Un accord pour sauver la planète «est possible», affirme le représentant saoudien à la COP26

Le négociateur en chef saoudien pour le climat, Khaled Abouleif, a révélé que l'évolution rapide de la position du Royaume sur le changement climatique a suscité un vif intérêt lors de la COP26. (Photo, Ministère saoudien de l'Energie)
Le négociateur en chef saoudien pour le climat, Khaled Abouleif, a révélé que l'évolution rapide de la position du Royaume sur le changement climatique a suscité un vif intérêt lors de la COP26. (Photo, Ministère saoudien de l'Energie)
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Publié le Jeudi 04 novembre 2021

Un accord pour sauver la planète «est possible», affirme le représentant saoudien à la COP26

  • Le négociateur en chef saoudien pour le climat Khaled Abouleif affirme que le travail doit commencer aujourd’hui
  • Les deux initiatives vertes saoudiennes ont été «très bien accueillies par tout le monde», selon Abouleif

GLASGOW: Le chef de l'équipe saoudienne de négociation sur le changement climatique est de plus en plus confiant quant à la possibilité de parvenir à un accord lors de la réunion cruciale de la COP26 à Glasgow, a-t-il déclaré mercredi à Arab News.

Khaled Abouleif, conseiller spécial du ministre de l'Énergie, le prince Abdelaziz ben Salmane, pour la durabilité, a signalé qu'il espérait deux résultats.

«Premièrement, nous devons conclure ce que nous avons commencé», a-t-il expliqué. «Fondamentalement, nous devons nous assurer que les règles de mise en œuvre de l'Accord de Paris ont été complétées, car sans cela, nous continuerons à travailler sur l'élaboration de l'Accord de Paris plutôt que de consacrer du temps à sa mise en œuvre.

«Deuxièmement, nous devons comprendre qu’il nous reste environ dix ans pendant lesquels nous devons vraiment beaucoup travailler. Ces dix années comptent énormément si nous voulons atteindre le zéro net en émissions de carbone au début de la seconde moitié du siècle. Pour que cela se produise, nous devons commencer correctement.»

L'évolution rapide de la position de l'Arabie saoudite sur le changement climatique a suscité un vif intérêt lors de la COP26, a révélé Abouleif, un négociateur chevronné des sommets sur le climat.

«Les deux annonces du prince héritier, Mohammed ben Salmane, sur l'Initiative verte saoudienne et l'initiative verte du Moyen-Orient ont été extrêmement significatives», a-t-il estimé. «Nous avons entendu tellement d'intérêt de la part du monde entier, d'organisations internationales, de différents pays, d'amis et de collègues.» Les deux initiatives vertes ont été «très bien accueillies par tout le monde», a-t-il souligné.

Le Royaume vise à atteindre le zéro net en émissions de carbone d'ici 2060. «La beauté de cela, c'est qu'il (l’objectif) tient compte de beaucoup de choses, car la question a été très bien étudiée», a soutenu Abouleif. «Il équilibre de nombreux éléments et son délai est beaucoup plus réaliste. Il prend également pleinement en compte, le fait que l'Arabie saoudite met en œuvre un programme accéléré de diversification économique qui doit être achevé.»

Le principal vecteur de l'initiative verte saoudienne est l'économie circulaire du carbone, un cadre qui atténue les émissions de carbone mais permet à différents pays de poursuivre leurs propres stratégies économiques.

«Les énergies renouvelables sont extrêmement importantes, mais il est tout aussi important de s'assurer que l'utilisation des hydrocarbures n’a pas d'impact sur l'atmosphère», a jugé Abouleif.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël

Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
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  • À la basilique Saint-Pierre, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël en tant que pape, plaçant son pontificat sous le signe de la charité, de l’espérance et de la dignité humaine
  • Fidèle à son appel à une paix « désarmée et désarmante », il s’apprête à renouveler ses appels à la trêve et à la paix mondiale

CITÉ DU VATICAN, SAINT-SIÈGE: Léon XIV a célébré mercredi soir la première messe de Noël de son pontificat dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, délivrant un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Peu avant la messe, le pape américain est sorti sur le parvis de la place Saint-Pierre pour saluer les quelque 5.000 fidèles massés sous la pluie pour suivre la cérémonie sur écrans géants, faute de place à l'intérieur de la basilique.

"La basilique Saint-Pierre est très grande, mais malheureusement pas assez pour tous vous accueillir. J'admire et respecte et vous remercie pour votre courage et votre envie d'être ici ce soir", a-t-il lancé en anglais.

Devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, Léon XIV, qui affiche un style plus discret que son prédécesseur François, a ensuite prononcé une homélie très religieuse sans évoquer directement de sujet d'actualité.

"Alors qu’une économie faussée conduit à traiter les hommes comme de la marchandise, Dieu se fait semblable à nous, révélant la dignité infinie de toute personne", a déclaré le pape.

"Proclamons la joie de Noël, qui est la fête de la foi, de la charité et de l’espérance", a-t-il ajouté.

Cette cérémonie commémorant la naissance du Christ, l'une des plus solennelles de l'année, a mêlé chants traditionnels et gestes symboliques. Le pape de 70 ans a décidé de la célébrer à un horaire plus tardif que sous le pontificat de François (19H30).

Autre changement majeur : Léon XIV présidera jeudi matin la messe du jour de Noël, renouant ainsi avec une tradition qui remontait au pontificat de Jean-Paul II (1978-2005).

Il prononcera ensuite à 12H00 (11H00 GMT) sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) en mondovision depuis le balcon de la basilique, lors de laquelle le pape se livre traditionnellement à un tour d’horizon des conflits dans le monde.

Fervent défenseur d’une paix "désarmée et désarmante", le chef de l'Eglise catholique devrait y renouveler ses appels à la paix. Mardi soir, Léon XIV a déjà demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

Aucun texte du Nouveau testament ne précise le jour et l'heure de naissance de Jésus de Nazareth. Sa célébration le 25 décembre dans la tradition chrétienne a été choisie au IVe siècle en Occident.

Ce Noël 2025 coïncide avec la clôture du Jubilé, "Année sainte" de l'Eglise qui a attiré des millions de pèlerins à Rome.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.