Le prince héritier d’Arabie saoudite à Bahreïn pour renforcer les liens bilatéraux

Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le souverain du royaume de Bahreïn, le roi Hamad, lors de la quatrième étape de sa tournée dans les pays du Golfe destinée à renforcer les liens entre les deux pays. (SPA)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le souverain du royaume de Bahreïn, le roi Hamad, lors de la quatrième étape de sa tournée dans les pays du Golfe destinée à renforcer les liens entre les deux pays. (SPA)
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Publié le Vendredi 10 décembre 2021

Le prince héritier d’Arabie saoudite à Bahreïn pour renforcer les liens bilatéraux

  • L’Arabie saoudite a importé des marchandises bahreïnies d’une valeur de 140 millions de dollars pour le seul mois d’octobre 2021
  • Les deux pays coordonnent régulièrement leurs actions sous l’égide du CCG, conformément aux visions communes et aux objectifs stratégiques du bloc

RIYAD: La visite au royaume de Bahreïn du prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, est la dernière étape de sa tournée dans les pays du Golfe. Elle devrait renforcer les liens entre les deux royaumes, unis par des échanges commerciaux réciproques solides et tous deux témoins d’un important essor du secteur touristique.

Avant cette visite, le roi Salmane a envoyé au roi Hamad une lettre au sujet des relations bilatérales et des moyens de renforcer les liens entre les deux royaumes, a rapporté dimanche dernier l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Ce message écrit a été remis par le prince Faisal ben Farhane, ministre saoudien des Affaires étrangères, lors d’une rencontre avec son homologue bahreïni, le Dr Abdellatif al-Zayani, à Manama, la capitale de Bahreïn.

Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, et le souverain du royaume de Bahreïn passent en revue les relations historiques et fraternelles entre les deux pays et les moyens de renforcer la coopération. (SPA)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, et le souverain du royaume de Bahreïn passent en revue les relations historiques et fraternelles entre les deux pays et les moyens de renforcer la coopération. (SPA)

Au cours de cette rencontre, le prince Faisal a transmis les salutations du roi Salmane au roi Hamad ainsi que ses vœux de prospérité et de progrès continus pour le royaume de Bahreïn et pour son peuple.

Quarante minutes seulement séparent l’Arabie saoudite – le plus grand marché du Conseil de coopération du Golfe (CCG) – du royaume de Bahreïn, via la chaussée du roi Fahd. L’Arabie saoudite a longtemps occupé la première place des pays où le royaume de Bahreïn exporte ses produits. Elle a ainsi importé des marchandises d’une valeur de 140 millions de dollars (1 dollar = 0,88 euro) pour le seul mois d’octobre 2021.

Les Émirats arabes unis (EAU) arrivent en deuxième position ce mois-ci avec 98 millions de dollars, et les États-Unis en troisième place avec 87, selon le rapport sur le commerce extérieur de l’Autorité de l’information et de l’administration en ligne du royaume de Bahreïn.

La chaussée du roi Fahd figure parmi les exploits de construction les plus remarquables de la région. Depuis sa création, en 1986, elle contribue à renforcer les relations entre l’Arabie saoudite et le royaume de Bahreïn. Quelque 390 millions d’utilisateurs l’ont empruntée depuis son ouverture.

Les deux royaumes entretiennent depuis longtemps des relations économiques fructueuses. Les liens touristiques et commerciaux entre le royaume de Bahreïn et l’Arabie saoudite ont augmenté de 43% en glissement annuel au troisième trimestre de 2020. La réouverture de la chaussée, au mois de mars 2021, après une longue période de fermeture au plus fort de la pandémie de Covid-19, a donné un élan important aux deux économies.

Selon les prévisions, cette réouverture aurait rapporté 2,9 milliards de dollars à l’économie bahreïnie cette année, sur la base des dépenses touristiques moyennes en 2019, indique la Chambre de commerce et d’industrie du pays.

En 2019, le royaume de Bahreïn a attiré près de 11 millions de visiteurs, parmi lesquels 9 millions de touristes. Les Saoudiens représentaient 88% des visiteurs du royaume de Bahreïn; la plupart ont emprunté la chaussée pour s’y rendre.

Bien que le commerce entre les deux pays se soit poursuivi tout au long de la pandémie, le tourisme a été gravement touché. Pour faciliter la reprise postpandémie, les deux royaumes ont resserré les rangs dans leur lutte contre la Covid-19.

Au mois de novembre, l’Autorité de l'information et de l’administration en ligne et l’Autorité saoudienne des données et de l’intelligence artificielle ont signé un protocole d’accord pour lancer un «passeport sanitaire» qui garantit que les citoyens et les résidents voyageant entre le royaume de Bahreïn et l’Arabie saoudite répondent aux critères fixés par les deux pays pour lutter contre le virus.

