Le prix Albert-Londres récompense la Franco-Libanaise Caroline Hayek

Le palmarès 2021 du prix est marqué par la thématique de l'injustice, «matière première des reportages soumis au jury», que «le journalisme transforme en colère», souligne l'association Albert Londres dans un communiqué. (AFP)
Le palmarès 2021 du prix est marqué par la thématique de l'injustice, «matière première des reportages soumis au jury», que «le journalisme transforme en colère», souligne l'association Albert Londres dans un communiqué. (AFP)
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Publié le Mardi 16 novembre 2021

Le prix Albert-Londres récompense la Franco-Libanaise Caroline Hayek

  • L'association Albert Londres salue cette série d’articles «aux titres évocateurs qui emmène le lecteur au bout de l'humanité»
  • Pour Fifi Abou Dib, journaliste, auteure et chroniqueuse à L’OLJ, ce prix «est important pour L'OLJ qui se bat pour survivre et se faire entendre, alors que tristement la plupart des grands journaux ont fermé»

BEYROUTH: Le jury du prix Albert-Londres, considéré comme la récompense la plus prestigieuse du journalisme francophone, a remis, mardi 15 novembre, sa 83e distinction dans la catégorie «presse écrite» à la journaliste franco-libanaise Caroline Hayek, lors d’une cérémonie organisée à la Bibliothèque nationale de France (BnF), à Paris. 

Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, a remis le prix à Hayek dans le Grand auditorium de la BnF.

Caroline Hayek, journaliste au quotidien libanais L’Orient-Le Jour (L’OLJ), a reçu ce prix pour ses reportages dans lesquels elle a réussi à mettre en lumière la vie au Liban après la double explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth, un drame qui a causé la mort d’au moins 214 personnes. «Promenade dans un Beyrouth en déliquescence», «Les premiers jours du reste de leur vie» ou encore «Ils ont fui la guerre en Syrie… ils sont morts dans les explosions de Beyrouth» sont des reportages qui ont valu à la journaliste la reconnaissance du jury. 

L'association Albert Londres salue cette série d’articles «aux titres évocateurs qui emmène le lecteur au bout de l'humanité».

La récompense reçue par Caroline Hayek, qui travaille à L’OLJ depuis 2014, met également à l'honneur le quotidien libanais francophone lancé en 1924, «ouvert sur les enjeux du monde et soucieux de faire comprendre ce qui se passe au coin de la rue Hamra».

«Les journaux sont en train de mourir au Liban et L’OLJ fait tout pour résister. Pour toute la rédaction, [ce prix] est encourageant; cela nous donne de l'espoir», a déclaré Caroline Hayek.

Pour Fifi Abou Dib, journaliste, auteure et chroniqueuse à L’OLJ, ce prix «est important pour L'OLJ qui se bat pour survivre et se faire entendre, alors que tristement la plupart des grands journaux ont fermé, notamment le Daily Star la semaine dernière».

«Il est important aussi de rappeler que Caroline reçoit ce prix comme une voix libre du Moyen-Orient, et que l'angle d'une de ses enquêtes autour de la double explosion du 4 août était la communauté des migrants syriens dont 40 sont morts à cause de la corruption au Liban alors qu'ils avaient fui la guerre», a-t-elle ajouté.

De son côté, le directeur de L’OLJ, M. Michel Helou, considère que «remettre L'Albert-Londres à un journal libanais, c'est consacrer l'universalité de la langue française qui pour nous est aussi une langue libanaise».

Le 37e prix de l'audiovisuel, qui récompense le meilleur reportage audiovisuel, a été attribué, quant à lui, aux journalistes indépendants Alex Gohari et Léo Mattei pour leur film On the line, les expulsés de l’Amérique, produit par Brotherfilms et diffusé sur France 2 et Public Sénat.

La photojournaliste indépendante Emilienne Malfatto, qui a débuté sa carrière au quotidien colombien El Espectador puis à l'agence France-Presse, a reçu le 5e prix du livre pour Les Serpents viendront pour toi, publié aux éditions Les Arènes Reporters.

