Omicron: l'OMS lance un appel «pour que les frontières restent ouvertes»

L'aéroport international OR Tambo de Johannesburg, le 28 novembre 2021. (Photo, AFP)
L'aéroport international OR Tambo de Johannesburg, le 28 novembre 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 28 novembre 2021

Omicron: l'OMS lance un appel «pour que les frontières restent ouvertes»

L'aéroport international OR Tambo de Johannesburg, le 28 novembre 2021. (Photo, AFP)
  • «L’OMS se tient aux côtés des pays africains et lance un appel pour que les frontières restent ouvertes», a affirmé dans un communiqué l'organisation
  • Le président Cyril Ramaphosa a appelé dimanche soir les pays ayant imposé des restrictions de voyage aux Sud-Africains, après la détection d'un nouveau variant du coronavirus, à leur «levée immédiate et urgente»

BRAZZAVILLE/ JOHANNESBURG : L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé dimanche à ce « que les frontières restent ouvertes », alors que les restrictions de voyages vers les pays africains se multiplient face à la propagation du nouveau variant du coronavirus, Omicron, dans le monde entier. 

« L’OMS se tient aux côtés des pays africains et lance un appel pour que les frontières restent ouvertes », a affirmé dans un communiqué l'organisation, appelant les pays à « adopter une approche scientifique », basée sur « l'évaluation des risques ». 

« Il est crucial que les pays qui sont transparents avec leurs données soient soutenus, car c'est le seul moyen de s'assurer que nous recevons les données importantes en temps opportun », exhorte l'OMS. 

Ces mesures d'interdictions de vols, qui impactent l'économie et le tourisme, pourraient dissuader à l'avenir les pays de signaler la découverte de prochains variants de peur de se retrouver sanctionnés, ont indiqué les autorités sanitaires sud-africaines, qui avaient alerté sur l'existence de ce variant dans leur pays. 

Restrictions de voyage: l'Afrique du Sud demande leur levée «immédiate et urgente»

Le président Cyril Ramaphosa a appelé dimanche soir les pays ayant imposé des restrictions de voyage aux Sud-Africains, après la détection d'un nouveau variant du coronavirus, à leur « levée immédiate et urgente », les jugeant dépourvues de « justification scientifique ». 

Il s'est dit « profondément déçu » par ces fermetures de frontières « complètement injustifiées » et qui représentent une forme de « discrimination à l'égard de notre pays » et des pays voisins affectés par les mêmes mesures, lors d'une adresse télévisée.  

Ces restrictions contredisent « clairement et de manière totalement injustifiée » les engagements du G20 à Rome le mois dernier, s'est indigné le président, notamment en faveur du tourisme et des voyages internationaux.  

Elles ne font qu'« endommager davantage nos économies et saper notre capacité à répondre et à nous remettre de la pandémie », a-t-il ajouté avec sévérité.  

Il s'était auparavant livré à un exercice de pédagogie pour convaincre ses concitoyens de la nécessité et de l'urgence à se faire vacciner dans un pays où des millions affichent encore de fortes réticences. 

Evoquant la hausse régulière ces derniers jours du nombre de nouveaux cas confirmés, notamment dans la région de Johannesburg et Pretoria, il a confirmé que le pays se dirigeait vers une quatrième vague « dans les prochaines semaines, si ce n'est plus tôt ». 

Mais loin d'être une fatalité, « nous avons un outil puissant, ça s'appelle la vaccination! », a rappelé avec force le président. 

Depuis, de nombreux pays, européens notamment, ont interdit les vols en provenance des pays d'Afrique australe. Vendredi, les États-Unis ont aussi fermé leurs frontières aux ressortissants des pays de cette région d'Afrique. 

L'Angola est le premier pays africain qui a décidé d'interdire des vols au départ et vers l'Afrique du Sud. 

Signalé pour la première fois par l'Afrique du Sud le 24 novembre, le nouveau variant du coronavirus baptisé « Omicron » a été jugé « préoccupant » par l'OMS. Il présenterait un risque accru de contagion par rapport aux autres variants dont le Delta, dominant et déjà très contagieux. 

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Informations sur le variant Omicron du Covid-19 détecté en novembre 2021 en Afrique du Sud (Graphique, AFP)

 


De fortes explosions à Tel-Aviv et Jérusalem après des tirs de missiles iraniens

Des membres des forces de sécurité israéliennes inspectent un cratère à l'endroit où un missile iranien a frappé un dépôt de bus à Herzliya, près de Tel-Aviv, le 17 juin 2025. (Photo de Jack GUEZ / AFP)
Des membres des forces de sécurité israéliennes inspectent un cratère à l'endroit où un missile iranien a frappé un dépôt de bus à Herzliya, près de Tel-Aviv, le 17 juin 2025. (Photo de Jack GUEZ / AFP)
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  • « Des sirènes ont retenti dans plusieurs régions d'Israël après l'identification de missiles lancés depuis l'Iran en direction de l'État d'Israël », a déclaré l'armée dans un communiqué.
  • Dans un message sur Telegram, la police israélienne a rapporté que des missiles et des éclats d'obus étaient tombés dans la région de Tel-Aviv, causant des dégâts matériels mais sans faire de blessés.

