Du traditionnel à l'abstrait, les pavillons des pays arabes à l'Expo 2020 de Dubaï font rêver

Le pavillon de l'Arabie saoudite. (Photos : Expo 2020 Dubai/ AFP/Fourni)
Le pavillon de l'Arabie saoudite. (Photos : Expo 2020 Dubai/ AFP/Fourni)
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Publié le Samedi 06 novembre 2021

Du traditionnel à l'abstrait, les pavillons des pays arabes à l'Expo 2020 de Dubaï font rêver

  • Au terme de l'Expo 2020, les organisateurs convertiront le site ainsi que ses pavillons en un nouveau centre commercial et résidentiel
  • Les pays participant à l'Expo 2020 de Dubaï ont eu la liberté de présenter leur architecture unique, ce qui a donné lieu à une gamme époustouflante de pavillons

DUBAI : Le passé des expositions internationales est glorieux et ancien, notamment grâce aux contributions marquantes que celles-ci ont apportées à la silhouette des villes et aux innovations dans le domaine de l’architecture. La Tour Eiffel et la Grande Roue de Chicago en sont deux exemples emblématiques.

Quoique permanentes, les expositions constituent le plus souvent des événements temporaires, dont les pavillons ouvragés représentent tous les pays du monde sur une période déterminée. Ces pavillons sont ensuite démantelés dans le silence à la fin de l'exposition.

Pour son exposition de 1893, Chicago a bâti toute une cité provisoire de style néoclassique. La fameuse White City (ou Cité Blanche, désigne l'architecture de la World Columbian Exposition, l'exposition universelle de Chicago de 1893, NDRL) a fini par offrir aux urbanistes un modèle de développement pour l'avenir, mais aucun bâtiment n'a été conservé.

Ce scénario revient sans cesse dans les expositions universelles : les structures des pavillons sont détruites ou laissées à l'abandon après coup.

Mais Dubaï échappe à cette règle. En effet, le comité organisateur de l'Expo 2020 a consacré un pavillon à chaque pays et à chaque organisation participante ; ces pavillons resteront en place bien au-delà de l'événement.

Ce concept novateur a permis la construction de plus de 200 pavillons sur un site deux fois plus étendu que Monaco, la ville-État souveraine située sur la Côte d'Azur.

Trois « districts thématiques » reflètent les sous-thèmes de l'événement : la durabilité, la mobilité et les opportunités.

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Le pavillon de l’Algérie (Fournie)

Certains pavillons sont conçus et bâtis par les pays participants illustrant leur architecture et leurs motifs nationaux. D'autres se situent dans des bâtiments standards assemblés par les organisateurs.

Nombre de pays arabes ont construit leurs propres pavillons. Ils y ont consacré des ressources et des efforts considérables (avec le concours des Émirats arabes unis, dans quelques cas).

Les pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) au même titre que le Maroc, l'Algérie, le Liban, la Palestine et l'Égypte et bien d'autres pays encore, ont bâti leurs propres pavillons.

La plupart de ces pavillons se situent dans l' « Opportunity District » (Distrcit Opportunité) à proximité des pavillons des Émirats arabes unis et de l'Arabie saoudite.

Première exposition tenue dans un pays du Moyen-Orient, cet événement a bénéficié d'une attention particulière de la part des pays arabes qui se sont efforcés d’y laisser leur empreinte.

L'architecture du pavillon de l'Algérie reprend un grand nombre de motifs issus de la tradition arabe.

 

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Tous les pays membres du Conseil de coopération du Golfe ont des pavillons auto-construits. (Fournie)

Les pays participant à l'Expo 2020 de Dubaï ont eu la liberté de présenter leur style unique grâce à des touches inspirées de leur culture, comme les treillis, les patios et les panneaux d'ombrage.

Le résultat : un ensemble de pavillons singuliers et imposants, prêts à séduire les visiteurs.

La conception et l'architecture des pavillons arabes se répartissent en deux grandes catégories : Les pavillons à la fois traditionnels et innovants, qui insistent sur l'histoire et la culture, et les pavillons expressifs et inventifs, qui mettent l'accent sur le côté abstrait et expérimental.

Le pavillon de l'Algérie, qui s'inspire de la Casbah (citadelle) d'Alger, capitale du pays, s'inscrit dans la première catégorie.

