence en parlant de celles qu'il venait "d'imposer", mais l'administration américaine a récemment sanctionné plusieurs entités liées à l'industrie pétrolière et au programme nucléaire iraniens

RIYAD: Le président américain Donald Trump a appelé mercredi à une application stricte des sanctions américaines visant l'Iran, tout en affirmant espérer parvenir à un accord sur le dossier du nucléaire iranien, dans un contexte d'opposition croissante des Etats-Unis à l'enrichissement de l'uranium par Téhéran.

"Je veux conclure un accord avec l'Iran. Je veux faire quelque chose, si c'est possible", a déclaré Donald Trump pendant un sommet réunissant les six pays du Conseil de Coopération du Golfe à Ryad.

"J'exhorte fermement toutes les nations à se joindre à nous pour appliquer pleinement et totalement les sanctions que je viens d'imposer à l'Iran", a poursuivi le président de la première puissance mondiale.

Il n'est pas clair à quelles sanctions M. Trump faisait référence en parlant de celles qu'il venait "d'imposer", mais l'administration américaine a récemment sanctionné plusieurs entités liées à l'industrie pétrolière et au programme nucléaire iraniens.

Pendant le premier mandat de Donald Trump, les Etats-Unis se sont retirés en 2018 de l'accord conclu en 2015 entre l'Iran et les grandes puissances pour encadrer le programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions internationales, le rendant caduc.

Il avait également instauré des sanctions drastiques contre tout pays important du pétrole iranien.

Trump a affirmé que ces sanctions secondaires "sont à certains égards encore plus dévastatrices" que les sanctions directes visant l'Iran.

L'administration Trump a déjà tenu quatre rounds de discussions avec l'Iran, alors que le président tente d'éviter une attaque militaire israélienne contre les installations nucléaires iraniennes.

Lancés le 12 avril, ces pourparlers visent à conclure un nouvel accord censé empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique, une ambition que Téhéran a toujours niée, en échange d'une levée des sanctions qui paralysent l'économie iranienne.

Les deux pays ont déclaré que les discussions s'étaient déroulées dans une "atmosphère positive", mais elles ne semblent pas avoir abordé en profondeur les aspects techniques d'un éventuel accord.

L'Iran enrichit actuellement l'uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l'accord nucléaire de 2015, alors qu'un taux de 90% est nécessaire pour un usage militaire. Ses stocks de matière fissile inquiètent les puissances occidentales.

L'Iran, qui nie vouloir se doter de l'arme nucléaire, a indiqué qu'il comptait également poursuivre les négociations avec le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne vendredi en Turquie.


Le pape appelle les chrétiens d'Orient à ne pas «abandonner» leurs terres

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  • Le pape Léon XIV a appelé mercredi les chrétiens d'Orient à ne pas "abandonner" leurs terres, demandant pour eux "tous les droits nécessaires à une existence sûre"
  • "Je voudrais remercier (...) les chrétiens – orientaux et latins – qui, surtout au Moyen-Orient, persévèrent et résistent sur leurs terres, plus forts que la tentation d'abandonner ces terres"

CITE DU VATICAN: Le pape Léon XIV a appelé mercredi les chrétiens d'Orient à ne pas "abandonner" leurs terres, demandant pour eux "tous les droits nécessaires à une existence sûre".

"Je voudrais remercier (...) les chrétiens – orientaux et latins – qui, surtout au Moyen-Orient, persévèrent et résistent sur leurs terres, plus forts que la tentation d'abandonner ces terres", a-t-il affirmé lors d'une audience au Vatican aux participants au jubilé des Eglises d'Orient.