A Saint-Denis, «l'effervescence» autour de Taubira donne un «espoir» d'union à gauche

Au moment de finir sa déambulation de deux heures, devant l'entrée de la mairie de Saint-Denis, Christiane Taubira s'avoue «ravie de l'accueil» et espère «pouvoir s'entendre» avec les candidats de gauche. (AFP)
Au moment de finir sa déambulation de deux heures, devant l'entrée de la mairie de Saint-Denis, Christiane Taubira s'avoue «ravie de l'accueil» et espère «pouvoir s'entendre» avec les candidats de gauche. (AFP)
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Publié le Samedi 18 décembre 2021

A Saint-Denis, «l'effervescence» autour de Taubira donne un «espoir» d'union à gauche

  • Parmi les badauds, les sympathisants et les membres des collectifs de citoyens Taubira pour 2022 et de la Primaire populaire, tous sont «satisfaits» de la voir «monter au front»
  • Selon une étudiante à Sciences Po, Mme Taubira sait parler «des enjeux nécessaires» comme «la justice sociale, la transition écologique, la lutte contre les inégalités et les discriminatons» dans une «France profondément divisée»

SAINT-DENIS: Comme un air de candidature qui ne dit pas son nom: Christiane Taubira est allée à la rencontre de ses sympathisants à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) qui veulent voir dans "l'effervescence" autour de sa personnalité "l'espoir" qu’elle puisse unir une gauche morcelée. 


"Taubira présidente", "Jusqu'à l'Elysée!", "On t'aime!": les cris viennent du coeur et portent loin dans la fraîcheur matinale, entre les étales du marché de Noël installé autour de la Basilique de cette ville "historique", "jeune" et "touchée par les inégalités sociales", commme l'a souligné l'ex-ministre de la Justice de François Hollande.

Taubira soutient la Primaire populaire, «dernier espace pour construire l'union» de la gauche

La possible candidate de gauche à la présidentielle Christiane Taubira a apporté son soutien samedi à la Primaire populaire, y voyant le "dernier espace pour construire l'union" de la gauche à laquelle elle entend participer.


Après avoir annoncé la veille "envisager" d'être candidate à la présidentielle en 2022, l'ex-ministre de la Justice sous la présidence socialiste de François Hollande a déclaré vouloir se donner "le temps nécessaire de faire en sorte que nous (la gauche, ndlr) puissions saisir cette dernière chance de l'union".


Interrogée dans son premier "déplacement de campagne" sur la proposition de débats lancée par la candidate socialiste Anne Hidalgo dans le cadre de la Primaire populaire, Christiane Taubira a dit vouloir "continuer à avancer avec détermination en respectant chacun, chacune".


"Il y a la Primaire populaire qui semble le dernier espace où cette union peut se construire", a-t-elle estimé. 


"J'ai déjà dit à plusieurs reprises à voix haute le bien que je pense de ce processus démocratique et générationnel. Ses fondateurs ont construit la crédibilité du processus. Ils lui ont donné une autonomie", a-t-elle ajouté.


Pour elle, "il appartient justement à ses fondateurs d'en préciser les règles. Ca semble effectivement le dernier espace où cette union pourra se construire".


Christiane Taubira fait partie des 10 candidats sélectionnés par la Primaire populaire, issue d'un collectif ayant pour but de relier les aspirations de la société civile et des partis de gauche.


Le candidats des insoumis Jean-Luc Mélenchon et celui des écologistes Yannick Jadot ont refusé d'y participer.


Le vote de la Primaire populaire est prévu du 27 au 30 janvier. Près de 300 000 personnes se sont déjà engagées à y participer.


Le parti radical de gauche, dont Christiane Taubira portait les couleurs à la présidentielle de 2002 où elle avait remporté 2,32% des voix au premier tour, a "voté à l'unanimité son soutien" à celle qu'il voit déjà candidate.


"Le chemin de rassemblement qu’elle ouvre avec une candidature au-dessus des partis, en parlant d’abord de la France, en s’adressant directement aux Françaises et aux Français, aux électeurs de gauche, est un acte attendu, lucide et responsable", estime le PRG dans un communiqué.

Parmi les badauds, les sympathisants et les membres des collectifs de citoyens Taubira pour 2022 et de la Primaire populaire, tous sont "satisfaits" de la voir "monter au front", au moment où la gauche dans son ensemble est donnée à moins de 30% des intentions de vote dans les sondages.


Pour Serena, une vendeuse de 30 ans, "venue spécialement pour elle", "elle donne tout simplement de l'espoir". L'officialisation de sa candidature "serait une aération pour le débat politique", estime-t-elle, sous un ciel bleu et un soleil perçant.