Pour rendre hommage à la ville d'accueil, les couleurs emblématiques d'Alger, le bleu et le blanc, ont fait place aux tons du désert.

La conception du pavillon rappelle le style algérien traditionnel et comporte une cour intérieure et des éléments destinés à améliorer la circulation de l'air.

Si la cour intérieure du pavillon procure un espace discret et fermé, sa façade arbore des motifs qui rappellent les tatouages berbères traditionnels.

 

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Les Émirats arabes unis ont le plus grand pavillon. (Fourni)

Le pavillon du Koweit  se situe dans la catégorie des pavillons à la fois traditionnels et novateurs. Il s'agit d'une structure dorée captivante située dans le District durabilité ; ce pavillon du royaume du Golfe s’impose comme la participation la plus impressionnante. 

Ce pavillon évoque le paysage désertique grâce aux vidéos de chameaux et de dunes de sable qui défilent sur de grands écrans extérieurs.

Des panneaux extérieurs couleur or et texturés rappellent le paysage désertique avec une touche de modernité. Au centre du pavillon se dresse la reproduction d'un château d'eau qui sert à conserver les ressources naturelles du pays.

Parmi les pavillons traditionnels, on trouve celui du Maroc. Il est inspiré par les villages en terre qui parsèment son paysage.

Haut de 34 mètres et réparti sur sept étages, il compte parmi les bâtiments les plus élevés de l'Expo 2020.

Construite en terre battue, une méthode de construction courante au Maroc, sa façade respecte les principes de durabilité, dans la mesure où ses murs épais en terre conservent l'air frais à l'intérieur.

 

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Les Émirats arabes unis ont le plus grand pavillon. (Fourni)

 

Autour d'une cour principale se trouvent les pièces et les jardins suspendus ; un clin d'œil aux régions et aux écosystèmes du Maroc.

Le sultanat d'Oman ne manque pas de rendre hommage à ses origines ancestrales en mettant l'accent sur l'arbre d'encens, provenant du gouvernorat de Dhofar.

La façade de son pavillon rappelle cet arbre, avec ses magnifiques poutres d'encens incurvées. Il a fallu deux à trois ans pour les réaliser.

Oman propose aux visiteurs une expérience particulièrement originale : une brume désinfectante au parfum d'encens jaillit dès l'entrée et l’espace photo est équipé de panneaux qui dégagent des jets soudains de brume légèrement parfumée. Les caméras se chargent alors de capturer la surprise des visiteurs.

Parmi les pavillons les plus saisissants et les plus expérimentaux de l'exposition, on trouve celui de Bahreïn. Conçu par Christian Kerez Zurich AG, le pavillon apparaît de l'extérieur comme une boîte métallique sans fenêtre, truffée de longues tiges métalliques. Il est impossible d'en distinguer l'entrée ou la sortie.

Les visiteurs empruntent une longue rampe qui les conduit sous terre où l'air devient plus frais et les bruits du monde extérieur s'estompent.

 

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Le pavillon du Maroc (Fournie)

 

Selon l'architecte, la descente offre « un passage entre le monde extérieur et l'intérieur du pavillon ».

Une fois arrivés à l'intérieur du pavillon, les visiteurs découvrent un plafond impressionnant et une lumière éclatante.

Les tiges métalliques que l'on aperçoit à l'extérieur apparaissent en outre comme des colonnes s'élevant du sol au plafond et qui forment une forêt. A travers son design, le pavillon souhaite aborder la notion de densité : la densité urbaine grandissante dans le monde mais aussi la densité qui caractérise les étoffes que tissent les artisans bahreïnis.

Parmi les pays qui se sont démarqués par leur pavillon, citons l'Arabie saoudite. Le pavillon du Royaume est le deuxième plus grand de l'exposition après celui des Émirats arabes unis et certainement le favori des visiteurs.

La structure consiste en une rampe élancée vers le ciel. Elle sous-entend l'ambition du Royaume et constitue une sorte de fenêtre.

En entrant dans le pavillon, les visiteurs peuvent voir sur le dessous de la rampe le plus grand écran LED du monde présentant les paysages naturels spectaculaires de l'Arabie saoudite. Ces projections offrent un aperçu des régions du Royaume que la plupart des visiteurs ne connaissent pas.

