A Jérusalem, un parc de protection des gazelles en pleine ville

Les animaux, qui se nourrissent de la végétation du parc, s'aventurent rarement dans l'espace réservé au public et détalent à l'approche des visiteurs. (AFP)
Les animaux, qui se nourrissent de la végétation du parc, s'aventurent rarement dans l'espace réservé au public et détalent à l'approche des visiteurs. (AFP)
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Publié le Lundi 29 novembre 2021

A Jérusalem, un parc de protection des gazelles en pleine ville

  • Silhouette gracile, port de tête élégant, petites cornes ciselées, la gazelle des montagnes est une espèce menacée de disparition au Moyen-Orient
  • Environ 5 000 gazelles des montagnes subsistent dans diverses régions d'Israël, selon une étude de deux chercheurs israéliens

JERUSALEM: En 2015, il ne restait que trois gazelles des montagnes à Jérusalem. Pour y remédier, les défenseurs de la faune ont fait un pari insolite: créer un parc en pleine ville pour reconstituer la harde de ce mammifère menacé.


Silhouette gracile, port de tête élégant, petites cornes ciselées, la gazelle des montagnes est une espèce menacée de disparition au Moyen-Orient, selon l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).


A Jérusalem, ces quadrupèdes ont été décimés par la construction d'une nouvelle route qui les a confinés dans le creux d'une vallée à la merci des prédateurs, les empêchant de rejoindre d'autres espaces verts.


Créé conjointement il y a six ans par la mairie de Jérusalem et la Société de protection de la Nature (SPN), le "parc de la vallée des gazelles" n'a pas cherché à éloigner ces animaux de la ville pour mieux les protéger. Au contraire, il se situe dans l'ouest de Jérusalem, au milieu d'une zone à l'urbanisation forte.


Le parc, gratuit, est bordé à l'est par les travaux de terrassement d'une future ligne de tramway, au pied de barres d'immeubles vieillissantes et dominé à l'ouest par les tours de Holyland, un vaste complexe immobilier qui surplombe la partie méridionale de la ville.


Aujourd'hui, il est le seul d'Israël où les gazelles vivent protégées, en liberté. La SPN a d'abord réintroduit une dizaine d'animaux car le troupeau d'origine avait été presque complètement décimé.


"Il ne restait plus que trois gazelles lorsque nous avons commencé à clôturer les 250 dunams du parc (25 hectares)", dit à l'AFP Yael Hammerman-Solar, la directrice du parc. Il compte aujourd'hui, avec les naissances, plus de 80 gazelles.


"La construction du périphérique a bloqué le corridor qui permettait aux gazelles de rejoindre d'autres espaces ouverts en dehors de Jérusalem. Les animaux, coincés dans la vallée, ont été décimés par les chiens errants et les chacals ou ont été écrasés par les voitures sur le périphérique", explique-t-elle.

Rein urbain 
Environ 5 000 gazelles des montagnes subsistent dans diverses régions d'Israël, selon une étude de deux chercheurs israéliens, Yoram Yom-Tov et Uri Roll, publiée en 2020 dans la revue académique Oryx-The International Journal of Conservation.


Selon l'étude, la fragmentation de l'habitat, la progression de la présence humaine dans des zones jusque-là inhabitées, les collisions avec les voitures, la prolifération des chiens errants et la chasse --même si cette dernière est interdite en Israël--, sont les principales causes de la raréfaction des gazelles.


Les animaux, qui se nourrissent de la végétation du parc, s'aventurent rarement dans l'espace réservé au public et détalent à l'approche des visiteurs.


"Nous plaçons les gazelles dans un environnement aussi naturel que possible afin de ne pas les rendre dépendantes de l'homme et de pouvoir en relâcher à l'avenir un certain nombre dans la nature", explique Mme Hammerman-Solar.


Au-delà de la protection des gazelles, souligne Amir Balaban, responsable de la faune et de la flore urbaine à la SPN, les parcs urbains comme celui de la "vallée des gazelles", dont environ deux tiers de la surface ont été laissés à l'état naturel, sont primordiaux dans les zones de développement urbain massif. 


"Le parc agit comme un rein urbain en régulant la température, en produisant de l'oxygène (...) et en proposant aux habitants un endroit où se connecter à la nature", dit-il, à l'heure où le trafic et le développement immobilier ne cesse de croître dans la Ville sainte.


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com