Canada: 4 morts et un disparu après des inondations record dans l'Ouest

Les eaux de crue entourent les maisons et les fermes le 20 novembre 2021 à Abbotsford, en Colombie-Britannique. (Photo, AFP)
Les eaux de crue entourent les maisons et les fermes le 20 novembre 2021 à Abbotsford, en Colombie-Britannique. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 21 novembre 2021

Canada: 4 morts et un disparu après des inondations record dans l'Ouest

  • La Gendarmerie royale a confirmé samedi que trois hommes, portés disparus depuis lundi, ont été retrouvés sans vie près du Lac Duffy
  • Des pluies importantes sont encore attendues dans le secteur la semaine prochaine

MONTRÉAL : Les inondations record qui ont frappé l'Ouest canadien ont fait au moins quatre morts, et une cinquième personne est toujours portée disparue, ont annoncé samedi les autorités locales qui ont restreint l'accès au carburant dans les régions sinistrées. 

Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur le sud-ouest de la province de Colombie-Britannique dimanche et lundi derniers ont provoqué des glissements de terrain et des inondations, qui ont détruit routes et infrastructures. L'oléoduc Trans Mountain, crucial pour l'industrie pétrolière d'Alberta, a notamment été temporairement fermé.

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Les pluies torrentielles ont provoqué des glissements de terrain et des inondations (Photo, AFP)

La Gendarmerie royale (GRC, la police fédérale) a confirmé samedi que trois hommes, portés disparus depuis lundi, ont été retrouvés sans vie près du Lac Duffy.

"Nous avons poursuivi nos recherches en vue de retrouver un quatrième homme, mais les conditions météorologiques et l'état des lieux ont rendu nos démarches difficiles", a expliqué le Sergent Janelle Shoihet dans un communiqué de la GRC.

Ces trois morts portent à quatre les décès de ces inondations. Le corps inanimé d'une femme avait en effet été retrouvé dès lundi près d'une coulée de boue ayant emporté une large section d'une autoroute.

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Le désastre a causé des morts et des disparus (Photo, AFP)

Cet axe routier, qui permet de relier Vancouver à des régions isolées du Nord de la province, a d'ailleurs été rouvert samedi au trafic "essentiel seulement", ont annoncé les autorités britannico-colombiennes dans un communiqué. 

Ces dernières avaient imposé vendredi aux particuliers un maximum de 30 litres de carburant par passage à la pompe, afin de palier les perturbations sur la chaîne d'approvisionnement provoquées par cet épisode climatique extrême.

Mike Farnworth, ministre de la Sécurité publique de Colombie-Britannique, a estimé samedi lors d'une conférence de presse que ces mesures pourraient être en vigueur pendant "10 jours", enjoignant ses concitoyens à limiter leurs déplacements pour économiser l'essence.

A Abbotsford, ville en partie noyée par les flots et où l'armée a été déployée, des élevages ont été ravitaillés par hélicoptères. Quatre tonnes de nourritures ont ainsi été héliportées samedi matin dans une ferme porcine, ont annoncé les autorités.

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En quelques mois, cette région de la côte pacifique canadienne a subi des catastrophes naturelles à répétition (Photo, AFP)

Des pluies importantes sont encore attendues dans le secteur la semaine prochaine.

En quelques mois, cette région de la côte pacifique canadienne a subi des catastrophes naturelles à répétition: un épisode de chaleur très intense fin juin, conséquence du réchauffement climatique d'après les experts, suivi par d'importants incendies.  


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.