Le plan de lutte contre la pandémie ne constitue pas le seul exemple de collaboration entre les deux pays. Ils coordonnent régulièrement leurs actions sous l’égide du CCG, conformément aux visions communes et aux objectifs stratégiques du bloc, en vue de réussir l’intégration entre les États membres dans différents domaines.

Un esprit de coopération similaire définit leurs rôles au sein de la Ligue arabe, de l’Organisation de la coopération islamique, de l’ONU et de divers organismes internationaux.

Après une période de turbulences, l’économie du royaume de Bahreïn s’est considérablement améliorée au cours de ces derniers mois grâce à un ensemble de réformes fiscales qui avaient pour but d’améliorer les recettes non pétrolières et de réduire les dépenses de l’État ainsi que le soutien de ses alliés régionaux. Au mois de novembre, S&P Global Ratings a révisé la perspective du royaume de Bahreïn de «négative» à «stable».

Le prince héritier du royaume de Bahreïn, Salmane ben Hamad, à gauche, avec le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, et sa délégation, lors d’une réunion dans la capitale, le 9 décembre 2021. (Agence de presse du royaume de Bahreïn via AFP)

Le prince héritier du royaume de Bahreïn, Salmane ben Hamad, à gauche, avec le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, et sa délégation, lors d’une réunion dans la capitale, le 9 décembre 2021. (Agence de presse du royaume de Bahreïn via AFP)
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La dette publique du royaume de Bahreïn a atteint 133% du produit intérieur brut (PIB) l’année dernière, contre 102% en 2019, selon le Fonds monétaire international. L’entreprise S&P prévoit que le déficit budgétaire du royaume de Bahreïn, qui était de 16,8% du PIB l’année dernière, s’établira en moyenne à 5% entre 2021 et 2024, abstraction faite de l’incidence d’une éventuelle hausse de la taxe sur la valeur ajoutée.

Classé sous la cote d’investissement en 2018 à cause d’une pénurie de crédit, le royaume de Bahreïn a reçu un financement combiné de 10 milliards de dollars de la part de l’Arabie saoudite, du Koweït et des EAU.

Cet argent était lié à un ensemble de réformes fiscales. Cependant, après que la crise de Covid-19 a mis ses finances à rude épreuve, le royaume de Bahreïn a retardé de deux ans son intention d’équilibrer son budget et a fait part de sa volonté d’augmenter la taxe sur la valeur ajoutée.

«Le gouvernement bahreïni a récemment annoncé des réformes fiscales supplémentaires destinées à renforcer les recettes non pétrolières et à rationaliser les dépenses. Ces mesures, doublées d’un environnement plus favorable en matière de prix du pétrole, devraient améliorer la situation budgétaire du pays», déclare S&P dans un communiqué.

Selon l’agence, le gouvernement devrait bénéficier, si nécessaire, d’un soutien financier supplémentaire de la part de ses alliés dans le Golfe.

EN CHIFFRES

  • En 2019, les Saoudiens représentaient 88% des visiteurs du royaume de Bahreïn.
  • Le royaume de Bahreïn a attiré 9 millions de touristes en 2019.

 

L’Arabie saoudite, le Koweït et les EAU ont récemment réitéré leur soutien au plan du royaume de Bahreïn pour équilibrer son budget. Cette décision devrait aider le pays sur les marchés des capitaux d’emprunt malgré les retards qu’il accuse dans les plans de redressement de sa situation financière, lourdement endettée.

Cela ne signifie pas pour autant que le royaume de Bahreïn revoit ses ambitions à la baisse. Au mois de novembre, il a ainsi fait part de son intention d’investir 30 milliards de dollars dans plus de vingt nouveaux projets, avec la construction de cinq nouvelles villes extracôtières, selon l’agence de presse du pays.

Grâce à ce plan stratégique, cet État sera témoin du développement de ses infrastructures, parmi lesquelles une nouvelle chaussée qui reliera le royaume de Bahreïn à l’Arabie saoudite. Il établira également un réseau de métro de 109 kilomètres et la Northern Road, longue de 22,5 kilomètres. Cette stratégie a pour but de créer des emplois et de stimuler la croissance économique du royaume.

