Fashion Week de Londres: esprit de résistance chez Paria Farzaneh

Née de parents immigrés iraniens, Paria Farzaneh se plaît à surprendre: en janvier dernier, lors de la Fashion Week consacrée aux collections masculines, elle avait transformé son défilé en simulacre de mariage traditionnel iranien, dans une école de Londres (AFP)
Née de parents immigrés iraniens, Paria Farzaneh se plaît à surprendre: en janvier dernier, lors de la Fashion Week consacrée aux collections masculines, elle avait transformé son défilé en simulacre de mariage traditionnel iranien, dans une école de Londres (AFP)
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Publié le Dimanche 20 septembre 2020

Fashion Week de Londres: esprit de résistance chez Paria Farzaneh

  • La jeune femme de 26 ans avait convié ses invités dans les Chilterns, une région vallonnée au nord-ouest de la capitale pour dévoiler sa collection printemps/été 2021
  • Les femmes étaient priées de s'asseoir d'un côté, les hommes de l'autre, pour assister à l'échange des voeux des jeunes mariés, en farsi

AMERSHAM : La jeune styliste britannique Paria Farzaneh a transporté le public de la Fashion Week de Londres à la campagne, dimanche, pour un défilé inspiré par un esprit de résistance.

La jeune femme de 26 ans avait convié ses invités dans les Chilterns, une région vallonnée au nord-ouest de la capitale pour dévoiler sa collection printemps/été 2021. Investissant une prairie, les mannequins ont avancé en groupe, prêts à affronter les éléments, veste multipoches à imprimé camouflage ou capuche repliée sur la tête, dans un nuage de fumée.

« Au cours des derniers mois, le monde tel que nous le connaissons a connu une grande résistance, des bouleversements et des prises de conscience », explique un communiqué de la marque, citant les « troubles » aux Etats-Unis et les incendies sur la côte ouest, qui ont tous deux affecté des collaborateurs de la styliste.

« En tant que marque et communauté, nous avons toujours cru en notre monde et en ses habitants. Nous ne pouvons pas forcer les gens à changer d'état d'esprit et de croyances, mais nous pouvons semer le germe d'une nouvelle perspective, nous pouvons démarrer le processus, nous pouvons lancer la conversation ».

Née de parents immigrés iraniens, Paria Farzaneh se plaît à surprendre: en janvier dernier, lors de la Fashion Week consacrée aux collections masculines, elle avait transformé son défilé en simulacre de mariage traditionnel iranien, dans une école de Londres. Un moment d'autant plus marquant qu'il se déroulait au lendemain de la mort du général iranien Qassel Soleimani, tué par une attaque de drone américain.

Les femmes étaient priées de s'asseoir d'un côté, les hommes de l'autre, pour assister à l'échange des voeux des jeunes mariés, en farsi. Mais pas de queue de pie pour les mannequins qui présentaient une collection streetwear aux élégants imprimés floraux et perses, signature de la styliste.

Son sens du spectacle et du détail a valu à la styliste, diplômée de l'Université Ravensbourne à Londres en 2016, de se faire rapidement un nom dans l'univers de la mode masculine. Paria Farzaneh a déjà collaboré avec les marques Gore Tex et Converse et a été demi-finaliste du prestigieux prix LVMH l'an dernier.

Au gré de ses collections, cette étoile montante de la mode, dont le grand-père était tailleur en Iran, explore ses origines et célèbre le multiculturalisme.

Soucieuse de l'environnement, elle a par le passé utilisé du polyester et du nylon venant de bouteilles en plastique ou de filets de pêche recyclés.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.