"Je l'adore", s'enthousiasme Pedro Kouyaté, un artiste-chanteur de 49 ans, qui s'empresse de prendre un selfie avec la native de Cayenne dont il loue surtout "l'humilité".


"Il faut que ce soit une vraie bascule vis-à-vis de la droite et de l'extrême droite", analyse Véronique, 39 ans. Mais au-delà de ses intentions de "discuter" avec les autres candidats de gauche, l'employée dans un hôpital psychiatrique de l'Essonne appelle la Guyanaise à "proposer quelque chose de concret, rapidement".


Dans une vidéo postée vendredi sur les réseaux sociaux, Mme Taubira a dit seulement "envisager" une candidature à la présidentielle d'avril 2022, "donnant rendez-vous à la mi-janvier".

Comme une «candidature officielle»
Pourtant, samedi matin, elle est en campagne. Elle écoute les passants qui viennent à sa rencontre, leur sourit.


A ses côtés, le maire socialiste de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, estime que "c'était une évidence de l'accueillir" pour son premier déplacement, se disant toutefois "loyal" au PS "qui a décidé de s'engager dans un processus de primaire autour d'Anne Hidalgo, qu'(il) soutien(t)".


"Je l'ai dit à Christiane", dit-il à l'AFP. "Mais je me réjouis de l'avoir entendue hier (vendredi) et ce (samedi) matin mettre l'union au coeur de ses propos", assure-t-il.


"Sa démarche (...) montre sa dignité et sa simplicité" qui "vont l'aider à pouvoir fédérer", pense Marilyn, une responsable commerciale d'une trentaine d'années.


"Il y a une vraie effervescence autour d'elle", "due à sa personnalité", veut-elle croire. "Au vue du nombre de personnes et de journalistes présents, on a l'impression que sa candidature est officielle", sourit-elle, devant l'attroupement créé dans les étroites allées du marché de Noël.


Pour Thomas Gayrard, 46 ans, rencontré devant un stand d'objets décoratifs, l'ancienne ministre peut "débloquer" les discussions entre les candidats de gauche, alors que l'écologiste Yannick Jadot et l'insoumis Jean-Luc Mélenchon ont dit "niet" à une primaire. "Mme Taubira a quelque chose en commun avec les différentes forces de gauche qu'on voudrait voir réconciliées", dit-il.


Non loin, Mariama Diallo, 19 ans, salue "une femme engagée", qui jouit d'une "grande popularité auprès de la jeunesse, des personnes les plus précaires et des personnes qui sont dégoûtées de la politique".


Selon l'étudiante à Sciences Po, Mme Taubira sait parler "des enjeux nécessaires" comme "la justice sociale, la transition écologique, la lutte contre les inégalités et les discriminatons" dans une "France profondément divisée".


Au moment de finir sa déambulation de deux heures, devant l'entrée de la mairie de Saint-Denis, Christiane Taubira s'avoue "ravie de l'accueil" et espère "pouvoir s'entendre" avec les candidats de gauche.


Avant de glisser, le regard malicieux, en réponse à une énième question sur ce que voulait dire sa candidature "envisagée": "Moi, j'ai compris".


France: Conseil des ministres spécial pour tenter de sortir de l'impasse budgétaire

Le Premier ministre français Sébastien Lecornu (au centre) s'exprime lors d'une déclaration gouvernementale sur la stratégie de défense nationale à l'Assemblée nationale, à Paris, le 10 décembre 2025. (AFP)
Le Premier ministre français Sébastien Lecornu (au centre) s'exprime lors d'une déclaration gouvernementale sur la stratégie de défense nationale à l'Assemblée nationale, à Paris, le 10 décembre 2025. (AFP)
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  • Emmanuel Macron convoque un conseil des ministres extraordinaire pour présenter une loi spéciale afin d’assurer le financement de l’État face à l’impasse budgétaire
  • Les discussions sur un budget 2026 reprendront rapidement : le gouvernement vise une adoption d’ici fin janvier, dans un contexte de fortes divergences

PARIS: Le président français Emmanuel Macron préside lundi un conseil des ministres extraordinaire qui devrait conduire à l'adoption rapide par le Parlement d'une loi spéciale, destinée à financer l'Etat et ses administrations malgré l'impasse budgétaire.

Le Premier ministre Sébastien Lecornu doit poursuivre dans la journée de lundi ses consultations des différentes formations politiques "pour trouver les conditions d'une solution".

Une commission de sénateurs et députés a échoué vendredi à trouver un accord sur le projet de loi de finances pour l'année à venir.

A l'issue de ces discussions, un conseil des ministres de crise destiné à présenter le projet de loi spéciale est prévu en fin de journée, au retour du président Emmanuel Macron d'Abou Dhabi, où le chef d'État a annoncé devant des militaires français le coup d'envoi de la construction du futur porte-avions destiné à remplacer le Charles De Gaulle.

