Le prix Zayed, une récompense visant à développer la fraternité humaine

Le prince héritier d'Abou Dhabi, Mohammed ben Zayed al-Nahyan (à gauche), regarde le pape François (au centre) et le grand imam égyptien d’Al-Azhar, le cheikh Ahmed Al-Tayeb, signer des documents lors de la réunion de la fraternité humaine en 2019. (Photo, AFP/Archives)
Le prince héritier d'Abou Dhabi, Mohammed ben Zayed al-Nahyan (à gauche), regarde le pape François (au centre) et le grand imam égyptien d’Al-Azhar, le cheikh Ahmed Al-Tayeb, signer des documents lors de la réunion de la fraternité humaine en 2019. (Photo, AFP/Archives)
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Publié le Lundi 29 novembre 2021

Le prix Zayed, une récompense visant à développer la fraternité humaine

  • Le Prix Zayed pour la fraternité humaine a été lancé en 2019 à la suite de la visite historique du pape François à Abou Dhabi
  • La juge du comité du prix Zayed, Leah Pisar, explique pourquoi la tolérance religieuse est plus que jamais nécessaire

DUBAÏ : Le pape François, chef de l'Église catholique romaine, a délivré un message d'espoir et de tolérance lors d'une récente réunion au Vatican avec le comité de sélection du Prix Zayed pour la fraternité humaine 2022.

«Nous devons maintenir et soutenir» la voie de la fraternité humaine, a-t-il déclaré au comité lors de sa réunion du 6 octobre, qui a eu lieu moins de deux mois avant la clôture des nominations pour le prix de cette année le 1er décembre.

Le prix a été créé pour tirer parti de la rencontre historique du 4 février 2019 à Abou Dhabi entre le pape François et le grand imam d'Al-Azhar, Ahmed Al-Tayeb.

Leur rencontre, qui marquait la toute première visite papale dans la péninsule arabique, a abouti à la cosignature du Document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et le vivre ensemble, également connu sous le nom de la déclaration d'Abou Dhabi.

Elle est le résultat d'une discussion fraternelle entre les deux chefs religieux pour guider les croyants dans la promotion d'une «culture de respect mutuel», que François décrira plus tard comme «non-pas un simple geste diplomatique, mais une réflexion découlée du dialogue et d'un engagement commun».

Sa Sainteté le Pape François en compagnie de membres du Prix Zayed pour la fraternité humaine au Vatican. (Photo fournie)

Le document a conduit à la création du Comité supérieur de la fraternité humaine et du Prix Zayed pour la fraternité humaine sous le patronage de Cheikh Mohamed ben Zayed Al-Nahyan, prince héritier d'Abou Dhabi.

Le prix, qui en est à sa troisième édition, est nommé en l'honneur du défunt père de Cheikh Mohammed, Cheikh Zayed ben Sultan Al-Nahyan, fondateur des Émirats arabes unis. Il s'agit d'un prix mondial indépendant lancé en reconnaissance de ceux qui apportent une contribution profonde au progrès humain et à la coexistence pacifique.

Le prix 2021 a été décerné conjointement à Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, et à la militante franco-marocaine Latifa Ibn Ziaten, fondatrice de l'association Imad pour la jeunesse et la paix, qui, après avoir perdu son fils à la suite d'un acte de terrorisme, a transformé son chagrin en un engagement auprès des jeunes.

Parmi le comité de sélection du prix figurent Mahamadou Issoufou, ancien président du Niger et lauréat du prix Ibrahim 2020 pour les réalisations en leadership africain, et José Ramos-Horta, ancien président du Timor oriental.

Font également partie du comité le juge Mohamed Abdelsalam, secrétaire général du Comité supérieur de la fraternité humaine et co-auteur du Document sur la fraternité humaine, et Leah Pisar, présidente du Projet Aladin.

«C'était un rassemblement extraordinaire, et la réunion m'a vraiment donné de l'espoir à un moment où nous avons besoin d'espoir», a déclaré Pisar à Arab News à la suite de sa rencontre avec le pape François.

«Nous sommes à un moment critique de l'histoire de l'humanité, et nous n'avons pas d'autre choix que de nous en emparer car l'humanité pourrait vraiment aller dans un sens ou dans l'autre si nous ne sommes pas vigilants. Je vois cette déclaration comme un appel à l'action très audacieux et courageux».

Le Prix Zayed 2021 pour la fraternité humaine a été décerné conjointement à Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, et à la militante franco-marocaine Latifa Ibn Ziaten. (Photo, AFP/Archives)

Le Projet Aladin est une ONG internationale, lancée par l’ancien président français Jacques Chirac et plusieurs autres chefs d'État dans le but de promouvoir le rapprochement des cultures et l'utilisation des leçons de l'histoire pour vaincre la haine et l'extrémisme. Il a un partenariat avec l'UNESCO.

