Le guide de la mosquée Al-Aqsa démystifie les récits sionistes

Sur cette photo prise le 20 mars 2020, des Palestiniens marchent devant la mosquée Al-Aqsa, à l'intérieur de l’enceinte presque déserte de la vieille ville de Jérusalem, après que des religieux ont pris des mesures de protection dans le but d'endiguer la propagation du nouveau coronavirus, le 20 mars 2020. (AFP)
Sur cette photo prise le 20 mars 2020, des Palestiniens marchent devant la mosquée Al-Aqsa, à l'intérieur de l’enceinte presque déserte de la vieille ville de Jérusalem, après que des religieux ont pris des mesures de protection dans le but d'endiguer la propagation du nouveau coronavirus, le 20 mars 2020. (AFP)
Une photo prise le 1er mars 2018 montrant une vue générale des travaux de construction sur la place du Mur occidental de la vieille ville de Jérusalem avec la mosquée du dôme du Rocher, dans l'enceinte d'Al-Aqsa en arrière-plan. (AFP)
Une photo prise le 1er mars 2018 montrant une vue générale des travaux de construction sur la place du Mur occidental de la vieille ville de Jérusalem avec la mosquée du dôme du Rocher, dans l'enceinte d'Al-Aqsa en arrière-plan. (AFP)
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Publié le Mardi 22 septembre 2020

Le guide de la mosquée Al-Aqsa démystifie les récits sionistes

  • « Ce guide est important pour les pèlerins musulmans et les visiteurs non musulmans »
  • Abdel Hadi explique que le guide constitue une réponse aux continuelles tentatives israéliennes de falsifier les faits

AMMAN: Un guide détaillé de la mosquée Al-Aqsa/Al-Haram Al-Sharif a été publié en plusieurs langues, à la fois sur papier et en ligne, pour démystifier les récits israéliens qui cherchent à diviser la mosquée.

Mahdi Abdel Hadi, fondateur et directeur de la Société académique palestinienne pour l'étude des affaires internationales (Passia) et auteur principal du guide, a déclaré à Arab News que le document était la version mise à jour d'un guide publié en 2015 en langues arabe, anglaise et turque.

Abdel Hadi explique que le guide est une réponse aux continuelles tentatives israéliennes de falsifier les faits. «Ils ont essayé à plusieurs reprises de créer une nouvelle réalité sur le terrain et ont tenté de prendre le contrôle de Bab Al-Rahmeh. Nous voulions montrer que toute la superficie de la mosquée de 144 dunums (soit 144 000 mètres carrés) est sacrée pour les musulmans.»

Abdel Hadi affirme que le guide répond aux tentatives d'Israël, lors des récents accords de normalisation, de différencier la mosquée Al-Aqsa du reste de la zone fermée d’Al-Haram. «Nous avons documenté 136 lieux saints différents dans Al-Haram, nous voulions que tout le monde, ici et à l’étranger, y compris nos frères arabes, le sache», dit-il.

Cheikh Abdel Azim Salhab, président du conseil du Waqf islamique à Jérusalem, explique que le nouveau guide est un ajout important à la riche série de publications sur cet important site islamique.

«Il s'agit d'un livre mis à jour et bien documenté avec beaucoup plus de détails sur les différents emplacements et lieux saints qui composent la mosquée Al-Aqsa/Al-Haram Al-Sharif. Nous souhaitons le diffuser largement et nous  espérons que le Fonds hachémite le distribuera dans les écoles et les universités afin que les étudiants et les enseignants connaissent la mosquée et ses différents emplacements», déclare-t-il.

Salhab souligne que même les Palestiniens vivant à proximité pourront bénéficier de ce livre. «Nous espérons que les journaux l'utiliseront pour mettre en évidence différents emplacements afin que les jeunes Palestiniens qui ne peuvent pas atteindre la mosquée soient conscients de ses nombreux emplacements et de son importance pour les musulmans.»

Cheikh Azzam Khatib, directeur du département du Waqf à Jérusalem, déclare qu’il y a 136 sanctuaires islamiques dans la zone de 144 dunums, notamment la mosquée Al-Aqsa, le dôme du Rocher et les mosquées Marwani et Bab Al-Rahmeh. «Pour chaque emplacement, le guide précise qui l'a construit et ce qu'il offre pour la mosquée et pour les fidèles.»

Khatib indique que le guide sera distribué aux organismes d'intérêt locaux et internationaux, notamment les centres de recherche, les établissements d'enseignement et auprès des diplomates et de tous ceux qui visitent la mosquée. »

Wasfi Kailani, directeur exécutif du Fonds hachémite de restauration de la mosquée Al-Aqsa, déclare que le livre a été conçu en 2012 en réponse aux récits des radicaux sur la mosquée, guidé par la nécessité de soutenir les musulmans visitant la mosquée. Il souligne que le Fonds de restauration hachémite a fourni un soutien financier à un grand nombre de chercheurs pour y travailler.

« Ce guide est important pour les pèlerins musulmans et les visiteurs non musulmans», précise Kailani. «Il fournit un itinéraire facile à suivre qui combine à la fois les aspects spirituel et pédagogique. Je ne pense pas qu’un autre site islamique dans le monde possède une documentation aussi détaillée sur son histoire qu’Al-Aqsa.»

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Rami Al-Ali intègre la haute couture à Paris

Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
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  • Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris
  • Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001

DUBAÏ : Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris, étouffant ses larmes à la fin d’un défilé de pièces délicatement taillées.

Travaillant dans une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le créateur a exploré le volume, la texture et la structure avec une approche architecturale affirmée.
Les silhouettes structurées, aux coupes asymétriques, étaient adoucies par des drapés élégants ou des ornements délicats.

Les robes longues en organza et mousseline de soie jouaient sur la fluidité, avec une transparence subtile leur conférant une qualité éthérée. Broderies à la main, tulle plissé et smocks complexes ont ajouté profondeur et intérêt visuel à l’ensemble.

Plusieurs modèles comportaient des détails tissés ou en treillis, que ce soit sur des panneaux entiers ou en touches décoratives, mettant en valeur la virtuosité artisanale. D'autres créations remarquables exploraient des volumes sculpturaux : une robe s’ouvrait en plis façon éventail, une autre adoptait des couches en cascade.

L’entrée d’Al-Ali dans le calendrier parisien marque une étape majeure, signifiant son accession au cercle le plus élitiste de la mode. Pour obtenir la désignation officielle de « haute couture », les maisons doivent satisfaire à des critères stricts, définis par la loi française.

« Une étape historique, célébrant le dévouement de toute une vie à l’artisanat, à la culture et à l’expression créative, enracinée dans l’héritage et portée par une vision », a posté la maison de couture sur Instagram à l’annonce de sa participation.

Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001.

Ses créations ont séduit de nombreuses célébrités, parmi lesquelles Amal Clooney, Eva Longoria, Jennifer Lopez ou encore Jessica Chastain.

Son travail est salué pour sa capacité à fusionner les influences moyen-orientales et occidentales : des silhouettes fluides enrichies de détails ludiques et raffinés, entre tradition et modernité.

Al-Ali rejoint ainsi un cercle restreint de créateurs arabes figurant au calendrier officiel, aux côtés de Georges Hobeika, Elie Saab, Zuhair Murad et Mohammed Ashi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
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  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com