Sicile: trois morts et six disparus après une explosion ayant touché des immeubles

Les secouristes tentent de retrouver des survivants après l'effondrement d'un immeuble en Sicile. (Photo, AFP)
Les secouristes tentent de retrouver des survivants après l'effondrement d'un immeuble en Sicile. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 12 décembre 2021

Sicile: trois morts et six disparus après une explosion ayant touché des immeubles

Les secouristes tentent de retrouver des survivants après l'effondrement d'un immeuble en Sicile. (Photo, AFP)
  • Les sauveteurs et leurs chiens renifleurs étaient toujours à la recherche des personnes disparues après cette catastrophe survenue samedi soir (19H30 GMT) dans le sud de l'île italienne en mer Méditerranée
  • Environ 50 personnes ont été déplacées, a indiqué le maire sur Rainews24

ROME: Trois personnes sont mortes et six sont portées disparues après une explosion qui a touché plusieurs immeubles dans la ville de Ravanusa, en Sicile, selon un bilan révisé dimanche des autorités locales.  

Deux femmes ont été retrouvées vivantes sous les décombres par les secours, aidés par des chiens de détection.   

La Sécurité civile locale a indiqué sur sa page Facebook que le bilan était de trois morts, et non quatre comme elle l'avait indiqué précédemment.  

Les sauveteurs et leurs chiens renifleurs étaient toujours à la recherche des personnes disparues après cette catastrophe survenue samedi soir (19H30 GMT) dans le sud de l'île italienne en mer Méditerranée.   

Leur tâche est cependant rendue ardue par l'amoncellement de gravats, gigantesque selon les images télévisées, avec aux alentours des immeubles calcinés et endommagés.  

Le nombre de bâtiments effondrés ou touchés n'était pas encore déterminé dimanche matin. Les premiers rapports citaient un immeuble d'appartements, mais selon le site internet de l'unité régionale de protection civile de Sicile « quatre immeubles sont concernés ».   

Selon les informations locales, jusqu'à 10 bâtiments ont été touchés, des chiffres qui n'ont pas pu être confirmés par l'AFP.   

Les pompiers triaient le haut tas de béton, dans lequel on pouvait voir divers fours, climatiseurs et autres appareils ménagers.   

« Tout est extrêmement difficile car les bâtiments se sont effondrés les uns sur les autres et les décombres se chevauchent », a expliqué le chef des pompiers de la province d'Agrigente, Giuseppe Merendino, cité par le quotidien Giornale di Sicilia.  

« Nous devons chercher des espaces entre les décombres pour récupérer les disparus », a-t-il déclaré. « Maintenant, malheureusement, les chiens ne nous ont donné aucune autre indication et nous devons chercher par d'autres méthodes. »  

Une « énorme onde de choc » a été ressentie à 100 mètres, a précisé Salvatore Cocina, chef de l'unité de protection civile de Sicile.  

Une fuite de gaz pourrait être à l'origine du sinistre. « Du gaz s'est probablement accumulé dans une cavité. Cette poche de gaz a pu ensuite trouver un élément déclencheur accidentel: une voiture, un ascenseur, une application électrique », a commenté sur la chaîne Rainews 24 Giuseppe Merendino.  

Peu après l'explosion, le maire de Ravanusa, Carmelo D'Angelo, en a appelé sur Facebook à « toute personne ayant des pelles et des bulldozers ». « C'est un désastre », a-t-il dit. 

Environ 50 personnes ont été déplacées, a indiqué le maire sur Rainews24. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.