Pisar a estimé que le fait que le prix soit supervisé par le pape et le grand imam d'Al-Azhar lui confère une immense crédibilité, ainsi que la force, la profondeur et l’impact nécessaires pour inciter le public et les leaders communautaires à s'asseoir et à écouter.

«Je suis la seule membre juive de ce jury et j'ai été reçu très chaleureusement», a affirmé Pisar. «Je me suis sentie saluée et accueillie, et c'est quelque chose de très important car cela met en évidence le fait que tous ceux qui en font partie comprennent le terme «frères et sœurs »,nous prions tous le même Dieu, il y a une humanité commune et beaucoup plus de choses qui nous unit que nous distingue».

«Nous n'allons pas nécessairement être d'accord sur tout, mais nous devons comprendre d'où nous venons tous. Et si nous pouvons avoir le courage et l'ouverture d'esprit pour le faire, alors nous allons trouver de plus en plus de terrain d'entente et favoriser la tolérance, car nous avons un besoin urgent de tolérance».

Les États-Unis sortent d'une période de haine «horrible», a-t-elle signalé, au cours de laquelle la rhétorique des quatre dernières années a dressé les gens les uns contre les autres.

L'objectif de Pisar est de s'assurer qu'une telle négativité ne s'envenime pas. Pour ce faire, le Projet Aladdin défend la tolérance grâce à différents échanges culturels et initiatives éducatives.

Parmi les programmes jeunesse axés sur le sport aux écoles d'été annuelles qui rassemblent des étudiants de 70 universités partenaires, le Projet Aladin offre à des personnes de cultures différentes l'opportunité de se connaître, d'apprendre à respecter leurs différences et de développer une compréhension commune.

«Je crois que c'est une façon puissante de faire les choses», a affirmé Pisar. «Il s'agit de faire des échanges d’idées et d'écouter les autres.

Depuis que j'ai été élu présidente du Projet Aladdin il y a quatre ans, j'ai rencontré des gens extraordinaires dans différents pays, et je veux apprendre d'eux. Si nous pouvons juste nous arrêter et écouter parfois, nous irons loin».

Le projet Aladdin a publié plusieurs livres en arabe et en farsi couvrant des sujets allant de l'histoire à la littérature. Un nouveau texte sur la religion, intitulé « Connaitre la religion de votre voisin», a été écrit par des clercs supérieurs des trois religions monothéistes «abrahamiques» : l'islam, le christianisme et le judaïsme.

Le livre sert d'outil aux étudiants en théologie des écoles religieuses des trois confessions pour se renseigner directement sur d'autres systèmes de croyances, plutôt qu'à travers le prisme strict de leur propre doctrine. Le livre, actuellement disponible en français, est en cours de traduction en arabe, en anglais, en italien et en allemand.

«Nous espérons que ce sera quelque chose qui deviendra une méthode d'enseignement», a confié Pisar. «Il y a beaucoup à faire dans le monde de l'éducation à la tolérance».

«Nous travaillons également sur des programmes d'éducation de la petite enfance sur la façon d'ouvrir les yeux des enfants de la maternelle à la sixième année. J'ai un fils de six ans et je sais, par expérience personnelle, que les parents ont du mal à expliquer certains chapitres sombres de l'histoire et du comportement humain à leurs enfants».

L'objectif primordial du projet Aladdin est de contrer toutes sortes de haine et de fanatisme, notamment l'antisémitisme et l'islamophobie, car «nous sommes tous dans le même bateau», a-t-elle souligné.

Le pape François salue le grand imam d'Al-Azhar, le cheikh Ahmed Al-Tayeb, après avoir signé des documents lors de la réunion de la fraternité humaine au mémorial des fondateurs à Abou Dhabi le 4 février 2019. (Photo, AFP/Archives)

La déclaration d'Abou Dhabi a été un événement marquant dans les relations interconfessionnelles, un premier pas symbolique sur la voie de la construction d'un monde de plus grande tolérance religieuse et culturelle, selon Pisar.

«Si la réponse était simple, le problème aurait été résolu», a-t-elle expliqué. «Nous apportons chacun notre part et ma mission et la mission de ce groupe est d'apporter une brique ou une pierre à cet édifice».

Pour cet objectif, seuls le dialogue, la fraternité humaine et le respect rendront possible la coexistence et la tolérance, a-elle ajouté.

«Nous n'avons pas d'autre choix que d'agir», a soutenu Pisar. « Quand je rencontre des gens qui veulent faire une différence, je vois de l'optimisme. Nous avons des moyens, comme la technologie, et il y a beaucoup à faire, mais nous devons non seulement croire que nous pouvons le faire, mais aussi aller de l'avant de manière concrète».