Dans la foulée, les commissions des Finances de l'Assemblée nationale et du Sénat auditionneront lundi soir et mardi le ministre de l'Économie Roland Lescure et la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, sur ce projet de loi. L'objectif est que ce texte spécial puisse être voté mardi par les deux chambres.

Mais il faudra dès la rentrée reprendre les discussions pour tenter de trouver un budget 2026, car la loi spéciale "c'est un service minimum", a martelé Amélie de Montchalin.

La ministre a indiqué dimanche soir sur la chaîne BFMTV que l'objectif est d'adopter une véritable loi de finance 2026 avant "la fin janvier", y compris avec "quelques hausses d'impôts", une des demandes notamment du Parti socialiste - partenaire privilégié de Sébastien Lecornu lors de l'examen du budget de la Sécurité sociale, et à qui il a concédé notamment la suspension de la réforme des retraites.

Reste qu'après deux mois de discussions qui n'ont pas permis d'aboutir, le doute subsiste sur la capacité du Premier ministre à obtenir ce compromis, entre une droite sénatoriale attachée aux économies et aux baisses d'impôts et une Assemblée où la gauche réclame plus de recettes et moins de coupes budgétaires.


Macron donne le coup d'envoi du futur porte-avions lors du Noël avec les troupes

Le président français Emmanuel Macron s'adresse aux troupes françaises lors d'une cérémonie à la base du 5e régiment de cuirassiers à Zayed Military City, près d'Abou Dhabi, le 21 décembre 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron s'adresse aux troupes françaises lors d'une cérémonie à la base du 5e régiment de cuirassiers à Zayed Military City, près d'Abou Dhabi, le 21 décembre 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron s'adresse aux troupes françaises lors d'une cérémonie à la base du 5e régiment de cuirassiers à Zayed Military City, près d'Abou Dhabi, le 21 décembre 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron s'adresse aux troupes françaises lors d'une cérémonie à la base du 5e régiment de cuirassiers à Zayed Military City, près d'Abou Dhabi, le 21 décembre 2025. (AFP)
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  • Plus grand et plus puissant, ce bâtiment symbolise l’ambition stratégique et industrielle de la France, malgré les contraintes budgétaires et les débats sur l’évolution des menaces

ABOU DHABI: Emmanuel Macron a donné dimanche le coup d'envoi de la construction du futur porte-avions français destiné à remplacer le Charles De Gaulle et qui doit entrer en service en 2038.

"Ce nouveau porte-avions sera l'illustration de la puissance de notre nation, puissance de l'industrie, de la technique, puissance au service de la liberté sur les mers et dans les remous du temps", a-t-il assuré.

L'annonce du lancement officiel de la construction était très attendue malgré l'impasse budgétaire dans laquelle se trouve le gouvernement, alors que le mur d'investissements nécessaires et l'évolution des menaces mettent le projet sous pression.

"Conformément aux deux dernières lois de programmation militaire, et après un examen complet et minutieux, j'ai décidé de doter la France d'un nouveau porte-avions", a annoncé le chef de l'Etat français lors du Noël avec les troupes à Abou Dhabi.

"La décision de lancer en réalisation ce très grand programme a été prise cette semaine", a-t-il ajouté.

Lui aussi à propulsion nucléaire, le nouveau porte-avions sera beaucoup plus massif que l'actuel. Il fera près de 80.000 tonnes pour environ 310 mètres de long, contre 42.000 tonnes pour 261 mètres pour le Charles De Gaulle. Avec un équipage de 2.000 marins, il pourra embarquer 30 avions de combat.

Le risque d'un "choc dans trois, quatre ans" face à la Russie évoqué par les armées fait craindre que les budgets ne filent vers des priorités plus pressantes.

De récents propos du chef d'état-major des armées, le général Fabien Mandon, jugeant qu'on "ne peut pas se contenter de reproduire un outil qui a été conçu à la moitié du siècle dernier", semblent mettre aussi en question le concept du porte-avions.

Le général a notamment souligné le "besoin de permanence à la mer" du bâtiment et sa capacité d'emport de "drones de tous types".

Un seul bâtiment, en l'occurence le Charles De Gaulle, est disponible 65% du temps, selon la Marine. Un décalage de la construction et donc de l'entrée en service de son successeur laisserait la Marine sans porte-avions.

Une étude menée à l'occasion du prochain arrêt technique majeur du Charles De Gaulle permettra de dire en 2029 si le bâtiment peut être prolongé de quelques années au-delà de 2038, en fonction de l'état de ses chaufferies nucléaires et de sa structure.

