Pluie de stars latinos dans le «West Side Story» de Spielberg

(De gauche à droite) Kate Capshaw et Steven Spielberg assistent à la première à Los Angeles de West Side Story, qui s'est tenue au El Capitan Theatre à Hollywood, Californie le 7 décembre 2021. (Jesse Grant/Getty Images for 20th Century Studios/AFP)
(De gauche à droite) Kate Capshaw et Steven Spielberg assistent à la première à Los Angeles de West Side Story, qui s'est tenue au El Capitan Theatre à Hollywood, Californie le 7 décembre 2021. (Jesse Grant/Getty Images for 20th Century Studios/AFP)
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Publié le Samedi 11 décembre 2021

Pluie de stars latinos dans le «West Side Story» de Spielberg

  • La décision de Steven Spielberg de faire une nouvelle version du film aux dix Oscars a suscité les reproches de nombreux fans de «West Side Story»
  • Métisse portoricaine, Ariana DeBose estime que sa culture lui a permis de s'affranchir de la performance emblématique de Rita Moreno

LOS ANGELES : C'est le rêve de toute actrice débutante: être choisie par Steven Spielberg lui-même parmi 30.000 candidates pour un rôle principal qui ouvre les portes d'Hollywood et trace potentiellement la voie vers un Oscar.

Les pieds sur terre, Rachel Zegler, qui interprète Maria dans la nouvelle adaptation de "West Side Story", raconte que tout n'a pas été simple pour elle dans ce casting.

"Ça ne ressemblait pas à un conte de fées. En fait, j'étais vraiment dans tous mes états!", déclare la jeune femme, qui n'avait que 16 ans lorsqu'elle a envoyé une vidéo dans laquelle elle chantait "I Feel Pretty", un des tubes du film original sorti en 1961.

L'actrice a ensuite dû passer par "huit ou neuf" séries d'auditions, sur une période de près d'un an.

"A chaque fois, je quittais les auditions en me disant que si je n'avais pas le rôle, j'avais quand même hâte de voir le film, que j'avais rencontré ces gens super ce jour-là et qu'ils se souviendraient peut-être de moi pour un prochain truc", retrace-t-elle.

"Et puis j'ai vraiment fini par faire le film", sourit Rachel Zegler.

En raison du coup d'arrêt imposé par la pandémie de Covid-19 à l'industrie du divertissement, le film est resté en suspens pendant plus de deux ans. Dans l'intervalle, Rachel Zegler s'est payé le luxe de décrocher le rôle de Blanche Neige dans le prochain remake de Disney en prises de vues réelles.

Aujourd'hui âgée de 20 ans, Rachel Zegler est bien partie pour briguer l'Oscar de la meilleure actrice en mars prochain, à la faveur de l'énorme campagne mondiale menée pour le lancement de "West Side Story".

Elle assure cependant ne pas être nécessairement très à l'aise avec la popularité. "C'est l'expérience la plus douloureuse, la plus bouleversante qui soit". Mais "être connue, c'est aussi marrant et cool", tempère-t-elle.

- Critiques élogieuses -

La décision de Steven Spielberg de faire une nouvelle version du film aux dix Oscars - un record pour une comédie musicale - a suscité les reproches de nombreux fans de "West Side Story", qui estimaient qu'on ne pouvait pas faire mieux que l'original.

Les critiques sont cependant élogieuses, particulièrement pour Rachel Zegler et Ariana DeBose, qui remplace Rita Moreno dans le rôle d'Anita.

Les clichés des années 1950 concernant les immigrés portoricains, les insultes racistes présentes dans l'original et le choix d'une actrice blanche pour jouer Maria à l'époque n'ont pas aidé à apaiser la controverse.

Mais Spielberg a choisi cette fois-ci de jouer la carte de l'authenticité.

Elle-même métisse portoricaine, Ariana DeBose estime que sa culture lui a permis de s'affranchir de la performance emblématique de Rita Moreno, qui revient d'ailleurs dans le remake avec un nouveau personnage.

"Ce n'était pas intimidant parce que nous sommes différentes. Bien sûr, c'est une légende à 100%, tout le monde l'adore", explique Ariana DeBose à propos de Mme Moreno à l'AFP.

"Mais nous sommes profondément différentes, avec des expériences de vie différentes", insiste l'actrice.

"Quand vous sentez que vous avez quelque chose à offrir à votre personnage, vous vous y accrochez. Et vous ne vous mettez pas la pression en pensant à l'héritage laissé par quelqu'un d'autre", poursuit-elle.

Rita Moreno, l'une des rares artistes à avoir cumulé un Oscar (prix cinématographique), un Emmy Award (télévision), un Grammy Award (musique) et un Tony Award (théâtre), "nous a montré qu'il était possible d'avoir du succès", assure Ariana DeBose en référence aux artistes latino-américains.

Et "avec mon personnage, désormais les jeunes Latino-Américaines noires pourront enfin se voir dans la peau du personnage principal", ajoute-t-elle.

Rachel Zegler, qui a des origines colombiennes du côté de sa mère, se dit elle aussi "fière en tant que latina" de faire partie d'un tel projet.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com