À New York, une statue controversée de Theodore Roosevelt sur le départ

Des ouvriers du bâtiment érigent des échafaudages autour de la statue du président Théodore Roosevelt, le 2 décembre 2021, à New York. (Photo, AFP)
Des ouvriers du bâtiment érigent des échafaudages autour de la statue du président Théodore Roosevelt, le 2 décembre 2021, à New York. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 03 décembre 2021

À New York, une statue controversée de Theodore Roosevelt sur le départ

  • La statue de Roosevelt montre l'ancien président à cheval, surplombant un homme noir et un Amérindien à pied
  • La statue sera accueillie, en vertu d'un prêt à long terme, dans la future bibliothèque présidentielle Theodore Roosevelt, dans le Dakota du nord

NEW YORK : Les opérations ont démarré pour retirer, près de l'emblématique Central Park à New York, une statue de l'ancien président des Etats-Unis Theodore Roosevelt, jugée dégradante pour les Afro-Américains et les Amérindiens, un symbole de la réflexion du pays face à son passé.

Cette statue en bronze de "Teddy" Roosevelt, président de 1901 à 1909, dont le retrait avait été annoncé en juin 2020, est désormais encastrée dans un imposant échafaudage sur son emplacement, là où elle accueille les visiteurs à l'entrée du musée américain d'Histoire naturelle depuis 80 ans, a constaté jeudi un photographe de l'AFP.

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(Photo, AFP)

Interrogé, le musée a indiqué que les travaux "prendraient des mois", ne donnant pas de date pour l'enlèvement définitif.

La statue de Roosevelt, lointain parent de l'un de ses successeurs Franklin Delano Roosevelt, montre l'ancien président à cheval, surplombant un homme noir et un Amérindien à pied, une représentation dégradante pour le musée d'Histoire naturelle, qui en avait demandé le retrait à la ville de New York.

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Avant son retrait. (Photo, AFP)

L'annonce, en juin 2020, était intervenue peu après la mort de George Floyd, un afro-américain tué par la police à Minneapolis, qui avait provoqué une onde de choc aux Etats-Unis sur le racisme.

À l'époque, plusieurs autres figures historiques avaient été ciblées, comme les anciens présidents Andrew Jackson et Thomas Jefferson. Et en septembre dernier, la gigantesque statue du général confédéré Robert Lee, symbole du passé esclavagiste du pays, avait été démontée en Virginie.

Si ces déboulonnages semblent légitimes à certains, des personnalités politiques et des historiens s'inquiètent d'une course sans fin dans ce qui s'apparente selon eux à de la "cancel culture".

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(Photo, AFP)

La statue de Roosevelt sera accueillie, en vertu d'un prêt à long terme, dans la future bibliothèque présidentielle Theodore Roosevelt, dans le Dakota du nord. Ce musée en l'honneur de l'ancien président américain, qui doit ouvrir en 2026, a promis de recontextualiser l'objet qu'il qualifie de "problématique", en concertation avec des représentants d'Amérindiens et d'Afro-Américains.

Plus récemment, la ville de New York a annoncé qu'une statue de Jefferson, père fondateur des Etats-Unis, serait retirée de la salle du conseil des élus, parce qu'il avait possédé des centaines d'esclaves dans ses plantations de Virginie.

Avec George Washington et Abraham Lincoln, Thomas Jefferson et Theodore Roosevelt font partie des quatre présidents dont les visages sont sculptés dans la roche du célèbre et touristique Mont Rushmore, dans le Dakota du sud.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.