A New York, records battus aux enchères pour Frida Kahlo et Pierre Soulages

Des tableaux rares de la mexicaine Frida Kahlo et du français Pierre Soulages ont battu les records de ces artistes aux enchères chez Sotheby's à New York, où ils ont été vendus mardi soir 34,9 millions et 20,2 millions de dollars. (Photo/AFP)
Des tableaux rares de la mexicaine Frida Kahlo et du français Pierre Soulages ont battu les records de ces artistes aux enchères chez Sotheby's à New York, où ils ont été vendus mardi soir 34,9 millions et 20,2 millions de dollars. (Photo/AFP)
Short Url
Publié le Mercredi 17 novembre 2021

A New York, records battus aux enchères pour Frida Kahlo et Pierre Soulages

  • L'huile sur masonite est emblématique des autoportraits au regard intense et énigmatique qui ont fait la célébrité dans le monde entier de la peintre mexicaine, icône du féminisme, décédée en 1954 à l'âge de 47 ans
  • Le tableau de Pierre Soulages, qui avait passé plus de 30 ans dans une collection privée, correspond lui à la période rouge de l'artiste français centenaire, devenu célèbre pour son excellence dans la maîtrise du noir

NEW YORK : Des tableaux rares de la mexicaine Frida Kahlo et du français Pierre Soulages ont battu les records de ces artistes aux enchères chez Sotheby's à New York, où ils ont été vendus mardi soir 34,9 millions et 20,2 millions de dollars.

Comme prévu, l'autoportrait de la légendaire peintre mexicaine "Diego y yo" ("Diego et moi", 1949), l'un de ceux où apparaît le visage de son époux Diego Rivera sur son front, a pulvérisé l'ancien record de Frida Kahlo (8 millions de dollars en 2016).

Sotheby's a annoncé qu'il avait été acquis par la "collection Eduardo F. Costantini", du nom du chef d'entreprise et collectionneur argentin, fondateur du musée des arts latino américains (Malba) de Buenos Aires.

"Diego y yo" devient aussi l’œuvre d'art latino américaine la plus chère de l'histoire vendue aux enchères, le précédent record appartenant à un tableau de... Diego Rivera, "Los Rivales" (1931), vendu 9,76 millions de dollars par Christie's en 2018.

L'huile sur masonite est emblématique des autoportraits au regard intense et énigmatique qui ont fait la célébrité dans le monde entier de la peintre mexicaine, icône du féminisme, décédée en 1954 à l'âge de 47 ans.

En rouge et noir

Mais sur celui-là, le visage de Diego Rivera apparaît sur le front de Frida, au-dessus de ses yeux noirs, d'où semblent s'échapper quelques larmes. Diego Rivera, qui s'était à l'époque rapproché de l'actrice mexicaine Maria Felix, est représenté lui avec un troisième oeil, signe des tourments qu'il cause à son épouse.

Le tableau de Pierre Soulages, qui avait passé plus de 30 ans dans une collection privée, correspond lui à la période rouge de l'artiste français centenaire, devenu célèbre pour son excellence dans la maîtrise du noir. Peint le 4 août 1961, ses effets de matière ont été obtenus grâce à la technique du raclage, qui permet de révéler les teintes rouges sous le noir, explique Sotheby's.

Estimé entre 8 et 12 millions de dollars, il a été vendu à 20,2 millions de dollars après une bataille haletante entre plusieurs acquéreurs dans la salle d'enchères et au téléphone. Il dépasse largement le précédent record, atteint en 2019 (9,6 millions d'euros à Paris).

L'un des autres temps forts de la soirée a été la vente d'un tableau de l'impressionniste Claude Monet, Coin du bassin aux nymphéas (1918), pour 50,8 millions de dollars, loin toutefois de son record de 110,7 millions de dollars en 2019, toujours à New York.

Après plusieurs saisons en demi teinte à cause de la pandémie, les résultats des ventes d'automne 2021 de New York s'annoncent positifs, les maisons d'enchères assurant avoir retrouvé une offre suffisante pour satisfaire la demande restée vigoureuse.

Lundi, Sotheby's avait battu son record historique pour une seule soirée d'enchères, en écoulant, pour 676 millions de dollars, 35 oeuvres de la très réputée collection d'art moderne et contemporain Macklowe.

De son côté, Christie's a annoncé avoir réalisé pour 1,1 milliards de dollars la semaine dernière, contre 691 millions pour ces ventes de printemps et 683 millions pour celles de l'automne 2019, avant la pandémie.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
Short Url
  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.