Maroc: la fermeture des frontières prolongée jusqu'au 31 décembre

Des personnes font la queue à un comptoir d'enregistrement pour un vol Royal Air Maroc le 15 juillet 2020 à l'aéroport de Bordeaux. (AFP)
Des personnes font la queue à un comptoir d'enregistrement pour un vol Royal Air Maroc le 15 juillet 2020 à l'aéroport de Bordeaux. (AFP)
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Publié le Vendredi 10 décembre 2021

Maroc: la fermeture des frontières prolongée jusqu'au 31 décembre

  • Selon la compagnie Royal Air Maroc, la suspension des vols vers et depuis le Maroc devrait se prolonger jusqu’au 31 décembre
  • Le ministère de la Santé n’a donné aucune indication sur la réouverture des frontières, assurant cependant que «la situation est très stable et maîtrisée, malgré une légère hausse des cas critiques»

RABAT: Quand le Maroc rouvrira-t-il ses frontières? Difficile pour l'heure de répondre précisément à la question. Ce jeudi soir, l’agence marocaine MAP, citant une source proche des milieux du transport aérien a annoncé que «la suspension des vols directs de passagers en provenance et à destination du Maroc, entrée en vigueur lundi 29 novembre pour deux semaines, sera prorogée à une date ultérieure».

Une information relayée également par la compagnie aérienne nationale, la Royal Air Maroc, sur son compte Twitter, qui dit se baser sur une information de la Direction générale de l’aviation civile marocaine (DGAC). La compagnie précise toutefois que la suspension des vols aériens depuis et vers le Maroc, effective depuis le 29 novembre et qui devait durer jusqu’au 13 décembre, sera prolongée jusqu’à la fin de l’année, soit le 31 décembre.

Mercredi, le ministère marocain de la Santé avait formellement démenti des informations relayées par les médias et qui faisaient état de recommandations du Comité scientifique et technique marocain de la Covid-19 pour rouvrir prochainement les frontières et reprendre les  liaisons maritimes et aériennes. 

Les liaisons maritimes passagers sont également suspendues jusqu’au 31 décembre, selon le site d'information économique Médias24.

L'agence de presse marocaine MAP a elle confirmé la prolongation de la suspension des vols commerciaux "à une date ultérieure", citant une source proche des milieux du transport aérien.

Ce jeudi, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à la suite du conseil de gouvernement, le ministère de la Santé n’a donné aucune indication sur la réouverture des frontières assurant, toutefois que «la situation est très stable et maîtrisée, malgré une légère hausse des cas critiques, sans que cela soit alarmant».

«Nous avons fermé les frontières pour préserver le Maroc de ce type de danger. La même question s’est posée l’année dernière. Avec la réouverture totale des frontières, nous avons atteint le pic de l’épidémie le 16 août, avec une importante augmentation des cas critiques, un fort taux d’occupation des lits... Notre système de santé est fébrile, et malgré cela, nous obtenons de bons résultats», a ajouté le ministère.

Depuis la fermeture des frontières aériennes le 29 novembre, des vols spéciaux de rapatriement sont organisés à partir du Maroc, notamment vers l'Europe, en particulier la France.

Par ailleurs, le gouvernement "étudie" le rapatriement des Marocains bloqués à l'étranger depuis la fermeture des frontières aériennes, a déclaré jeudi le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, lors d'un point presse, sans donner plus de détails.

Ces mesures ont été décidées "afin de préserver les acquis du Maroc dans la lutte contre la pandémie" de Covid-19, selon les autorités.

La situation épidémiologique s’est stabilisée, avec une faible transmission du virus depuis cinq semaines, selon le ministère de la Santé.

Un total de 951.092 contaminations et 14.794 décès ont été enregistrés dans le pays depuis le premier cas signalé en mars 2020, selon le dernier bilan officiel publié jeudi.

Toutefois, les professionnels du tourisme s'alarment de l'impact dévastateur de la fermeture des frontières sur ce secteur vital pour l'économie du royaume, déjà miné par une crise sans précédent depuis bientôt deux ans.

(Avec AFP).


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.