JERUSALEM : De fortes explosions ont été entendues au-dessus de Tel-Aviv et Jérusalem mardi matin par des journaliste de l'AFP après le retentissement des sirènes d'alerte dans certaines régions d'Israël à la suite de tirs de missiles depuis l'Iran, selon l'armée.

« Des sirènes ont retenti dans plusieurs régions d'Israël après l'identification de missiles lancés depuis l'Iran en direction de l'État d'Israël », a déclaré l'armée dans un communiqué.

Elle a ajouté que l'armée de l'air « opérait pour intercepter et frapper là où c'était nécessaire pour éliminer la menace ».

Une vingtaine de minutes plus tard, l'armée a publié un communiqué indiquant que la population était autorisée à quitter les abris dans plusieurs régions du pays, ajoutant que des équipes de secours étaient à l'œuvre dans plusieurs endroits où des informations sur la chute de projectiles avaient été reçues.

Dans un message sur Telegram, la police israélienne a rapporté que des missiles et des éclats d'obus étaient tombés dans la région de Tel-Aviv, causant des dégâts matériels mais sans faire de blessés.

Les services d'incendie et de secours ont indiqué de leur côté avoir reçu les premières indications concernant un « tir de missile et un incendie » dans une ville du district de Dan, une zone entourant Tel-Aviv.

« Vers 8 h 45 (5 h 45 GMT), de nombreux appels ont été reçus concernant un tir de missile et un incendie dans la région de Gush Dan. Les équipes de lutte contre les incendies se rendent sur les lieux », ont-ils indiqué dans un communiqué.


Les forces américaines restent «dans une posture défensive» au Moyen-Orient annonce la Maison Blanche

Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X. (AFP)
Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X. (AFP)
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  • "Ce que vous voyez en temps réel, c'est la paix par la force et l'Amérique d'abord. Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix, et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera"
  • "Et le président (Donald) Trump l'a dit clairement, c'est sur la table. La question est de savoir si l'Iran l'acceptera"

WASHINGTON: Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X.

"Nous défendrons les intérêts américains" dans la région, a-t-il ajouté, alors que le conflit entre Israël et l'Iran se poursuit pour la cinquième nuit consécutive.

"Ce que vous voyez en temps réel, c'est la paix par la force et l'Amérique d'abord. Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix, et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera", a déclaré de son côté le ministre de la Défense, Pete Hegseth, interrogé sur la chaîne Fox News.

"Et le président (Donald) Trump l'a dit clairement, c'est sur la table. La question est de savoir si l'Iran l'acceptera", a-t-il ajouté.

Le président américain va écourter sa participation au sommet du G7 au Canada pour rentrer à Washington dans la soirée en raison de la situation au Moyen-Orient, a indiqué la Maison Blanche.

Ces déclarations sur la posture "défensive" des forces américaines surviennent alors que des informations diffusées par des médias israéliens ont fait état d'une supposée participation directe des Américains aux frappes contre l'Iran.

Entretemps, le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, a mis le cap à l'ouest et prend la direction du Moyen-Orient, a confirmé un responsable du Pentagone.

Il remonte actuellement le détroit de Malacca, entre l'île indonésienne de Sumatra et la Malaisie.

Des sites qui géolocalisent en temps réel les positions des avions dans le monde entier ont identifié pour leur part dans la nuit de dimanche à lundi le mouvement d'une trentaine d'avions ravitailleurs américains, qui ont décollé des Etats-Unis et se sont dirigés vers différentes bases militaires en Europe.

Israël, allié des Etats-Unis, a lancé vendredi une campagne aérienne massive d'une ampleur sans précédent contre l'Iran, en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires, avec l'objectif affiché de l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire. L'Iran tire depuis des salves de missiles en riposte.

Le président américain a appelé sur son réseau Truth Social "tout le monde à évacuer Téhéran immédiatement".

"L'Iran aurait dû signer l'+accord+ quand je leur ai dit de signer. Quel dommage et quel gâchis de vies humaines. Pour le dire simplement, L'IRAN NE PEUT PAS AVOIR D'ARME NUCLEAIRE", a-t-il aussi écrit.

Les Etats-Unis aident déjà Israël à intercepter les missiles iraniens visant son territoire.

 

 


Conflit Israël-Iran: Trump quitte prématurément le G7

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  • Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu'à mardi en fin de journée et se conclure par une conférence de presse, "rentre à Washington pour s'occuper de nombreux sujets importants"
  • Cette annonce vient peu après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."

KANANASKIS: "A cause de ce qui se passe au Moyen-Orient, le président Trump va partir ce soir après le dîner" avec les autres dirigeants du sommet du G7 au Canada, un jour plus tôt que prévu, a annoncé lundi sa porte-parole Karoline Leavitt sur X.

Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu'à mardi en fin de journée et se conclure par une conférence de presse, "rentre à Washington pour s'occuper de nombreux sujets importants", a-t-elle déclaré par ailleurs dans un court communiqué.

Cette annonce vient peu après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."