Le pavillon de l'Arabie saoudite a mérité le certificat platine du Leadership in Energy and Environmental Design (Leadership en matière d'énergie et de conception environnementale) en reconnaissance de l'engagement de l'Arabie saoudite à employer des matériaux de construction durables et à recycler les déchets lors de la construction.

Contrairement aux expositions précédentes, les pavillons des pays seront conservés comme éléments permanents du paysage de la ville de Dubaï.

Certains pavillons seront convertis en musée dédié à l'Expo 2020 à Dubaï, et d'autres conserveront leur lien avec leur pays d'origine et serviront de lieux d'échanges culturels.

 

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Le Pavillon du Koweït (Fournie)

Dans la foulée de l'Expo de Shanghai en 2010, les Émirats arabes unis ont été le premier pays à réinstaller leur pavillon sur leur territoire (il a été transporté en 24 000 pièces d'acier séparées). En 2015 aussi, les EAU ont ramené leur pavillon de Milan.

Dorénavant, les Émirats arabes unis poursuivent à plus grande échelle cette tradition de réutilisation durable. En effet, le site de l’Expo 2020 conservera près de 80 % de ses bâtiments et sera transformé, après l'événement, en une communauté résidentielle et commerciale du nom de District 2020.

Pendant ce temps, les visiteurs de l'Expo 2020 de Dubaï seront des millions à découvrir un environnement global débordant à la fois d'idées novatrices, d'expériences culturelles et de divertissements. La richesse et la diversité de son architecture suscitent admiration et inspiration.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.

 


BD Angoulême : les financeurs publics demandent aux organisateurs de renoncer au festival 2026

 Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
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  • L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes
  • Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir"

ANGOULEME: Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué".

"Il nous apparaît plus que compliqué d'organiser le maintien de l'édition 2026", sans les éditeurs et des auteurs, a annoncé le maire d'Angoulême Xavier Bonnefont lors d'une conférence de presse des collectivités locales et d'un représentant de l’État, qui financent l’événement à hauteur de 50%.

"Ce sont les auteurs et autrices, avec leurs maisons d'édition, qui font le festival. Sans eux et sans festivaliers, pas de festival et sans festival, pas de subvention publique", a ajouté l'élu.

"Nous demandons donc à l'association du FIBD (propriétaire de l'événement) et à l'organisateur (la société 9eArt+) de tirer les conclusions que cette réalité impose", a-t-il expliqué, assurant "se mettre en ordre de marche" pour trouver "un nouvel opérateur" afin d'organiser l'édition 2027.

L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes, à l'instar de la lauréate du Grand Prix 2025, Anouk Ricard.

Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir", en dépit de la nouvelle gouvernance proposée par les partenaires publics pour l'organisation future de l'événement.

Le ministère de la Culture avait cependant appelé mercredi à maintenir la 53e édition prévue du 29 janvier au 1er prochains. Contacté jeudi par l'AFP après l'annonce faite à Angoulême, il a maintenu cette position.

Depuis la dernière édition du festival en janvier dernier, la société 9e Art est critiquée de toutes parts pour son manque de transparence, de supposées dérives commerciales et le limogeage, en 2024, d'une salariée après son dépôt d'une plainte pour viol.

 


Pierre Hermé à Abu Dhabi : un an d’innovation et d’inspiration au Majlis

Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
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  • Avec son Majlis installé au Rosewood Abu Dhabi, Pierre Hermé offre un espace où la pâtisserie française rencontre l’hospitalité émirienne
  • L’expansion internationale de la Maison s’accélère, portée par une stratégie qui mise sur des implantations majeures en Europe, en Asie et au Moyen-Orient, confirmant l’ambition mondiale de la marque

ABU DHABI: Dans une ville connue pour son attrait pour l’art, la culture et la gastronomie, Pierre Hermé célèbre le premier anniversaire de son Majlis au Rosewood Hotel à Abu Dhabi. Un jalon symbolique pour la Maison, dont la présence croissante dans la région accompagne l’intérêt toujours plus marqué des Émirats pour le savoir-faire français.