Le royaume de Bahreïn a également pour objectif d’augmenter la capacité de raffinage du pétrole de 267 000 à 380 000 barils par jour grâce au programme de modernisation de Bapco, le plus grand projet industriel de l’histoire du Royaume. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Gaza: la Défense civile annonce un nouveau bilan de 45 morts dans des frappes israéliennes dimanche

La Défense civile de la bande de Gaza a fait état d'au moins 45 personnes tuées dimanche au cours de frappes aériennes israéliennes dans le territoire palestinien, révisant à la hausse un précédent bilan de 33 morts. (AFP)
La Défense civile de la bande de Gaza a fait état d'au moins 45 personnes tuées dimanche au cours de frappes aériennes israéliennes dans le territoire palestinien, révisant à la hausse un précédent bilan de 33 morts. (AFP)
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  • Quatre hôpitaux du territoire palestinien ont confirmé ce bilan de 45 décès à l'AFP, disant avoir reçu morts et blessés
  • L'armée israélienne a déclaré avoir frappé dans la journée des dizaines de cibles du Hamas à travers le territoire palestinien, Israël et le Hamas s'accusant mutuellement de violer un cessez-le-feu parrainé par le président américain Donald Trump

GAZA: La Défense civile de la bande de Gaza a fait état d'au moins 45 personnes tuées dimanche au cours de frappes aériennes israéliennes dans le territoire palestinien, révisant à la hausse un précédent bilan de 33 morts.

L'armée israélienne a déclaré avoir frappé dans la journée des dizaines de cibles du Hamas à travers le territoire palestinien, Israël et le Hamas s'accusant mutuellement de violer un cessez-le-feu parrainé par le président américain Donald Trump, en vigueur depuis le 10 octobre.

"Au moins 45 personnes ont été tuées du fait de frappes aériennes israéliennes sur plusieurs endroits de la bande de Gaza", a indiqué Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile, service de secours opérant sous l'autorité du Hamas.

Quatre hôpitaux du territoire palestinien ont confirmé ce bilan de 45 décès à l'AFP, disant avoir reçu morts et blessés.

L'hôpital Al-Awda à Nuseirat a recensé 24 morts, l'hôpital Al-Aqsa à Deir al-Balah 12, l'hôpital Nasser à Khan Younès cinq et celui d'Al-Shifa à Gaza-ville  quatre.

Des dizaines de blessés ont également été pris en charge par ces hôpitaux. L'armée israélienne a déclaré à l'AFP qu'elle vérifiait les informations concernant les frappes.

Parmi les victimes figure, selon M. Bassal, six personnes tuées quand une frappe israélienne a ciblé "un groupe de civils" dans la ville de Zuwaida (centre).

Il a également fait état de deux autres Gazaouis, dont un journaliste, tués dans la partie ouest de cette ville.

Deux frappes distinctes ont par ailleurs tué six personnes, dont des enfants, près de Nuseirat (centre) et blessé 13 autres, a-t-il indiqué.

Il a aussi fait état d'une femme et deux enfants tués dans une frappe de drone sur une tente abritant des personnes déplacées au nord de Khan Younès (sud).

Dans la soirée, l'armée israélienne a annoncé cesser ses frappes et reprendre l'application du cessez-le-feu.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.

 


Mohammed ben Salmane et Emmanuel Macron discutent de l'évolution de la situation à Gaza

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  • Les entretiens ont porté sur la situation dans la bande de Gaza et sur les efforts en cours pour mettre fin au conflit et rétablir la stabilité au Moyen-Orient
  • Le prince Mohammed et M. Macron ont souligné l'importance d'alléger immédiatement les souffrances humanitaires du peuple palestinien et de parvenir à un retrait israélien complet

RIYADH : Le prince héritier Mohammed bin Salman a reçu dimanche un appel téléphonique du président français Emmanuel Macron, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Les deux dirigeants ont passé en revue la coopération dans divers domaines et ont discuté des développements régionaux et internationaux d'intérêt commun.

Les entretiens ont porté sur la situation dans la bande de Gaza et sur les efforts en cours pour mettre fin au conflit et rétablir la stabilité au Moyen-Orient.

Le prince Mohammed et M. Macron ont souligné l'importance d'alléger immédiatement les souffrances humanitaires du peuple palestinien et de parvenir à un retrait israélien complet.

Ils ont également souligné la nécessité de prendre des mesures concrètes en vue d'une paix juste et durable fondée sur la solution des deux États.


A Gaza, le chef humanitaire de l'ONU évoque "une tâche énorme"

Le responsable de l'aide humanitaire des Nations Unies, Tom Fletcher, montre un camion chargé d'aide humanitaire en route pour Gaza au point de passage de Rafah, le 16 octobre 2025. (OCHA via Reuters)
Le responsable de l'aide humanitaire des Nations Unies, Tom Fletcher, montre un camion chargé d'aide humanitaire en route pour Gaza au point de passage de Rafah, le 16 octobre 2025. (OCHA via Reuters)
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  • Tom Fletcher, a qualifié l’acheminement de l’aide à Gaza de « tâche énorme », annonçant un plan de 60 jours pour répondre aux besoins urgents : nourriture, santé, logement et éducation
  • Alors que l’accord de cessez-le-feu prévoit la restitution de toutes les dépouilles d’otages, seules 10 sur 28 ont été rendues par le Hamas, provoquant des tensions avec Israël qui accuse le mouvement de violer l’accord

Gaza, Territoires palestiniens: L'acheminement de l'aide d'urgence dans la bande de Gaza constitue une "tâche énorme", a plaidé samedi le chef des opérations humanitaires de l'ONU Tom Fletcher lors d'une visite dans le territoire palestinien dévasté par deux ans de guerre.

