Un cheikh qatari prête sa collection d’art inestimable au plus ancien musée de Paris

L’hôtel de la Marine à Paris est devenu le premier musée de la capitale française lorsqu’il a ouvert ses portes au XVIIIe siècle. (@thealthanicollection)
L’hôtel de la Marine à Paris est devenu le premier musée de la capitale française lorsqu’il a ouvert ses portes au XVIIIe siècle. (@thealthanicollection)
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Publié le Samedi 20 novembre 2021

Un cheikh qatari prête sa collection d’art inestimable au plus ancien musée de Paris

  • Le cheikh Hamad ben Abdallah al-Thani a également contribué à hauteur de 20 millions d’euros à la rénovation de l’historique hôtel de la Marine
  • La collection, qui compte environ 6000 œuvres couvrant six millénaires, restera exposée durant les vingt prochaines années

LONDRES: L’hôtel de la Marine à Paris exposera une collection appartenant au cheikh Hamad ben Abdallah al-Thani, cousin de l’émir du Qatar.

Ce site, qui est devenu le premier musée de la capitale française lorsqu’il a ouvert ses portes au XVIIIe siècle, abritant une collection d’art royal et de mobilier appartenant au roi Louis XV, était vide depuis 2015.

Il a récemment fait l’objet d’une rénovation de 120 millions d’euros, à laquelle le cheikh Hamad a également contribué à hauteur de 20 millions d’euros.

Le cheikh Hamad a commencé à constituer une collection d’art personnelle à l’âge de 18 ans. Aujourd’hui, celle-ci compte environ 6 000 œuvres, couvrant six millénaires.

Bien qu’il souhaitât initialement trouver un espace pour exposer sa collection à Londres, il est parvenu à un accord pour disposer de l’hôtel de la Marine.

Il s’agit du dernier cas d’investissement qatari à Paris, où se trouve le club de football Paris Saint-Germain, une filiale de la Qatar Investment Authority.

Cette semaine, des objets de la collection du cheikh Hamad ont été exposés pour la première fois, notamment une sculpture abstraite d’Asie mineure occidentale datant de 3300 à 2500 av. J.-C. et une tête en terre cuite d’Afrique de l’Ouest datant de 500 avant J.-C. à 500 après J.-C. La collection restera exposée durant les vingt prochaines années.

Le conservateur principal de la collection, Amin Jaffer, a déclaré au quotidien The Times que certains des objets en possession du cheikh Hamad sont trop importants et significatifs pour être «accrochés n’importe comment sur un mur à la maison», et que la plupart d’entre eux sont rangés pendant des années, sauf lorsqu’ils sont prêtés pour être exposés dans d’autres musées.

«C’est vraiment l’initiative d’un philanthrope dans l’âme qui est passionné par les œuvres d’art», a affirmé M. Jaffer, qualifiant la collection de l’hôtel de la Marine de «message d’universalisme et de dialogue entre les civilisations».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com