Dans cet ouvrage, la journaliste, qui a vécu plusieurs années en Colombie, enquête sur le meurtre d'une mère colombienne de six enfants commis dans l'indifférence générale. Elle y relate le fléau des assassinats de syndicalistes, de responsables associatifs ou de simples citoyens qui ne cherchaient qu'à faire valoir leurs droits. 

«Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus que de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie», disait Albert Londres (1884-1932). Créé en 1933 en hommage au journaliste français, père du grand reportage moderne, le prix est doté de 3 000 euros pour chacun des lauréats qui doivent avoir moins de 41 ans. Ce prix du journalisme français distingue chaque année trois jeunes reporters dans les catégories «presse écrite», «audiovisuel» et «édition».

Le palmarès 2021 du prix est marqué par la thématique de l'injustice, «matière première des reportages soumis au jury», que «le journalisme transforme en colère», souligne l'association Albert Londres dans un communiqué.

(Avec AFP)


L’Opéra de Saint-Pétersbourg présente Rigoletto de Verdi à Dubaï et Abou Dhabi

Rigoletto de Verdi mis en scène par Yuri Alexandrov, présenté par l’Opéra d’État de Saint-Pétersbourg. (Fournie)
Rigoletto de Verdi mis en scène par Yuri Alexandrov, présenté par l’Opéra d’État de Saint-Pétersbourg. (Fournie)
Direction artistique signée par Yuri Alexandrov, nommé Artiste du Peuple de Russie et lauréat du Golden Mask. (Fournie)
Direction artistique signée par Yuri Alexandrov, nommé Artiste du Peuple de Russie et lauréat du Golden Mask. (Fournie)
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  • L’Opéra de Saint-Pétersbourg, dirigé par Yuri Alexandrov, présente Rigoletto de Verdi à Dubaï et Abou Dhabi du 19 au 23 novembre
  • La mise en scène d’Alexandrov revisite le mythe du bouffon tragique, dans une production somptueuse portée par une troupe d’excellence

Dubaï: Le public des Émirats arabes unis s’apprête à vivre une expérience lyrique exceptionnelle : le chef-d’œuvre de Giuseppe Verdi, Rigoletto, sera présenté par le Théâtre d’État de l’Opéra de Saint-Pétersbourg, sous la direction du célèbre metteur en scène russe Yuri Alexandrov, les 19 et 20 novembre au Zabeel Theatre de Dubaï, puis les 22 et 23 novembre au Cultural Foundation Theatre d’Abou Dhabi.

Organisé par Art For All, cet événement marque le grand retour de la troupe russe aux Émirats, après son succès lors du programme culturel russe de l’Expo 2020. Fondée en 1987, l’Opéra de Saint-Pétersbourg s’est imposée comme l’une des compagnies lyriques les plus respectées d’Europe.

Un metteur en scène au génie reconnu

Figure majeure du monde lyrique, Yuri Alexandrov, nommé Artiste du Peuple de Russie et lauréat des prestigieux prix Golden Mask et Golden Sofit, a signé plus de 300 productions dans des maisons d’opéra de renommée mondiale, parmi lesquelles La Scala, le Metropolitan Opera de New York, l’Arena di Verona et le Théâtre Mariinsky.

Sa mise en scène de Rigoletto se distingue par une approche audacieuse, psychologique et profondément humaine. Alexandrov y réinvente les clichés traditionnels : ici, le bouffon n’est plus un vieillard difforme, mais un homme rusé, sarcastique, habité par la douleur et les contradictions morales d’un monde corrompu.

“Notre version de Rigoletto a triomphé dans de nombreux pays. Nos chanteurs, formés à cette exigence musicale, offrent une interprétation puissante et sincère,” explique Yuri Alexandrov.

Un spectacle grandiose

Mêlant costumes somptueux, décors fastueux et orchestre d’exception, Rigoletto incarne la quintessence de l’opéra italien. Le spectacle, chanté en italien avec surtitres en anglais, dure 3h15 (avec deux entractes).

