Convergence des efforts vers la limitation des émissions de CO2, selon l'AIE

Il y a un « élan croissant » en faveur des efforts mondiaux pour accélérer les technologies de captage, d’utilisation et de stockage du CO2 (CCUS : carbon capture, use and storage, NDLR) afin d’aider le monde à atteindre des objectifs de plus en plus urgents en matière de changement climatique, selon Agence internationale de l'énergie (AIE). (Reuters / Photo Fichier)
Il y a un « élan croissant » en faveur des efforts mondiaux pour accélérer les technologies de captage, d’utilisation et de stockage du CO2 (CCUS : carbon capture, use and storage, NDLR) afin d’aider le monde à atteindre des objectifs de plus en plus urgents en matière de changement climatique, selon Agence internationale de l'énergie (AIE). (Reuters / Photo Fichier)
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Publié le Vendredi 25 septembre 2020

Convergence des efforts vers la limitation des émissions de CO2, selon l'AIE

  • L’investissement mondial dans les techniques de CCUS — que l’Arabie Saoudite a placées au centre de sa stratégie de transition énergétique — a déjà atteint 4 milliards de dollars cette année
  • Les CCUS constitueront « un pilier critique des efforts visant à mettre le monde sur la voie vers zéro émissions nettes »

DUBAÏ : Il y a une situation de convergence en faveur des efforts mondiaux pour accélérer les technologies de captage, d’utilisation et de stockage du CO2 (CCUS : carbon capture, use and storage, NDLR) afin d’aider le monde à atteindre des objectifs de plus en plus urgents en matière de changement climatique, a affirmé jeudi l’Agence internationale de l'énergie (AIE).

Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE, a précisé que l’investissement mondial dans les techniques de CCUS — que l’Arabie Saoudite a placées au centre de sa stratégie de transition énergétique — a déjà atteint 4 milliards de dollars cette année et augmentera probablement avec l’intensification de la pression pour respecter les normes internationales sur les émissions de gaz à effet de serre.

« Si les pays producteurs de pétrole et de gaz tels que l’Arabie Saoudite font de gros efforts pour les CCUS, ces efforts-là seront les bienvenus. La question est de savoir si ces technologies réduiront les émissions de manière rapide et significative », a-t-il ajouté.

Birol s’est exprimé lors d’un évènement marquant la publication d’un rapport de l’AIE intitulé « Les CCUS dans les transitions vers les énergies propres » (CCUS in clean energy transitions), qui appelle à une « transformation profonde dans notre manière de produire et d’utiliser l’énergie, objectif qui ne peut être réalisé que grâce à une combinaison de stratégies. Nous aimons l’énergie, mais nous n’aimons pas les émissions. L’énergie est bonne, les émissions sont mauvaises », a-t-il indiqué.

La stratégie énergétique du Royaume, qui vise à promouvoir les technologies et les processus qui éliminent véritablement le CO2 de l’économie circulaire, sera présentée lors d’une réunion virtuelle des ministres de l’Énergie membres du G20 organisée à Riyad dimanche prochain.

Le ministre de l’Énergie, le prince Abdul Aziz bin Salmane, se penchera sur les efforts déployés par le Royaume pour développer des technologies qui éliminent le CO2 de l'atmosphère, soit en le stockant en toute sécurité, soit en l'utilisant dans d'autres processus industriels.

Birol a déclaré que les producteurs de pétrole et de gaz doivent gérer une stratégie qui concilie les exigences de leurs économies avec les objectifs climatiques à long terme.

« Il est primordial de combiner la disponibilité de l’énergie et la nécessité d’atteindre les objectifs visés », a-t-il ajouté.

L’évènement de l’AIE a été ouvert par Erna Solberg, Première ministre de la Norvège, qui a lancé cette semaine un programme énergétique baptisé Longship, du nom des bateaux de raid Viking qui, selon Solberg, consituaient la technologie de pointe de leur époque.

Le projet a pour but de réduire les émissions en Norvège, pays exportateur de pétrole, ainsi que dans d’autres pays, et d’investir dans les technologies CCUS.

Selon l’AIE, les CCUS constitueront « un pilier critique des efforts visant à mettre le monde sur la voie vers zéro émissions nettes ».

Les techniques CCUS sont déjà utilisées en Arabie Saoudite dans un nombre d’installations de production de pétrole, et de nouveaux mégaprojets tels que Neom viseront à atteindre leur « bilan carbone », en partie grâce à l'utilisation d'hydrogène propre comme alternative aux hydrocarbures traditionnels, ainsi qu’à d’autres formes d’énergie renouvelable.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Frappes israéliennes au Qatar: réunion extraordinaire des dirigeants arabes et musulmans à Doha

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
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  • Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha
  • "Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani

DOHA: Un sommet convoqué en urgence, face à une situation inédite: les principaux dirigeants arabes et musulmans se réunissent ce lundi à Doha dans un rare moment d'unité, après les frappes israéliennes sans précédent ayant visé la semaine dernière des membres du Hamas au Qatar.

Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

"Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA.

Selon le projet de déclaration finale consulté par l'AFP, la cinquantaine de pays représentés devraient dénoncer l'attaque israélienne en soulignant qu'elle mettait en péril les efforts de normalisation des relations entre Israël et les pays arabes.

Israël et les États-Unis, son principal allié, cherchent à étendre les accords d'Abraham qui ont vu les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc, reconnaître Israël en 2020.

"Pas que des discours" 

L'attaque israélienne et "la poursuite des pratiques agressives d'Israël, notamment les crimes de génocide, le nettoyage ethnique, la famine et le blocus, ainsi que les activités de colonisation et d'expansion minent les perspectives de paix et de coexistence pacifique dans la région", affirme le texte.

Elles "menacent tout ce qui a été accompli sur la voie de l'établissement de relations normales avec Israël, y compris les accords existants et futurs", ajoute-il.

Le projet souligne également "le concept de sécurité collective (...) et la nécessité de s'aligner pour faire face aux défis et menaces communs".

Avant l'ouverture du sommet, le président iranien Massoud Pezeshkian a exhorté les pays musulmans à rompre "leurs liens avec ce régime factice", en référence à Israël.

L'attaque israélienne, qui a tué cinq membres du Hamas et un membre des forces de sécurité qataries, a suscité une vague de condamnations dans la communauté internationale, notamment des riches monarchies du Golfe, alliées de Washington. Ainsi qu'une rare réprobation des Etats-Unis, allié numéro un d'Israël mais également un proche allié du Qatar.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio est en ce moment en visite à Jérusalem - un voyage prévu avant les frappes sur le Qatar -, pour montrer son soutien à Israël avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays occidentaux d'un Etat palestinien, lors de l'Assemblée générale de l'ONU à la fin du mois.

"Beaucoup de gens attendent des actes, pas que des discours. Nous avons épuisé toutes les formes de rhétorique. Il faut désormais passer à l'action", a commenté le chercheur saoudien Aziz Alghashian au sujet du sommet.

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a également annoncé une réunion en urgence ce mardi pour débattre des frappes israéliennes au Qatar.

Un sommet exceptionnel du Conseil de coopération du Golfe est également prévu lundi à Doha, selon l'agence de presse saoudienne SPA.


Le navire humanitaire des Émirats arabes unis pour Gaza arrive en Égypte

Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
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  • La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées
  • En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte

DUBAI : Le navire humanitaire Hamdan des Émirats arabes unis, qui a quitté le port de Khalifa le 30 août, est arrivé au port d'Al-Arish, en Égypte, où des denrées alimentaires et des fournitures médicales seront déchargées puis livrées aux habitants de la bande de Gaza assiégée.

Le navire, qui fait partie de l'initiative humanitaire "Operation Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis pour Gaza, qui fournit une aide essentielle par le biais de convois terrestres, d'expéditions maritimes et de largages aériens, a été chargé de 7 000 tonnes de nourriture, de matériel médical et d'aide d'urgence, a rapporté l'agence de presse nationale WAM.

La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées.

Les Émirats ont jusqu'à présent envoyé 20 navires d'aide à Gaza et ont livré environ 90 000 tonnes d'aide humanitaire, pour un coût de 1,8 milliard de dollars, depuis le lancement de l'opération "Chivalrous Knight 3".

En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte. Le pipeline a une capacité d'environ 2 millions de gallons par jour et pourrait desservir plus d'un million de personnes.


L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis visite le bureau de l'attaché militaire à Washington

L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, la princesse Reema bint Bandar, visite le bureau de l'attaché militaire à Washington (SPA)
L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, la princesse Reema bint Bandar, visite le bureau de l'attaché militaire à Washington (SPA)
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  • La princesse Reema a été informée des fonctions, des tâches et des départements du bureau de l'attaché militaire
  • Elle a également été informée du soutien que l'attaché reçoit de la part des dirigeants saoudiens pour renforcer les intérêts communs entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de défense et de coopération militaire

RIYADH : La princesse Reema bint Bandar, ambassadrice saoudienne aux Etats-Unis, a visité lundi le bureau de l'attaché militaire saoudien à Washington.

La princesse Reema a été informée des fonctions, des tâches et des départements du bureau de l'attaché au cours de sa visite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Elle a également été informée du soutien que l'attaché reçoit de la part des dirigeants saoudiens pour renforcer les intérêts communs entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de défense et de coopération militaire.

La princesse Reema a été reçue par le ministre adjoint saoudien de la Défense pour les affaires exécutives, Khaled Al-Biyari, qui est en visite officielle à Washington, ainsi que par l'attaché militaire saoudien à Washington et Ottawa, le général de division Abdullah bin Khalaf Al-Khathami, et les chefs des départements de l'attaché.