Retrouvée aux Etats-Unis, une statue hindoue volée revient dans son temple au Népal

Un dévot effectue un rituel de prière après qu'une sculpture centenaire d'un dieu hindou ait été réinstallée dans son temple de Patan (Lalitpur) à la périphérie de Katmandou le 4 décembre 2021 près d'environ 40 ans après son vol et son apparition plus tard dans aux États-Unis et a été renvoyé au Népal du Dallas Art Museum. (Photo, AFP)
Un dévot effectue un rituel de prière après qu'une sculpture centenaire d'un dieu hindou ait été réinstallée dans son temple de Patan (Lalitpur) à la périphérie de Katmandou le 4 décembre 2021 près d'environ 40 ans après son vol et son apparition plus tard dans aux États-Unis et a été renvoyé au Népal du Dallas Art Museum. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 04 décembre 2021

Retrouvée aux Etats-Unis, une statue hindoue volée revient dans son temple au Népal

  • Dérobée en 1984, cette stèle de pierre représentant les divinités hindoues Lakshmi et Narayan a été restituée au Népal en mars par le FBI et le Dallas Art Museum, qui la louait à un collectionneur depuis 1990
  • Une enquête de plusieurs mois menée par des experts népalais et américains et par les autorités des deux pays avait permis de découvrir son origine frauduleuse

KATMANDOU: Une stèle hindoue datant d'entre le XIIe et le XVe siècles, récemment retrouvée dans un musée aux Etats-Unis, a été réinstallée samedi dans le temple de Katmandou où elle avait été volée 37 ans plus tôt.

Dérobée en 1984, cette stèle de pierre représentant les divinités hindoues Lakshmi et Narayan a été restituée au Népal en mars par le FBI et le Dallas Art Museum, qui la louait à un collectionneur depuis 1990.

Une enquête de plusieurs mois menée par des experts népalais et américains et par les autorités des deux pays avait permis de découvrir son origine frauduleuse.

Samedi, la sculpture a été reconduite vers son temple sur un palanquin et reposée sur son socle d'origine, au son des chants religieux et de la musique traditionnelle. Une réplique que les habitants vénéraient depuis la disparition de l'original a été remisée sur le côté.

Les fidèles réinstallent une sculpture centenaire d'un dieu hindou dans son temple de Patan (Lalitpur) à la périphérie de Katmandou le 4 décembre 2021, près de 40 ans après son vol et son apparition aux États-Unis et son retour au Népal du musée d'art de Dallas.
Les fidèles réinstallent une sculpture centenaire d'un dieu hindou dans son temple de Patan (Lalitpur) à la périphérie de Katmandou le 4 décembre 2021, près de 40 ans après son vol et son apparition aux États-Unis et son retour au Népal du musée d'art de Dallas. (Photo, AFP)

"Nous sommes très contents. Nos efforts des trois ou quatre dernières années ont été couronnés de succès, tout le monde se réjouit", s'est félicité Dilendra Raj Shrestha, responsable de la Campagne pour la récupération du patrimoine du Népal.

La stèle sera désormais protégée par des capteurs laser et des caméras vidéo, a-t-il indiqué. 

"Nous assistons au début d'une tendance, qui consiste à rapatrier les dieux du Népal depuis les Etats-Unis, l'Europe et les autres pays où ils ont atterri", s'est réjoui l'ambassadeur américain à Katmandou, Randy Berry. "J'espère qu'il s'agit de la première célébration d'une longue série".

Au Népal, les temples et sites patrimoniaux hindous et bouddhistes rythment la vie quotidienne. Mais nombre d'entre eux ont été pillés de leurs trésors séculaires, parfois avec l'aide de responsables locaux corrompus, pour alimenter les marchés de l'art occidentaux après l'ouverture du pays au monde extérieur dans les années 1950.

Les fidèles portent une sculpture centenaire d'un dieu hindou qui sera réinstallée dans son temple de Patan (Lalitpur) à la périphérie de Katmandou le 4 décembre 2021, près de 40 ans après son vol et son apparition plus tard aux États-Unis.
Les fidèles portent une sculpture centenaire d'un dieu hindou qui sera réinstallée dans son temple de Patan (Lalitpur) à la périphérie de Katmandou le 4 décembre 2021, près de 40 ans après son vol et son apparition plus tard aux États-Unis. (Photo, AFP)

"Je crois qu'il y a un changement au niveau mondial. De nombreux pays réclament la restitution de leurs oeuvres. Et légalement le Népal est dans une très bonne position parce que les exportations n'ont jamais été autorisées", a expliqué la professeur Erin L. Thompson, experte en criminalité artistique, dont un tweet mettant en doute l'origine de la stèle avait déclenché l'enquête.

Le rapatriement du patrimoine est devenu un sujet épineux pour les musées du monde entier. Le Népal a obtenu cette année le retour de six œuvres volées, et cherche à en récupérer d'autres en France, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.