Avec cette nouvelle tournée, Yuri Alexandrov confirme son rôle de passeur culturel entre la tradition russe et les scènes internationales, offrant au public émirien une immersion dans la puissance émotionnelle du théâtre lyrique.

En savoir plus : rigoletto.platinumlist.net.


Noor Riyadh annonce les artistes du festival de lumière et d’art 2025

L'exposition comprendra une installation spéciale intitulée « Scènes d'un mariage » (photo) consacrée à l'œuvre de la regrettée Safeya Binzagr (1940-2024), figure de proue du mouvement artistique moderne en Arabie saoudite et première femme artiste saoudienne à avoir présenté une exposition solo en 1968. (Fourni)
L'exposition comprendra une installation spéciale intitulée « Scènes d'un mariage » (photo) consacrée à l'œuvre de la regrettée Safeya Binzagr (1940-2024), figure de proue du mouvement artistique moderne en Arabie saoudite et première femme artiste saoudienne à avoir présenté une exposition solo en 1968. (Fourni)
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  • Noor Riyadh 2025 réunira 59 artistes de 24 nationalités autour du thème « En un clin d’œil », symbole de la transformation rapide de la capitale saoudienne
  • Le festival, porté par Riyadh Art, veut faire de la lumière un langage universel reliant cultures et générations, tout en rendant hommage à la pionnière Safeya Binzagr

RIYADH : Le festival annuel Noor Riyadh, le plus grand festival international de lumière et d’art de la région, a dévoilé la liste de ses artistes participants, en préparation du lancement de son édition 2025, prévue du 20 novembre au 6 décembre.

Sous la direction curatoriale de Mami Kataoka, Li Zhenhua et Sara Almutlaq, l’événement se tiendra dans plusieurs pôles à travers Riyad et présentera 60 œuvres de 59 artistes issus de 24 nationalités, dont 35 créations inédites.

« Noor Riyadh se définit par ses artistes : leurs idées, leur courage et leur vision », a déclaré Nouf Almoneef, directrice du festival. « Chaque œuvre saisit l’élan de la ville à travers la lumière, nous rappelant que la créativité est un langage universel qui relie les cultures et inspire le dialogue. »

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« Love Difference » (2025) de l'artiste italien Michelangelo Pistoletto. (Fourni)

Le thème curatorial de cette année, « In the Blink of an Eye » (En un clin d’œil), reflète la transformation rapide qui façonne Riyad.

Le festival présentera des œuvres répondant à ce thème, signées par des artistes internationaux et locaux de renom, parmi lesquels Saad Al-Howede, Monira Al-Qadiri, Abdulrahman Al-Soliman, James Clar, Ivana Franke, fuse*, Ayoung Kim, Shinji Ohmaki, Michelangelo Pistoletto et Muhannad Shono.

L’exposition comprendra également une installation spéciale dédiée à la feue Safeya Binzagr (1940–2024), figure majeure de l’art moderne saoudien et première artiste femme du Royaume à avoir tenu une exposition solo en 1968.

« La lumière est à la fois un médium et une métaphore de la transformation », a expliqué Mami Kataoka, responsable du conseil curatorial. « In the Blink of an Eye montre à quelle vitesse la perception peut basculer — offrant un instant de pause au cœur du changement, pour y voir la beauté du mouvement perpétuel. »

L’édition 2025 est portée par une équipe curatoriale internationale qui rassemble des perspectives diverses sur la culture contemporaine, connectant le cœur historique de Riyad à sa ligne d’horizon moderne et à son réseau de métro. L’exposition invite le public à explorer la lumière comme vecteur de perception, de mémoire et d’élan collectif.

Cette année, Noor Riyadh se déploiera sur six sites emblématiques : le quartier Qasr Al-Hokm, le Centre historique du roi Abdulaziz, la station de métro stc, la station de métro KAFD, la tour Al-Faisaliah et le district JAX.

