Riz Ahmed, nominé aux Oscars, appelle à une meilleure représentation des musulmans à l’écran

Riz Ahmed est le premier musulman nominé dans la catégorie du meilleur acteur des Oscars. (AFP)
Riz Ahmed est le premier musulman nominé dans la catégorie du meilleur acteur des Oscars. (AFP)
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Publié le Jeudi 04 novembre 2021

Riz Ahmed, nominé aux Oscars, appelle à une meilleure représentation des musulmans à l’écran

  • L’acteur britannique d’origine pakistanaise a lancé l’initiative Blueprint For Muslim Inclusion, qui a pour objectif de garantir une meilleure représentation des musulmans dans les médias
  • Le film Sound of Metal raconte l’histoire de Ruben, un batteur de rock toxicomane qui voit sa vie basculer quand il devient sourd

DUBAÏ: Riz Ahmed, nominé dans la catégorie du meilleur acteur des Oscars, fait la une du magazine britannique GQ ce mois-ci. Dans l’article qui lui est consacré, l’acteur britannique d’origine pakistanaise explique qu’il est nécessaire que les musulmans soient mieux représentés dans les médias.

Évoquant l’absence de diversité à l’écran, l’acteur déclare à GQ: «C’est un angle mort présent partout dans notre culture. Et cela coûte des vies. Les pays sont envahis, les crimes motivés par la haine augmentent, des lois injustes sont adoptées. Cela nous pousse à nous interroger sur ce dont nous avons besoin pour changer la donne. En réalité, il faudrait donner aux gens les moyens de raconter leur propre histoire.»

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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La vedette de Sound of Metal est un ardent défenseur de la représentation.

Il a lancé l’initiative Blueprint For Muslim Inclusion, qui a pour objectif de garantir une meilleure représentation des musulmans dans les médias. Elle se base sur un rapport selon lequel, entre 2017 et 2019, moins de 10% des films les plus rentables comprenaient un personnage musulman; or, les musulmans constituent 24% de la population mondiale. En outre, Riz Ahmed s’est associé au Pillars Fund pour lancer le programme Pillars Artist Fellowship, qui accorde aux artistes musulmans une subvention de 25 000 dollars (1 dollar = 0,86 euro) sans restriction et leur assure un tutorat individuel.

«C’est sans restriction parce que, si les gens ne pensent pas à la question des classes, plus de la moitié des musulmans au Royaume-Uni vivent sous le seuil de pauvreté. Par ailleurs, parmi tous les groupes religieux aux États-Unis, les musulmans sont les plus susceptibles de vivre dans la pauvreté», précise M. Ahmed.

L’acteur interprétera dans le film Mogul Mowgli le rôle d’un rappeur anglo-pakistanais qui souffre d’une maladie auto-immune dégénérative.

«Il ne s’agit donc pas seulement de les mettre en contact avec un réseau et un tuteur, bien que nous ayons mis en place ce système avec des personnalités comme Mahershala Ali, Ramy Youssef, Lena Khan ou Hasan Minhaj. Mais les gens doivent payer leur loyer. C’est aussi une question d’accès. Nous leur donnons l’argent et ils l’utilisent comme bon leur semble», ajoute-t-il.

Le projet a vu le jour après le discours passionné prononcé par l’acteur de 38 ans lors de la conférence Amplify de la Creative Artists Agency, en 2019. Il avait appelé le secteur du divertissement à mieux prendre conscience de son rôle dans la perpétuation des stéréotypes négatifs sur les musulmans et à comprendre les menaces réelles auxquelles sont confrontés au quotidien les membres de la communauté.

riz ahmed
L’acteur interprétera dans le film Mogul Mowgli le rôle d’un rappeur anglo-pakistanais qui souffre d’une maladie auto-immune dégénérative. Photo fournie.

M. Ahmed et le réalisateur américano-pakistanais, Bassam Tariq, 34 ans, ont écrit le scénario de Mogul Mowgli, qui a été tourné en 2019 à Londres.

Au mois de mars dernier, l’acteur britannique a marqué l’histoire en devenant le premier musulman nominé dans la catégorie du meilleur acteur des Oscars.

Il est nominé pour son rôle dans Sound of Metal, un film qui raconte l’histoire de Ruben, un batteur de rock toxicomane qui voit sa vie basculer quand il devient sourd.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com