« Notre présence ici est très importante, car elle permet d’étendre le rayonnement de la marque au Moyen-Orient », confie Pierre Hermé à Arab News en français. « Abu Dhabi est une destination essentielle dans notre stratégie de développement. »

Un dialogue culinaire avec les Émirats

Depuis son ouverture, le Majlis n’a cessé d’affiner sa compréhension du goût local. Pierre Hermé observe les habitudes de consommation, échange avec ses équipes et puise de nouvelles idées dans les ingrédients emblématiques de la région.

« Je travaille actuellement sur l'agave pour un macaron, c’est une saveure intéréssante », raconte-t-il. « Comme la date, le citron noir ou d’autres produits locaux, ce sont des saveurs qui nourrissent mon inspiration. »

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Pierre Hermé à Abu Dhabi, à l’occasion du premier anniversaire du Majlis. (Photo: Arab News en français)

Cette curiosité dépasse les frontières de l’émirat : pandan, citronnelle, herbes et épices alimentent un répertoire qui se renouvelle constamment. À l’approche des fêtes, une série de nouveautés arrivera au Majlis : bûche mandarine-pain d’épice, bûche chocolat noir–citron noir, macarons à la truffe blanche ou noire, marron-gingembre, ou encore pain d’épice et mandarine.

L’innovation au cœur de la Maison Hermé

Pour celui que l’on surnomme le « Picasso de la pâtisserie », l’innovation repose avant tout sur l’inspiration. « Elle peut venir d’un ingrédient, d’une discussion, d’une démarche artistique… », explique-t-il. Ainsi, la célèbre tarte Infiniment Vanille est née après la découverte d’une exposition d’Yves Klein : « Comme Klein a créé sa couleur, j’ai voulu composer ma propre saveur de vanille, avec la vanille du Mexique, du Madagascar, et de Tahiti »

Le premier anniversaire du Majlis est aussi l’occasion de présenter deux créations exclusives issues de la gamme Gourmandises Raisonnées, approche qui revisite la pâtisserie dans une version plus légère en sucres et en gras, sans compromis sur la saveur.

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Le choux Orphéo. (Photo: Arab News en français)

« La gourmandise raisonnée, c’est un travail sur la réduction de sucre et de gras, mais toujours en ayant le goût en ligne de mire », précise-t-il, rappelant que l’innovation et la créativité ne se font jamais au détriment de l’expérience gustative.

Les nouveautés du jour : le choux Orphéo, intense en chocolat et une crème Chantilly sans contenir un gramme de crème, et la tarte Infiniment Fruit de la Passion, éclatante de pureté aromatique.

Pierre Hermé poursuit également son travail sur les pâtisseries végétales – sans lait, sans beurre, sans crème, sans œuf. Il cite ainsi la tarte chocolat-blé noir, le baba Ispahan ou encore « La Rose des Sables », au lait d’amande et à la rose.

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La tarte Infiniment Fruit de la Passion. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Un savoir-faire coordonné entre Paris et Abu Dhabi

Derrière chaque vitrine colorée du Majlis, la coordination entre Paris et Abu Dhabi est millimétrée.

Les recettes sont conçues dans les ateliers parisiens, puis transmises et mises en œuvre sur place :

  • Nicolas Durousseau, chef pâtissier exécutif, forme et accompagne Florian Kraemer, chef pâtissier exécutif du Rosewood Abu Dhabi ;
  • Aux côtés du chef exécutif Liborio Colonna, Anaïs Dutilleul supervise la partie salée;
  • Des allers-retours réguliers assurent une parfaite maîtrise des standards de la Maison.

« La transmission est essentielle dans nos métiers. Depuis mes débuts, j’ai formé de nombreux pâtissiers. C’est un devoir », rappelle Hermé, fidèle à l’héritage de son apprentissage chez Lenôtre dans les années 1970.

Un lieu devenu rendez-vous pour gourmets

Niché au cœur du Rosewood Hotel, le Majlis offre un accès direct à la boutique, un espace intime et chaleureux, ainsi qu’une carte fidèle à l’offre parisienne. Les vitrines multicolores, la précision des créations et l’élégance du service séduisent une clientèle émirienne et internationale.

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Pierre Hermé entouré de son équipe au Majlis, aux côtés du directeur général du Rosewood Abu Dhabi. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Le directeur général du Rosewood Hotel, Remus Palimaru, se félicite de cette collaboration qui s’inscrit dans la montée en puissance d’Abu Dhabi en matière de gastronomie haut de gamme.