Avoir les bénédictions des principaux chefs religieux et institutions montre aux gens qu'ils ne sont pas seuls et qu'il existe des soutiens influents partageant des messages qui résonnent vraiment, a-t-elle assuré.

Selon Pisar, la déclaration de 2019 est un document courageux et essentiel qui devrait devenir aussi inclusif et global que possible, afin que toutes les confessions et les cultures sentent qu'elles peuvent s'y rapporter.

«Ici, nous avons deux leaders représentant différentes confessions, qui ont accepté de signer un texte commun en sachant que son importance était plus grande que les différences qui pourraient les distinguer», a indiqué Pisar.

«Ce qui me frappe, c'est que les extrémistes font beaucoup de bruit et pas les modérés. Il est temps pour les modérés de différentes cultures et religions de mettre leurs efforts en commun et de commencer à faire du bruit plus constructif. De cette façon, nous ferons sans aucun doute des progrès importants».

Le lauréat du Prix Zayed pour la fraternité humaine 2022 sera annoncé le 4 février 2022.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Pavillon saoudien à l’Expo 2025 d’Osaka présentera le parcours de transformation du Royaume et sa vision pour l’avenir

Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
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  • Des chefs saoudiens présenteront un mélange de saveurs inspirées des différentes régions du Royaume
  • Plus de deux cents souvenirs seront exposés dans la boutique, chacun témoignant de l’authenticité de l’artisanat saoudien

OSAKA: Le Pavillon saoudien participant à l’Expo 2025 d’Osaka au Japon a annoncé un programme culturel et artistique sans précédent, avec plus de 700 événements qui ont pour objectif de présenter aux visiteurs le riche patrimoine de l’Arabie saoudite, ses mégaprojets et ses diverses opportunités économiques.

Le Pavillon présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. Il proposera un large éventail d’événements, avec des performances artistiques traditionnelles, des concerts de musique classique et des défilés de mode.

Des chefs saoudiens proposeront un mélange de saveurs inspirées des différentes régions du Royaume; des musiciens et des artistes saoudiens se produiront chaque jour afin de mettre en lumière le riche patrimoine culturel du Royaume.

Dans un espace réservé aux personnalités, diverses tables rondes seront organisées et une série de présentations permettra d’informer les entreprises et les investisseurs de toutes les opportunités économiques dans le Royaume.

Plus de deux cents souvenirs seront exposés dans la boutique; chacun d’eux témoignera de l’authenticité de l’artisanat saoudien.

Les visiteurs venus du monde entier en apprendront davantage sur la ville d’AlUla, située dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, qui abrite des paysages désertiques saisissants, des formations rocheuses spectaculaires et des sites antiques qui comptent parmi les plus importants du Moyen-Orient.

Les grands projets saoudiens seront aussi présentés, notamment Neom, la cité du futur; The Line, une ville longue de 170 kilomètres annoncée comme l’avenir de la vie urbaine; Oxagon, qui redéfinit le modèle industriel traditionnel; et Trojena, la station de ski de Neom.

Le pavillon montrera également des aspects de Green Riyadh, un projet révolutionnaire qui a pour objectif de transformer la capitale de l’Arabie saoudite en une oasis verte avec la plantation de 7,5 millions d’arbres d’ici à 2030. Ce projet vise à faire de Riyad l’une des cent villes les plus agréables à vivre au monde.

Il présentera en outre l’initiative de restauration corallienne, lancée par l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust). Ce projet a pour but de conserver, d’améliorer et de restaurer 100 hectares de récifs coralliens dans la mer Rouge ainsi que de concevoir la plus grande pépinière de coraux au monde sur la plage de Djeddah, avec une production prévue de 400 000 coraux par an.

«Nous sommes impatients de permettre aux visiteurs du Pavillon saoudien de découvrir le Royaume, ses traditions, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable», a confié le commissaire général du pavillon saoudien, Othman Almazyad.

Les relations entre l’Arabie saoudite et le Japon se renforcent continuellement grâce à la Vision 2030 saoudo-japonaise. La présence du Pavillon saoudien à l’Expo 2025 d’Osaka permettra aux entreprises et aux investisseurs du Japon et du monde entier de s’informer sur les diverses opportunités offertes par le Royaume dans le but d’établir de nouveaux partenariats et de développer les accords existants.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Nouvelle aide de 68 millions d'euros de l'UE pour Gaza

Des gens achètent des sacs de pain à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. (Photo, AFP)
Des gens achètent des sacs de pain à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. (Photo, AFP)
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  • Le territoire a été dévasté par plus de six mois de bombardements israéliens
  • L'UE a déclaré que la nouvelle aide se concentrerait sur les livraisons de nourriture, l'eau potable, l'assainissement et les abris, et qu'elle serait acheminée par l'intermédiaire de partenaires locaux sur le terrain

BRUXELLES: L'Union européenne a annoncé vendredi une nouvelle aide humanitaire de 68 millions d'euros (73 millions de dollars) aux Palestiniens de Gaza.

