Escorté par deux navires de la marine israélienne, le bateau est arrivé dans la soirée dans le port d'Ashdod, dans le sud d'Israël
La Coalition de la flottille pour la liberté, qui a affrété le bateau, a confirmé que ses militants étaient sous la garde des autorités israéliennes et qu'ils "pourraient être autorisés à partir depuis Tel Aviv" dès la nuit de lundi à mardi
"Nous exprimons notre plus vive indignation suite à l'interception, cette nuit, par les autorités israéliennes, du navire Freedom Flotilla"
L'eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan était partie dimanche de Sicile pour apporter de l'aide humanitaire à Gaza, où la situation est désastreuse après 20 mois de guerre
Après une escale en Egypte, il s'était approché de Gaza en dépit des mises en garde d'Israël, qui avait donné l'ordre à son armée de l'en empêcher
Au cours de la nuit, l'organisation Freedom Flotilla Coalition, qui avait affrété le bateau, a annoncé que l'armée israélienne avait arraisonné celui-ci
« Depuis le début de la guerre, si 55 000 personnes sont mortes à Gaza, dont 55 pour cent de civils, cela fait combien de Gazaouis morts ? 10,5 pour cent, 24,6 pour cent, 1,3 pour cent ou 5,5 pour cent ?»
Le gala a même accueilli, par visioconférence, le porte-parole de l’armée israélienne Olivier Rafowicz, preuve du lien direct entre l’événement et l’institution militaire israélienne
La mère des enfants, Yasmine Z., blessée comme son troisième enfant et vivant toujours à Gaza, a été condamnée en 2019 en son absence par le tribunal correctionnel de Paris pour financement du terrorisme
D'après la plainte, ce bombardement fait partie d'un projet visant à "éliminer la population palestinienne et la soumettre à des conditions d'existence de nature à entraîner la destruction de leur groupe"
Les commentaires d'Antonio Guterres interviennent à la veille d'un sommet mondial ce mois-ci, coprésidé par l'Arabie saoudite et la France, sur la mise en œuvre d'une solution à deux États
L'alternative, une solution à un seul Etat dans laquelle les Palestiniens seraient expulsés ou forcés de vivre sur leurs terres sans droits "serait totalement inacceptable", a-t-il déclaré
La porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt a indiqué que Washington "étudiait l'authenticité" des informations faisant état de tirs mortels. "Contrairement à certains médias, nous ne prenons pas la parole du Hamas pour une vérité absolue"
La porte-parole a ensuite ciblé la BBC, affirmant que le géant de l'audiovisuel britannique avait "multiplié les titres" avec différents bilans sur le sujet, puis avait "dû corriger et retirer tout son article"
"Judy et Gad ont été assassinés le 7 octobre" puis leurs corps ont été emmenés dans la bande de Gaza, a-t-il ajouté
Le président israélien Isaac Herzog a quant à lui qualifié le rapatriement de leurs corps de moment de "douleur profonde mais aussi de soulagement, de réconfort et de levée de l'incertitude", après plus de 600 jours d'attente pour leur famille
Ce véto "envoie le message extrêmement dangereux que les vies de deux millions de Palestiniens (...) ne comptent pas", a fustigé l'ambassadeur pakistanais Asim Iftikhar Ahmad, y voyant un "feu vert pour l'annihilation" des Palestiniens de Gaza
"Alors que l'humanité est mise à l'épreuve en direct depuis Gaza, ce projet de résolution est né de notre sens commun des responsabilités. Responsabilité envers les civils de Gaza" et les otages, "responsabilité devant l'Histoire"