«Atlantic crossing», romance méconnue entre Roosevelt et une princesse norvégienne

Le Norvégien Alexander Eik, réalisateur de la série « Atlantic crossing » sélectionnée au festival Canneséries (Photo, AFP)
Le Norvégien Alexander Eik, réalisateur de la série « Atlantic crossing » sélectionnée au festival Canneséries (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 18 octobre 2020

«Atlantic crossing», romance méconnue entre Roosevelt et une princesse norvégienne

  • « Je n'en avais jamais entendu parler et ça m'a intrigué. J'ai commencé mes recherches et découvert une histoire qui dépassait mes rêves les plus fous »
  • « La princesse a fait forte impression sur le président, il est tombé amoureux d'elle (...) »

CANNES : Il a fallu neuf ans de travail, dont six ans à fouiller des archives, pour réaliser la série norvégienne « Atlantic crossing », qui raconte la romance méconnue entre la princesse Märtha, princesse héritière de Norvège, et le président américain Franklin Roosevelt. 

« Les procédures de recherche ont été très élaborées et assez difficiles car il y avait peu de choses écrites sur la princesse Märtha », explique le Norvégien Alexander Eik, réalisateur de cette série sélectionnée au festival Canneséries qui s'est déroulé cette semaine.

Cette superproduction, qui a bénéficié du budget le plus élevé jamais consacré à une série en Scandinavie, a été achetée par une dizaine de pays, y compris aux Etats-Unis par PBS et en France par Chérie25. Elle sera diffusée mardi sur la télévision publique norvégienne NRK.

Pour Alexander Eik, tout a commencé par un article de presse qui spéculait sur une relation entre le président Roosevelt et la princesse Märtha, une princesse suédoise devenue princesse héritière de Norvège en se mariant avec le prince Olav, cette dernière se retrouvant exilée pendant 5 ans aux Etats-Unis en pleine Seconde guerre mondiale.

« Je n'en avais jamais entendu parler et ça m'a intrigué. J'ai commencé mes recherches et découvert une histoire qui dépassait mes rêves les plus fous: la princesse héritière a été l'invitée de l'homme le plus puissant au monde à un moment où les Etats-Unis étaient le seul salut pour les Alliés dans leur combat contre les nazis », raconte-t-il.

« La princesse a fait forte impression sur le président, il est tombé amoureux d'elle et elle s'est rendu compte qu'elle avait de l'influence sur la seule personne qui pouvait les aider dans cette guerre. Elle a utilisé cette influence et notre série s'intéresse à la façon dont elle a manoeuvré dans ce paysage émotionnel très complexe, » poursuit le réalisateur.

Transformation physique

Pour ces recherches, il a mené une véritable enquête avec la scénariste Linda May Kallestein, habituée des archives: ils ont retrouvé lettres, journaux, collections privées et officielles, parlé aux survivants, notamment les petits-enfants de Roosevelt.

« Ils se rappelaient toujours parfaitement de Märtha et nous ont dit qu'elle a été le dernier amour de sa vie », assure Alexander Eik.

C'est l'acteur américain Kyle MacLachlan (l'un des acteurs fétiches de David Lynch vu notamment dans « Twin Peaks ») qui incarne Roosevelt dans cette série de 8 épisodes, tournée en République Tchèque.

« Je ne connaissais pas cette histoire, ça m'a vraiment surpris. J'ai également été étonné de voir la lutte que ça a été pour Roosevelt de faire accepter l'idée de repartir en guerre aux Américains. Après la première guerre, ils en avaient marre et il a dû beaucoup travailler pour inverser la tendance », souligne l'acteur, au cours d'une masterclass diffusée pendant le festival.

« Ce rôle présentait beaucoup de difficultés », notamment pour la transformation physique en Roosevelt, qui était paralysé et avait des jambes grêles, détaille l'acteur. Il a notamment dû porter des lentilles de couleur et une prothèse pour changer la forme de sa bouche à laquelle il avait également eu recours dans « Twin Peaks ».

Face à lui, l'actrice suédoise Sofia Helin, vue dans la série « the Bridge », interprète la princesse Märtha.

« Sofia est une actrice extraordinaire, très intuitive, très disponible émotionnellement et vraiment dans l'échange », loue Kyle MacLachlan.

Avec son rythme trépidant, ses scènes de guerre dignes des gros budgets du cinéma, son casting convaincant et son histoire d'amour, « Atlantic crossing » devrait trouver son public.

Et pourquoi pas, revenir avec une saison deux. « On a discuté de la possibilité de continuer de l'histoire et je pense que c'est possible. Mais je ne passerais pas 9 autres années dessus! », sourit le réalisateur.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com