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« Memory Melting » (2025) de l'artiste saoudien Saad Al-Howede. (Fourni)

Organisé sous l’égide de la Commission royale pour la ville de Riyad et de Riyadh Art, Noor Riyadh incarne la mission de cette dernière : transformer la capitale saoudienne en stimulant la créativité et en enrichissant la vie quotidienne.

Depuis sa création, Riyadh Art a présenté plus de 550 œuvres d’art signées par 500 artistes saoudiens et internationaux, attirant plus de 9,6 millions de visiteurs. Noor Riyadh transforme les espaces publics du quotidien en expériences artistiques inédites, cherchant à créer un sentiment d’émerveillement partagé au sein des communautés.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Guinot Institut apporte l’excellence de la beauté française à Dubaï

 Le monde du bien-être et de la beauté à Dubaï s’enrichit d’un nouveau joyau venu tout droit de Paris. Guinot Institut Paris, reconnu comme le salon de beauté n°1 en France, vient d’ouvrir son premier institut au cœur de Dubai Healthcare City. (Photo fournie)
Le monde du bien-être et de la beauté à Dubaï s’enrichit d’un nouveau joyau venu tout droit de Paris. Guinot Institut Paris, reconnu comme le salon de beauté n°1 en France, vient d’ouvrir son premier institut au cœur de Dubai Healthcare City. (Photo fournie)
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  • Fondée il y a plus d’un demi-siècle, Guinot s’est imposée comme une référence mondiale des soins professionnels grâce à ses innovations scientifiques, ses formules exclusives et son exigence de qualité
  • Chaque soin, conçu comme un rituel personnalisé, allie science et précision pour sublimer la beauté naturelle de chaque femme

DUBAI: Le monde du bien-être et de la beauté à Dubaï s’enrichit d’un nouveau joyau venu tout droit de Paris. Guinot Institut Paris, reconnu comme le salon de beauté n°1 en France, vient d’ouvrir son premier institut au cœur de Dubai Healthcare City, marquant une nouvelle étape dans la diffusion du savoir-faire français en matière de soins de la peau.

Un héritage de plus de 50 ans d’expertise

Fondée il y a plus d’un demi-siècle, Guinot s’est imposée comme une référence mondiale des soins professionnels grâce à ses innovations scientifiques, ses formules exclusives et son exigence de qualité. Les produits Guinot, développés et fabriqués en France, respectent des standards pharmaceutiques stricts et des engagements environnementaux rigoureux.

Chaque soin, conçu comme un rituel personnalisé, allie science et précision pour sublimer la beauté naturelle de chaque femme. À Dubaï, les clientes pourront ainsi découvrir l’essence du “savoir-beauté” français, réputé pour ses résultats visibles et durables.

Une nouvelle adresse d’excellence à Dubaï

Parmi les innovations phares de la marque, le soin Hydradermie Énergie Cellulaire occupe une place centrale. Ce traitement breveté, véritable alternative non invasive aux techniques esthétiques, utilise l’ionisation et l’oxygénation pour stimuler les cellules cutanées. Résultat : une peau plus hydratée, lissée et éclatante dès la première séance.

Cette technologie exclusive illustre la philosophie Guinot : réveiller l’énergie jeunesse de la peau sans agresser ni altérer son équilibre naturel.

L’institut propose un large éventail de soins emblématiques. Chaque visite débute par une consultation personnalisée avec les esthéticiennes Guinot, surnommées les “Docteurs de Beauté”, qui définissent un protocole sur mesure pour des résultats visibles et durables.

Installé à Dubai Healthcare City, le Guinot Institut Dubaï ambitionne de devenir la nouvelle référence en matière de soins haut de gamme dans la région. Entre expertise scientifique française et hospitalité dubaïote, l’adresse promet une expérience unique, alliant élégance, efficacité et bien-être.

Les amateurs de soins d’exception peuvent désormais profiter du meilleur de la cosmétique professionnelle française sans quitter Dubaï.