Vers un durcissement des procédures de test pour entrer aux Etats-Unis

L'agence sanitaire envisage également des mesures «concernant des tests après l'arrivée et une quarantaine volontaire», avait déclaré mardi la directrice des CDC, Rochelle Walensky. (Photo, AFP)
L'agence sanitaire envisage également des mesures «concernant des tests après l'arrivée et une quarantaine volontaire», avait déclaré mardi la directrice des CDC, Rochelle Walensky. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 01 décembre 2021

Vers un durcissement des procédures de test pour entrer aux Etats-Unis

L'agence sanitaire envisage également des mesures «concernant des tests après l'arrivée et une quarantaine volontaire», avait déclaré mardi la directrice des CDC, Rochelle Walensky. (Photo, AFP)
  • Les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) ont déclaré travailler à réduire le délai pour effectuer un test à un seul jour avant de prendre l'avion
  • Selon le Washington Post, le gouvernement envisage de rendre obligatoire un test dans les trois à cinq jours après l'arrivée sur le territoire, ce qui n'est actuellement que recommandé

WASHINGTON: Washington souhaite des conditions de test plus strictes pour les voyageurs entrant sur le territoire américain, et envisagent l'instauration d'une quarantaine à l'arrivée aux Etats-Unis, selon des responsables sanitaires, inquiets face à la propagation du variant Omicron.  

Ces mesures pourraient être officiellement annoncées jeudi par le président américain Joe Biden, qui doit présenter sa stratégie pour affronter l'épidémie de Covid-19 cet hiver.   

Les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence fédérale de santé publique du pays, ont déclaré travailler à réduire le délai pour effectuer un test à un seul jour avant de prendre l'avion, pour tous les passagers, quel que soit leur statut vaccinal.  

Pour le moment, le délai est de trois jours pour les personnes vaccinées. Il est déjà d'un jour pour les Américains non vaccinés, ou les mineurs étrangers non vaccinés (les adultes étrangers non vaccinés ne peuvent plus du tout entrer aux Etats-Unis).  

Un premier cas du variant Omicron confirmé aux Etats-Unis

Un premier cas du variant Omicron a été confirmé aux Etats-Unis chez un individu revenant d'Afrique du Sud, ont annoncé mercredi les autorités sanitaires américaines. 

Cette personne a été testée positive en Californie, ont déclaré les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) dans un communiqué. 

Elle était « entièrement vaccinée et présentait des symptômes légers en cours d'amélioration", ont-ils ajouté. « Toutes les personnes en contact proche (avec cette personne) ont depuis été testées négatives." 

L'individu testé positif était revenu d'Afrique du Sud le 22 novembre. 

L'agence sanitaire envisage également des mesures « concernant des tests après l'arrivée et une quarantaine volontaire », avait déclaré mardi la directrice des CDC, Rochelle Walensky.   

Selon le Washington Post, le gouvernement envisage de rendre obligatoire un test dans les trois à cinq jours après l'arrivée sur le territoire, ce qui n'est actuellement que recommandé.  

Surtout, de même source, l'administration planche également sur l'instauration d'une quarantaine de sept jours pour tous les voyageurs à leur retour, y compris les Américains. Le quotidien américain note que des amendes pourraient être imposées aux contrevenants à cette mesure, qui promet d'être controversée si elle voit le jour.  

Le président américain Joe Biden a par ailleurs déclaré mardi que les Etats-Unis évalueraient leur politique de fermeture des frontières « semaine après semaine » face au nouveau variant. Washington a d'ores et déjà interdit l'entrée sur le territoire américain de personnes venant de huit pays d'Afrique australe, après le signalement d'Omicron.  

Ce dernier, déjà présent dans environ 20 pays, n'a pas encore été détecté aux Etats-Unis, où le variant Delta reste ultra-dominant.  

Mais Omicron inquiète les experts car il présente de nombreuses mutations qui sont susceptibles de le rendre plus contagieux, et surtout potentiellement davantage résistant à l'immunité conférée par les vaccins. Des études sont en cours pour déterminer si c'est effectivement le cas, et dans quelle mesure, mais les premiers résultats ne devraient être disponibles que dans les prochaines semaines. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.