Fin des moteurs à combustion : Quels sont les engagements des constructeurs à la COP26

Encore inexistante il y a quelques années, la marque Tesla est devenue leader du marché des voitures électriques grâce à la vision de son patron, le milliardaire sud-africain Elon Musk, qui a fait le pari du tout-électrique et anticipé la fin de l'ère des voitures à essence. (Photo, AFP)
Encore inexistante il y a quelques années, la marque Tesla est devenue leader du marché des voitures électriques grâce à la vision de son patron, le milliardaire sud-africain Elon Musk, qui a fait le pari du tout-électrique et anticipé la fin de l'ère des voitures à essence. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 12 novembre 2021

Fin des moteurs à combustion : Quels sont les engagements des constructeurs à la COP26

  • Une trentaine de pays et plusieurs industriels se sont engagés à ce que d'ici 2040 toutes les voitures neuves vendues soient zéro émission
  • Nombre de constructeurs avaient déjà choisi d’opter radicalement pour le virage électrique, en promettant de supprimer les moteurs à pétrole dès 2030
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Des voitures électriques Tesla importées à Taiwan attendent à quai avant la distribution aux agents et concessionnaires. (Photos, AFP)

 

PARIS : Une trentaine de pays et plusieurs constructeurs automobiles se sont engagés à la COP26 de Glasgow à "travailler" pour faire en sorte que d'ici 2040 toutes les voitures neuves vendues soient zéro émission.

Nombre de constructeurs s'étaient toutefois déjà engagés radicalement dans le virage électrique, en promettant de supprimer les moteurs à combustion de leur gamme parfois dès 2030, ou de réduire progressivement leur part dans leur production. Voici leurs calendriers.

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Ford

Ford fait partie des signataires de la déclaration dévoilée à Glasgow.

Le groupe avait déjà annoncé la création de quatre usines dédiées aux véhicules électriques aux Etats-Unis, dans le cadre de son plan d'électrification de 30 milliards de dollars.

Le constructeur américain s'attend à ce que 100% de ses ventes soient entièrement électriques d'ici à 2030 en Europe (40% à 50% au niveau mondial).

Volvo

Volvo Cars, également signataire à Glasgow et filiale du chinois Geely, prévoit de retirer de son catalogue d'ici 2030 tous ses modèles à combustion, y compris les hybrides.

Polestar, la jeune marque électrique de Geely et Volvo, a annoncé son intention de se lancer en Bourse pour accélérer son expansion mondiale.

Stellantis

Le groupe qui rassemble PSA (Peugeot, Citroën, Opel) et FCA (Fiat, Chrysler) a abandonné le développement de moteurs à combustion et compte investir 30 milliards d'euros dans l'électrification de ses gammes d'ici 2025 et dans les logiciels.

Les marques DS et Lancia deviendront 100% électriques à partir de 2024 et 2026, respectivement. Alfa Romeo sera 100% électrique en Europe et en Amérique du Nord d'ici 2027, Opel en Europe d'ici 2028.

Fiat le deviendra aussi "dès que le prix des voitures électriques s'approchera de celui des thermiques", soit entre 2025 et 2030.

Volkswagen

Le géant allemand Volkswagen vise le leadership mondial dans les voitures électriques. Lancée fin 2020, sa compacte ID.3 se bat déjà avec Tesla pour dominer le marché électrique européen.

Volkswagen compte vendre 50% de véhicules électriques d'ici 2030 et "presque 100%" en 2040 sur ses principaux marchés.

Il compte investir 73 milliards d'euros en cinq ans dans son virage électrique. A l'image de Tesla, le groupe compte installer un large réseau de bornes de recharge rapide à travers le monde.

Sa marque de luxe Audi sera 100% à batterie en 2033. Lamborghini, qui appartient aussi au géant allemand, compte électrifier en hybrides l'ensemble de sa gamme de sportives d'ici fin 2024 et proposer une sportive 100% électrique autour de 2027.

Daimler

Le groupe allemand Daimler va investir 40 milliards d'euros dans l'électrification de sa production au cours de la décennie.

Dès 2025, Mercedes ne lancera plus que des "architectures" (base technique d'un véhicule qui accueille moteur, roues et châssis) 100% électriques. Mercedes-Benz fait partie des signataires à la COP26.

Jaguar Land Rover

Pour réimaginer sa gamme, Jaguar Land Rover, filiale du groupe indien Tata et également signataire à Glasgow, va investir 2,5 milliards de livres (2,8 milliards d'euros) par an, en grande partie dans l'électrique. Les sportives de Jaguar seront 100% électriques à partir de 2025.

Renault

Pionnier de l'électrique avec sa Zoé, le groupe Renault vise plus de 65% de véhicules électrifiés en 2025. Il va lancer dix nouveaux véhicules à batterie électrique d'ici 2025, dont une version moderne et "accessible" de l'emblématique Renault 5, fabriquée en France.