En parallèle, les autorités israéliennes ont annoncé samedi avoir identifié la dépouille d'un otage retenu à Gaza remise la veille dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.

Lors d'une visite à Gaza-ville, M. Fletcher a dit constater l'ampleur des destructions. "J'étais ici il y a sept ou huit mois. La plupart de ces bâtiments étaient encore debout. Mais là, c'est absolument épouvantable de voir une vaste partie de la ville devenue un terrain vague", a-t-il dit à l'AFP dans le quartier de Cheikh Radouane.

"Nous avons maintenant un plan massif de 60 jours pour intensifier l'approvisionnement alimentaire, distribuer un million de repas par jour, commencer à reconstruire le secteur de la santé, installer des tentes pour l'hiver, remettre des centaines de milliers d'enfants à l'école", a-t-il détaillé.

M. Fletcher, qui est entré vendredi dans la bande de Gaz a estimé que l'Ocha (bureau de coordination de l'aide humanitaire de l'ONU) devra faire face à "une tâche énorme (...) mais nous le devons aux gens ici qui ont traversé tant de choses".

-Recherche des corps-

A travers Gaza, les secours s'activent pour retrouver des corps de Palestiniens ensevelis sous les gravats, tandis que le Hamas cherche à retrouver des dépouilles d'otages israéliens qu'il doit remettre à la Croix-Rouge dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu.

Par ailleurs, pour aider à la recherche des corps, israéliens comme palestiniens, une équipe de 81 membres de l'Afad, l'agence turque de gestion des catastrophes, attend depuis vendredi à la frontière côté égyptien, selon un haut responsable turc à l'AFP.

Aux termes de l'accord, entré en vigueur le 10 octobre, le groupe islamiste palestinien devait libérer tous les otages, vivants et morts qu'il détenait encore, au plus tard le lundi 13 octobre à 09h00 GMT.

Le Hamas a libéré dans les temps les 20 derniers otages vivants mais n'a restitué depuis lundi que dix dépouilles sur les 28 qu'il retenait.

Samedi matin, les autorités israéliennes ont annoncé avoir la dépouille, remise la veille, d'Eliyahu Margalit, un septuagénaire tué le 7 octobre 2023 par un commando du Hamas qui l'a ensuite emmené à Gaza.

Israël ne fera "pas de compromis" et "n'épargnera aucun effort jusqu'au retour de tous les otages décédés", a affirmé le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Un porte-parole du Hamas, Hazem Qasem, a dit vendredi que le mouvement islamiste continuait à œuvrer en faveur de l'échange de prisonniers, tout en soulignant que "la question des corps est complexe et nécessite du temps".

Pour Israël, le retard dans la remise des dépouilles est une violation du cessez-le-feu.

Le Hamas dénonce de son côté de "nombreuses violations de l'accord".

La Défense civile, opérant sous l'autorité du Hamas, a affirmé samedi avoir récupéré les dépouilles de neuf Palestiniens tués selon elle la veille dans des tirs israéliens contre un bus. L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué avoir "identifié" un véhicule "suspect en train de franchir la ligne jaune" et les soldats ont "ouvert le feu pour éliminer la menace" et ce "conformément à l'accord".

La veille au soir, le ministre de la Défense israélien Israël Katz a dit sur X que l'armée "a commencé à marquer la ligne jaune où elle se déploie sur plus de 50% du territoire de Gaza, avec un marquage continu spécial afin d'en déterminer clairement" la limite.

Selon la Défense civile de Gaza, "plus de 280 corps de martyrs [avaient] été retrouvés sous les décombres" depuis le début de la trêve. Les autorités locales estiment qu'environ 10.000 corps y sont toujours ensevelis.

- Accès restreints -

Le Programme alimentaire mondial a appelé vendredi à l'ouverture de tous les points de passage, contrôlés par Israël, vers le territoire palestinien pour "l'inonder de nourriture".

Le plan négocié sous l'égide de Donald Trump prévoit que "dès l'acceptation de cet accord, une aide complète sera immédiatement acheminée dans la bande de Gaza".

Une étape ultérieure du plan visant à la paix prévoit également le désarmement du Hamas et l'amnistie ou l'exil de ses combattants et la poursuite du retrait israélien, des points qui restent sujets à discussion.

L'attaque du 7 octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir de données officielles.

L'offensive israélienne menée en représailles a fait 67.967 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.