Camille Lellouche met ses maux en musique

«La musique, c'est le seul moment où je suis en vulnérabilité, il n'y a pas de barrière, pas de carapace». (Photo, AFP)
«La musique, c'est le seul moment où je suis en vulnérabilité, il n'y a pas de barrière, pas de carapace». (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 03 décembre 2021

Camille Lellouche met ses maux en musique

  • La musique lui permet de soigner ses «blessures», dit-elle
  • L'artiste française ne veut plus s'étendre désormais sur ce passé douloureux

PARIS : Son duo avec Grand Corps Malade n'était qu'un prélude et la comédienne Camille Lellouche surprend avec un premier album sans filtre: "Avec la musique, j'enlève ma pudeur, je chante mes maux", confie-t-elle.

Quand elle se met au piano, on est loin de son one-woman show avec les réparties qui permettent d'esquiver. "La musique, c'est le seul moment où je suis en vulnérabilité, il n'y a pas de barrière, pas de carapace", confie la trentenaire rencontrée par l'AFP. 

"Je ne sais pas mentir, en général, et je ne mens pas en chanson, c'est là où je suis la moins protégée", poursuit-elle. "Dans l'humour, on peut se créer un personnage, se cacher; la musique, c'est mon moyen d'expression, mon exutoire, ça me sauve au quotidien, de mes névroses, de mes angoisses, de mes traumatismes". 

"N'insiste pas" lève le voile sur les violences conjugales dont elle a été victime plus jeune. On y entend "N'insiste pas j'ai plus confiance/J'arrive plus à t'pardonner/J'ai trop souffert/Et ta violence a fini par me briser".

L'artiste française ne veut plus s'étendre désormais sur ce passé douloureux. Elle en a livré le détail glaçant dans "Sept à Huit" sur TF1, entre emprise, menaces et coups reçus.  

La musique lui permet de soigner ses "blessures", dit-elle aujourd'hui. Son album, entre ballades et r'n'b, s'appelle "A", comme pour ouvrir un nouveau chapitre.    

Piano depuis l'âge de 4 ans

Ou plutôt reprendre l'histoire depuis le début. Ceux qui ont de la mémoire se souviennent qu'elle était passée en 2015 par The Voice, tremplin musical télévisé, avant de lancer son one-woman show. La musique et elle c'est une longue histoire. 

"Je joue du piano depuis l'âge de 4 ans, puis rapidement, j'ai aimé chanter, c'est venu assez naturellement", déroule-t-elle. Dans sa famille, elle est la seule à jouer d'un instrument. Même si la fibre artistique n'était pas absente de l'environnement de la gamine qui a grandi à Vitry-sur-Seine (région parisienne). "Ma mère faisait partie d'une chorale, mon père dessinait, mon grand-père dessinait et peignait très bien".

Enfant, elle a été marquée par des chanteuses comme "Céline Dion, Mariah Carey, Whitney Houston", avant les cases "Beyoncé, Jessie J" puis "Nina Simone, Jill Scott ou Kierra Sheard qui fait du gospel avec sa maman". Chez les Français elle cite William Sheller, Michel Jonasz ou Michel Delpech, entre autres. 

Mais pourquoi n'a-t-elle pas profité de l'exposition médiatique de The Voice pour sortir son premier album il y a six ans ? "J'ai eu des propositions mais j'étais en train d'écrire un one-woman show où je pouvais chanter, danser, faire du stand-up, faire rire et pleurer, j'avais donné ma parole à quelqu'un qui croyait en moi pour ça, alors que ce n'était jamais arrivé jusqu'alors". Le temps des vaches maigres est évoqué dans le morceau "Parle encore".

«Elle a ça en elle»

"Je n'étais pas à quelques années près pour cet album". Elle retrouve la lumière avec la musique à l'été 2020 avec le tube "Mais je t'aime" qui figure sur l'album de duos de Grand Corps Malade "Mesdames". 

"C'est une chanson à elle, elle a joué la mélodie, avait déjà écrit sa partie. Et là, j'ai dit: 'ouah, je veux faire ce morceau avec toi'", expliquait à l'époque le chanteur. "Je la connais bien, c'est une pote, elle a ça en elle, elle a une voix incroyable, elle te capte, elle a cette petite fêlure", ajoutait-il encore.

C'était déjà un morceau-thérapie, comme elle l'explique. "J'étais avec quelqu'un, je n'arrivais pas à communiquer avec cette personne et je lui disais dans cette chanson 'je ne peux pas te donner plus que ça'".

À quoi faut-il s'attendre maintenant pour la transposition de "A" sur scène ? "Ce ne sera pas un one-woman show, ce sera très musique-musique, même si, comme ce n'est pas un album très joyeux, je ne pourrai pas m'empêcher de 'vanner' deux-trois personnes pour les faire respirer et rire un poil".


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.