Un an… et déjà tourné vers l’avenir

La première boutique Pierre Hermé Paris a ouvert à Tokyo en 1998, marquant le début de l’expansion internationale de la Maison. Aujourd’hui, elle est présente à travers 95 boutiques dans 20 pays.

L’expansion se poursuit : après Riyad et Abu Dhabi, de nouvelles ouvertures sont prévues en 2025 et 2026 à Düsseldorf, Tachkent, Jakarta, Séoul, Zurich… et d’autres projets sont en cours. Au Moyen-Orient, Pierre Hermé confirme la poursuite du développement, notamment à Dubaï, où « d’autres points de vente ouvriront dans l’année ».

Mais malgré ce rythme soutenu, Hermé garde intacte la passion qui l’animait dès l’âge de neuf ans : « Je n’ai jamais eu l’impression de travailler. Créer ma propre Maison m’a permis de faire ce métier comme je le voulais. » C’est cette même passion qui se retrouve aujourd’hui au Majlis, où chaque dégustation reflète l’esprit créatif de la Maison.

La qualité et l’attention au détail restent au cœur de la démarche du chef. Le sourcing des ingrédients est strict, et toutes les décisions sont prises par Monsieur Hermé lui-même.

Le Majlis, niché dans l’Hôtel Rosewood, offre un cadre convivial et une atmosphère intime.

Alors que le monde connaît des développements à un rythme effréné, les visiteurs du Majlis s’accordent une pause sucrée, le temps d’un café et d’une dégustation signée Pierre Hermé. Une parenthèse, fugace mais précieuse, où le goût devient un lien entre cultures.


Sarah Taibah termine l'année 2025 avec 2 films

 L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
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  • Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah
  • Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique

DUBAI: L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première.

L'actrice a récemment assisté à la première du thriller psychologique "Hoba" à Abu Dhabi, quelques jours après s'être envolée pour Londres pour une projection du même film au BFI London Film Festival.

Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah.

Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique.

Elle a déclaré : J'étais très enthousiaste à l'idée de jouer dans "Hoba" pour deux raisons : Premièrement, j'aime bien le réalisateur - je me souviens avoir vu son premier film et j'ai trouvé qu'il faisait les choses différemment. Deuxièmement, j'ai vraiment apprécié qu'il ne m'ait pas cataloguée. Les réalisateurs me confient toujours des rôles très similaires à celui de Sarah, mais Majid a vu autre chose. Le personnage ne pouvait pas être plus différent de moi. Je n'ai jamais été confrontée à un tel défi, non seulement parce qu'elle est la méchante du film, mais aussi parce que cela m'a permis d'expérimenter différentes techniques, de puiser dans quelque chose d'un peu surnaturel, quelque chose dont je n'ai aucune idée de la manière de s'y prendre.

"Hoba" raconte l'histoire d'une femme et d'une mère dévouée, Amani, interprétée par Bdoor Mohammed, dont la vie commence à s'effriter lorsque son mari revient à la maison avec une seconde épouse, Zahra (Taibah), et qu'une force obscure invisible s'infiltre dans son foyer.  

Taibah présentera sa polyvalence au RSIFF, où elle assistera à la première de "A Matter of Life and Death".

Présenté comme une histoire d'amour excentrique, le film se déroule à Djeddah. Il suit la superstitieuse Hayat, interprétée par Taibah, qui est "convaincue qu'une malédiction générationnelle la tuera le jour de son 30e anniversaire".

En outre, l'intrigue met en scène "le brillant mais timide chirurgien cardiaque Yousef (qui) souffre d'un rythme cardiaque lent et ne trouve son seul plaisir que lorsqu'il tient un scalpel. Il est aux prises avec un besoin caché de tuer, qu'il réprime jusqu'à ce qu'il rencontre Hayat.

"Le destin associe la femme qui veut mourir et l'homme qui veut tuer, mettant en œuvre un plan tragique. Tout se met en place jusqu'à ce qu'un amour qui confirme la vie intervienne.

La publicité du film ajoute : "Cette histoire exceptionnelle, animée par un scénario et une distribution pleins d'esprit, utilise les magnifiques paysages de la mer Rouge pour explorer la beauté imprévisible de la vie et des liens.