Large succès pour la 26e édition du festival du cinéma européen au Liban

Affiche du festival (Fournie)
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Publié le Mardi 09 novembre 2021

Large succès pour la 26e édition du festival du cinéma européen au Liban

  • Plus de 1000 billets ont été réservés (gratuitement) en ligne en moins d’une semaine, « ce qui prouve le succès du Festival »
  • Quatre cinéastes libanais Ali Dalloul, Nour Yazbeck, Manal Zakaria et Ali Zreik ont remporté la compétition de courts métrages

BEYROUTH: Ils sont quatre cinéastes libanais Ali Dalloul, Nour Yazbeck, Manal Zakaria et Ali Zreik à avoir gagné la compétition de courts métrages organisée dans le cadre de la 26e édition du festival du film européen au Liban. Grâce au Goethe-Institut, à l’Institut français du Liban, à l’Ambassade de Suède à Beyrouth et à l’Ambassade de Pologne au Liban, le Festival invitera les lauréats à assister à un festival ou marché de film international qui aura lieu en Europe en 2022. 

Un festival exceptionnellement en ligne cette année « au vu de la situation de la Covid-19 », déclare Tatiana Hosni, chargée de communication de la Délégation de l’Union européenne au Liban. « Mais cela n’empêche pas d’avoir une programmation riche et variée et de nombeuses reservations en ligne», ajoute-t-elle. Cette édition organisée en partenariat avec l’Association Métropolis Cinéma et les États membres de l’Union européenne a inclus 12 longs métrages récents provenant de l’Europe, avec des films primés lors de grands festivals internationaux, 10 courts métrages libanais sous-commission sur le thème des « Fenêtres », 10 courts métrages de la tournée « EFA Shorts » de l’Académie européenne du film, incluant le lauréat du prix « Meilleur court-métrage européen » en 2020, 12 courts métrages produits par de jeunes réalisateurs libanais, en compétition pour quatre prix offerts par les États membres, 1 long métrage « Une femme est une femme » réalisé par Jean-Luc Godard, en hommage à l’actrice franco-danoise Anna Karina et l’acteur français Jean-Paul Belmondo. « Mais ce n’est pas tout, affirme Tatiana Hosni, puisqu’une discussion virtuelle avec les partenaires régionaux du Festival, abordant le sujet de la gestion des activités et des espaces culturels en temps de crise a eu lieu » ajoute Tatiana.

 

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Affiche annonçant les courts-métrages ayant gagné (Fournie)

Par ailleurs, le Festival a lancé plusieurs initiatives pour soutenir les jeunes réalisateurs libanais qui essaient de rester créatifs et productifs, contre vents et marées. « Nous avons offert un soutien financier à dix jeunes réalisateurs libanais afin de produire des courts métrages sur le thème des « Fenêtres ». Sans oublier les « douze courts métrages produits par de jeunes cinéastes libanais émergents qui étaient en compétition pour remporter quatre prix offerts par les États membres, » précise Tatiana Hosni. « Nous avons voulu à travers ce financement à la production d’une part et la mise en place de la compétition d’autre part soutenir les jeunes cinéastes libanais émergents en leur offrant une plateforme »,  explique Tatiana Hosni.

Un festival aussi porteur d’espoir : « Nous avons tenu à ce que ce Festival ait lieu malgré la situation précaire et difficile que traverse le Liban. Dans ce contexte, l’Union européenne continue à prêter main-forte à ceux qui croient au pouvoir de l’art, le secteur culturel étant touché de plein fouet » conclut la chargée de presse de la délégation de l’Union Européenne au Liban.

 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.