BMW

Sur les dix années à venir, le constructeur allemand BMW veut vendre dix millions de modèles 100% électriques, contre plus de 4 millions annoncés précédemment. Sa filiale Mini tournera complètement le dos aux moteurs à combustion dans dix ans.

 

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GM

L'américain General Motors, signataire à la COP26, avait déjà l'intention de ne plus construire d'ici 2035 de voitures à émissions polluantes, même s'il ne s'est pas ouvertement engagé à n'offrir que des véhicules électriques en 2035.

Toyota

Le pionnier des voitures hybrides Toyota, qui ne croyait pas aux voitures à batterie, va finalement lancer quinze modèles 100% électriques d'ici 2025.

Toyota prévoit de réaliser en Europe 10% de ses ventes en électrique et hydrogène d'ici là, aux côtés de 70% d'hybrides, 10% d'hybrides rechargeables et 10% de voitures à essence.

 

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Hyundai-Kia

Le coréen Hyundai prévoit de présenter 23 modèles de véhicules électriques d'ici 2025 et d'en distribuer plus d'un million d'unités. Kia va présenter de son côté sept modèles électriques d'ici 2026, qui devraient atteindre 20% de ses ventes mondiales.


Saudi Eksab et le Guyana s’allient pour développer des investissements dans des secteurs clés

Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
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  • Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un MoU pour développer des investissements conjoints dans des secteurs stratégiques clés
  • L’accord, conclu en marge de la Future Investment Initiative à Riyad, vise à renforcer la coopération économique et la diversification durable

RIYAD : Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un protocole d’accord (MoU) visant à explorer une collaboration en matière d’investissements dans des secteurs stratégiques clés, en marge de la Future Investment Initiative (FII) à Riyad.

Le protocole a été signé par Yazeed Alyahya, PDG de Saudi Eksab, et Zulfikar Ally, ministre guyanais du Service public, de l’Efficacité gouvernementale et de la Mise en œuvre, en présence du président du Guyana, Mohamed Irfaan Ali.

Selon un communiqué, cet accord ouvre la voie à un renforcement de la coopération pour promouvoir des opportunités d’investissement stratégiques et identifier de nouveaux domaines d’intérêt commun. Il consolide également le rôle de Saudi Eksab en tant que partenaire de confiance soutenant la croissance durable et la diversification économique.

« Le Guyana entre dans une phase de développement transformateur. À travers cette collaboration avec Saudi Eksab, nous souhaitons explorer des partenariats capables d’accélérer le développement des infrastructures et la diversification économique tout en favorisant la coopération mondiale », a déclaré Ally dans le communiqué.

De son côté, AlYahya a ajouté : « Ce partenariat marque une étape prometteuse dans notre mission visant à identifier des initiatives d’investissement à fort impact, génératrices d’une croissance économique partagée. Nous sommes impatients de concrétiser des opportunités significatives. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le PIF en passe d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de l’année, selon Al-Rumayyan

M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
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  • Les actifs du PIF ont triplé depuis 2015 et devraient atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, avec plus de 100 entreprises créées pour diversifier l’économie
  • Une nouvelle stratégie du fonds, centrée sur six secteurs clés dont le tourisme, la logistique et l’énergie renouvelable, vise à renforcer la transformation économique du Royaume

RIYAD : Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds public d’investissement (PIF), a déclaré que les actifs du fonds ont triplé depuis 2015, ajoutant que l’objectif d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de cette année est presque atteint.

Le PIF constitue la pierre angulaire de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite. Son effectif est passé d’environ 40 employés en 2015 à quelque 4 000 aujourd’hui, et le fonds dispose désormais de bureaux dans plusieurs grandes capitales mondiales.

Al-Rumayyan a indiqué que le PIF a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de stimuler la diversification économique.

Il a révélé qu’une nouvelle stratégie du PIF sera annoncée prochainement, celle-ci étant actuellement dans les dernières étapes d’approbation. Cette stratégie se concentrera sur six secteurs clés : le tourisme, les voyages et le divertissement, le développement urbain, la fabrication avancée et l’innovation, la logistique, l’énergie renouvelable et NEOM.

Cet axe stratégique, a-t-il souligné, permettra au fonds de hiérarchiser ses investissements selon des calendriers précis : « Nous ne voulons pas aborder tous les investissements avec le même niveau de priorité, » a-t-il ajouté.