Le territoire a été dévasté par plus de six mois de bombardements israéliens et d'opérations terrestres après l'attaque meurtrière du Hamas sur Israël le 7 octobre, laissant la population civile de deux millions de personnes dépendante de l'aide humanitaire pour survivre.

"Compte tenu de la détérioration continue de la grave crise humanitaire à Gaza et de l'augmentation constante des besoins sur le terrain, la Commission (européenne) augmente son financement pour soutenir les Palestiniens", souligne un communiqué de l'UE.

"Ce soutien porte le total de l'aide humanitaire de l'UE à 193 millions d'euros pour les Palestiniens dans le besoin à l'intérieur de Gaza et dans toute la région en 2024", selon la même source.

L'UE a déclaré que la nouvelle aide se concentrerait sur les livraisons de nourriture, l'eau potable, l'assainissement et les abris, et qu'elle serait acheminée par l'intermédiaire de partenaires locaux sur le terrain.

Les Nations unies ont déclaré que l'opération israélienne avait transformé Gaza en un "enfer humanitaire", faisant craindre une famine imminente.

L'Union européenne et les Etats-Unis ont demandé à Israël de laisser entrer davantage d'aide dans la bande de Gaza.

L'armée américaine a déclaré jeudi qu'elle avait entamé la construction d'une jetée destinée à accroître les livraisons dans le territoire.

La guerre à Gaza a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée contre Israël par des commandos du Hamas, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu'il considère comme une organisation terroriste, de même que les Etats-Unis et l'Union européenne. Son armée a déclenché une offensive qui a fait jusqu'à présent 34.356 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

 

 


Les États-Unis célèbrent le 248e anniversaire de leur indépendance au Royaume en présentant leur vision commune de l’exploration spatiale

L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
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L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
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  • M. Ratney a déclaré que ce thème reflétait «l’ambition commune des États-Unis et de l’Arabie saoudite de saisir les opportunités que présente l’espace»
  • L’ambassadeur a mis en avant les pionniers saoudiens de la navigation spatiale, tels que le prince Sultan ben Salmane et les astronautes Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni

RIYAD: Les États-Unis ont célébré le 248e anniversaire de leur indépendance jeudi lors d’une réception organisée par l’ambassadeur des États-Unis, Michael Ratney, à Riyad.

L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain.

La réception de la Fête de l’indépendance, sur le thème de l’espace, constituait une célébration symbolique de l’avenir de la coopération saoudo-américaine dans le domaine de l’espace. Elle a mis en évidence les nombreux avantages et les différentes possibilités de l’exploration de l’espace, de la recherche et du développement commercial.

M. Ratney a déclaré que ce thème reflétait «l’ambition commune des États-Unis et de l’Arabie saoudite de saisir les opportunités que présente l’espace en positionnant les deux pays comme des pionniers dans ce domaine d’innovation».

L’événement rappelait avec nostalgie les exploits du passé, comme l’alunissage de 1969, tout en évoquant les progrès en cours dans les sciences spatiales, notamment l’exploration commerciale de l’espace.

M. Ratney a mis en avant les pionniers saoudiens de la navigation spatiale, tels que le prince Sultan ben Salmane et les astronautes Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni.

Une installation artistique intitulée «Museum of the Moon» («Musée de la Lune»), réalisée par l’artiste Luke Jerram, présentait des images de la surface lunaire en haute définition prises par la Nasa.

Selon un communiqué de l’ambassade des États-Unis, la collaboration entre les États-Unis et l’Arabie saoudite continue de faire progresser les intérêts communs dans les domaines de la diplomatie, du commerce et de la culture, entre autres.

Les États-Unis demeurent déterminés à renforcer les intérêts communs saoudo-américaines en matière de sécurité et de favoriser la prospérité dans la région, ainsi qu’à explorer de nouvelles possibilités de partenariat dans des domaines tels que les arts, l’éducation, le divertissement et le tourisme, ajoute le communiqué.

Les deux pays sont prêts à envisager une coopération plus poussée, notamment avec d’éventuelles coentreprises dans l’espace, ce qui reflète la vision d’une relation saoudo-américaine encore plus forte à l’avenir, poursuit le communiqué.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com