Mexique: le petit tatoueur aux mains d'argent

Brandon Burgos pose après avoir tatoué une personne dans la ville de Puebla, dans l'État de Puebla, au Mexique, le 10 novembre 2021. Brandon Burgos brandit soigneusement une machine à tatouer dans le studio de son père, dans le centre du Mexique. Il n'a que 11 ans, mais l'écolier a déjà une trentaine de tatouages à son actif. (Juan Carlos Sanchez / AFP)
Brandon Burgos pose après avoir tatoué une personne dans la ville de Puebla, dans l'État de Puebla, au Mexique, le 10 novembre 2021. Brandon Burgos brandit soigneusement une machine à tatouer dans le studio de son père, dans le centre du Mexique. Il n'a que 11 ans, mais l'écolier a déjà une trentaine de tatouages à son actif. (Juan Carlos Sanchez / AFP)
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Publié le Samedi 27 novembre 2021

Mexique: le petit tatoueur aux mains d'argent

  • Equipé de gants latex, l'écolier en fin d'école primaire passe son temps libre dans l'atelier de son père tatoueur à Puebla
  • La précision avec laquelle il dessine la gueule d'un félin, point par point, pore par pore, est digne d'un maître-tatoueur

PUEBLA, Mexique : Les aiguilles n'attendent pas le nombre des années: Brandon Burgos, onze ans à peine, a déjà signé une trentaine de tatouages sur des gros bras adultes avec ses petites mains d'argent, agiles et légères.

Equipé de gants latex, l'écolier en fin d'école primaire passe son temps libre dans l'atelier de son père tatoueur à Puebla, la première ville coloniale fondée par les Espagnols dans le centre du Mexique, également connue pour la qualité de sa gastronomie.

L'enfant rêve d'être marin ou bien si ce n'est pas possible "tatoueur", affirme-t-il.

Brandon a commencé à piquer la peau de son propre père sur laquelle il a dessiné un crâne à l'encre indélébile.

Le visage poupin du petit garçon se détache des parois obscures du studio familial semblable à une grotte. Mais à l'heure de passer à l'acte, son regard se fige sur la peau du client avec une maturité impressionnante.

La précision avec laquelle il dessine la gueule d'un félin, point par point, pore par pore, est digne d'un maître-tatoueur. 

"J'ai commencé en aidant mon papa, en regardant des vidéos. J'ai commencé à lire un livre sur des cours de tatouages. Et puis j'ai continué", raconte-t-il de sa voix cristalline.

Après son père, ce fut le tour des oncles et des amis. "Il y a de plus en plus de gens qui veulent que je les tatoue. Ils me font confiance et je les remercie", raconte Brandon.

Le gamin a même déjà été invité à une exposition à Tepito, le quartier le plus chaud de la capitale Mexico où sévit un gang dont les leaders arborent des tatouages comme signes distinctifs, ont raconté certains médias il y a quelques années.

"Il aime dessiner depuis qu'il a six ans. Avec la pandémie, il s'est impliqué davantage", raconte avec fierté son père, José Burgos, lui-même tatoueur depuis sept ans. "La seule condition, c'est qu'il me ramène des bonnes notes de l'école". Qu'il se rassure, Brandon n'a pas l'intention d'abandonner déjà sa scolarité.

Avant de passer à des tatouages pour de bon, le "niño" s'est fait la main sur de la silicone et des fruits, ajoute José. "Il est très demandé. Il a 30 tatouages au compteur. Tout le monde est content. Il n'y a pas de complication".

"Jamais je n'aurais pu imaginer que mon fils allait me faire un tatouage. Il a de bonnes mains, bien légères", conclut le père avec émotion.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com