Al-Rumayyan a également mis en avant le succès du PIF dans la relance de la King Abdullah Economic City, qui fait partie de son portefeuille. Il a expliqué que le PIF a augmenté sa participation de minoritaire à majoritaire, transformant une entreprise restée largement inactive pendant près de deux décennies en un pôle dynamique attirant ports, entreprises et industries automobiles, entre autres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Beautyworld Middle East : le savoir-faire français entre innovation, luxe et clean beauty

Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. (Photo: ANFR)
Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. (Photo: ANFR)
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  • Le pavillon français à Beautyworld Middle East 2025 a mis en avant 86 marques, illustrant l’excellence et l’innovation françaises dans le secteur de la beauté et des cosmétiques
  • Face à un marché du Golfe en forte croissance, les entreprises françaises — entre tradition, technologie et durabilité — confirment leur capacité à répondre aux nouvelles attentes d’un secteur en expansion

DUBAÏ : Du 27 au 29 octobre, Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. Organisé par Business France, le pavillon met en lumière le savoir-faire français dans les domaines de la beauté, des cosmétiques et du bien-être, allant des soins de la peau et de la parfumerie aux produits en marque blanche et innovations technologiques.

Dans ce cadre, cinq marques françaises se distinguent par leur approche innovante et leur capacité à séduire le marché du Golfe, en pleine expansion.

Atelier du Savon : l’excellence des ingrédients naturels

Frédéric Brunel-Acquaviva, PDG de l’Atelier du Savon, dirige une manufacture spécialisée dans les savons et cosmétiques naturels, située dans le sud de la France. L’entreprise commercialise ses propres marques, mais réalise également des productions en marque blanche pour des hôtels et distributeurs au Moyen-Orient.

« La cosmétique française est reconnue pour sa qualité ; nos partenaires souhaitent intégrer des ingrédients locaux comme la luffa, l’huile de figue de barbarie ou l’huile de date », précise-t-il.

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L’Atelier du Savon (Photo: ANFR)

Trois ans après sa première participation à Dubaï, l’entreprise continue d’innover grâce à un laboratoire de R&D interne.

Le Laboratoire des Granions : le collagène au cœur de l’innovation

Créé en 1948, le Laboratoire des Granions est un acteur majeur des compléments alimentaires en France. Ilias Kadi, responsable export, met en avant le succès du Collagène Eternity, un collagène à bas poids moléculaire pour une meilleure assimilation.

Présent dans plus de 16 000 pharmacies en France et exporté dans 50 pays, le laboratoire combine expertise pharmaceutique et innovation afin de répondre aux besoins d’un marché international exigeant.

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Le Laboratoire des Granions (Photo: ANFR)

Onérique : le skincare émotionnel

Fondée par Glorimar Primera-Riedweg, Onérique se distingue par une approche sensorielle et émotionnelle du soin. « Chaque produit doit éveiller des sensations positives dès le premier contact », explique la fondatrice. La marque présente trois produits phares au salon : des perles de soin à base d’algues marines, un exfoliant et une crème mousse hydratante.

Présente à Beautyworld Middle East, Onérique cherche à développer des partenariats aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

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Onérique ​​​​​​(Photo: ANFR)

L’Officine du Monde : la nigelle au service du bien-être

La marque française, fondée par Olivier Decazes et par la Dr Rita Massoud, pharmacienne franco-égyptienne, exploite les vertus millénaires de la nigelle pour concevoir des compléments alimentaires et cosmétiques. Grâce à la thymoquinone, principe actif anti-inflammatoire de la plante, l’entreprise propose des solutions pour la peau, le confort articulaire ou la régulation de la glycémie entre autres.

« Tout est formulé par un pharmacien, avec des ingrédients importés d’Inde, d’Égypte, d’Éthiopie et de Tunisie. Et Tous les produits sont fabriqués en France », souligne Mr. Decazes.

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L’Officine du Monde (Photo: ANFR)

Creation Parfums Paris 26 : la passion du parfum sur mesure

Virginie Smadja, fondatrice de Creation Parfums Paris 26, conçoit des parfums en private label pour des clients dans le monde entier, notamment dans les pays du Golfe.

« Chaque client peut avoir des demandes différentes, ce qui rend le métier fascinant », explique-t-elle.

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"Just Together" (Photo: Instagram)

Dernièrement, elle a lancé son propre parfum, Just Together, alliant la tradition de l’Oud à des fragrances plus fraîches et sucrées, inspirées de la French touch. Pour Virginie, « ce n’est plus un métier, mais une véritable passion.»

Un marché régional en pleine expansion

Le salon met en évidence le rôle stratégique du Moyen-Orient, et plus particulièrement des Émirats arabes unis, dans l’univers de la beauté et du luxe. Évalué à 8,5 milliards USD en 2024, le marché des cosmétiques dans la région affiche une croissance soutenue de près de 6 % par an, portée par une demande accrue en innovation, qualité et durabilité.

Véritable plateforme de rayonnement pour l’ensemble du Golfe, les Émirats s’imposent comme un carrefour incontournable pour les marques internationales.

La présence française à Beautyworld Middle East illustre parfaitement cette dynamique : entre parfumerie, soins high-tech et cosmétiques écoresponsables, les entreprises tricolores confirment leur savoir-faire unique et leur capacité à allier héritage, excellence et innovation au service des nouvelles attentes du marché.