Le président français Emmanuel Macron a fait cette annonce lors d'une visite aux Emirats arabes unis, allié militaire avec lequel Paris souhaite renforcer son "partenariat stratégique" et dont il espère plus de coopération dans sa lutte contre le narcotrafic.


Macron aux Emirats pour fêter Noël avec les forces françaises

Le président français Emmanuel Macron (à gauche) serre la main du président des Émirats arabes unis, Sheikh Mohamed ben Zayed Al Nahyan, lors d'une rencontre au musée national Zayed à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, le 21 décembre 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron (à gauche) serre la main du président des Émirats arabes unis, Sheikh Mohamed ben Zayed Al Nahyan, lors d'une rencontre au musée national Zayed à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, le 21 décembre 2025. (AFP)
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  • Emmanuel Macron est en visite aux Émirats arabes unis pour célébrer Noël avec les 900 soldats français déployés et renforcer le partenariat stratégique, notamment en matière de défense et de sécurité

ABOU DHABI: Emmanuel Macron a entamé dimanche matin une visite aux Emirats arabes unis pour célébrer Noël avec les forces françaises qui y sont déployées et vanter son partenariat avec ce pays du Golfe, dont Paris espère plus de coopération dans sa lutte contre le narcotrafic.

Le président français, accompagné notamment de sa ministre des Armées Catherine Vautrin, est arrivé en fin de matinée (en heure locale) à Abou Dhabi, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Il doit tout d'abord visiter le musée national Zayed. Puis il aura un entretien avec le président émirati, Sheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, afin d'évoquer "le renforcement du partenariat stratégique" entre leurs pays, selon la présidence française, qui souligne leur coopération "en matière de sécurité et de défense".

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Le président français Emmanuel Macron (à gauche) marche aux côtés du président des Émirats arabes unis, Sheikh Mohamed ben Zayed Al Nahyan, lors d'une visite au musée national Zayed à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, le 21 décembre 2025. (AFP)

La France travaille avec les Emirats sur le plan militaire, plus de 900 soldats français y étant déployés sur trois bases.

C'est devant eux qu'Emmanuel Macron doit s'exprimer dimanche après-midi, avant de partager un dîner de Noël préparé par les chefs cuisiniers de l'Elysée.

Selon la tradition, le président français célèbre les fêtes de fin d'année auprès des troupes déployées à l'étranger. Les Emirats ont été choisis cette fois car "la région cristallise un ensemble de crises", a précisé la présidence française cette semaine.

- "Guerre" du narco -

La France coopère avec les Emirats sur un éventail de domaines allant de l'intelligence artificielle à la culture, en passant bien sûr par le commerce. Le pays pétrolier est son premier client en termes d'exportations au Proche et Moyen Orient, selon l'Elysée.

Paris veut désormais s'assurer de l'appui des Emirats dans la "guerre" déclarée par le gouvernement français au narcotrafic.

D'importants narcotrafiquants originaires de France s'y seraient installés, notamment à Dubaï, et se sont parfois constitué des patrimoines immobiliers imposants.

Le sujet est omniprésent en France depuis l'assassinat en novembre de Mehdi Kessaci, le frère d'un militant engagé contre le narcotrafic, abattu en plein jour à Marseille.

Mardi, à Marseille, Emmanuel Macron a dit vouloir rechercher la coopération des pays où se trouvent certaines "têtes de réseau", afin de "pouvoir saisir leurs biens" et obtenir leur arrestation.

Son ministre de la Justice Gérald Darmanin a déjà réclamé en novembre aux Emirats arabes unis l'extradition d'une quinzaine de narcotrafiquants présumés recherchés par la France.

- Houthis -

Certains des soldats français déployés aux Emirats contribuent à la lutte contre le narcotrafic.

Sur l'imposante frégate "La Provence", des militaires de la marine tentent de repérer et d'intercepter des bateaux transportant de la drogue.

Ils se trouvent à proximité de l'océan Indien, une route importante. Les trafiquants passent souvent par le golfe d'Aden, vers la Somalie ou le Yémen, ou alors vers l'Afrique de l'Ouest.

En 2025, "plus d'une vingtaine de tonnes de drogue" ont déjà été saisies par la marine française dans la zone de l'Océan Indien, soit une valeur marchande pouvant atteindre plusieurs centaines de millions d'euros, selon le commandant de frégate Pascal Forissier.

Autant de stupéfiants sortis du marché. Mais, reconnaît le militaire, les saisies ne représentent "qu'une petite partie" de toute la drogue en circulation.

Le narcotrafic ne constitue qu'une facette de leurs responsabilités. La France participe à l'opération Aspides, qui protège les bateaux contre les frappes des Houthis en mer rouge.

En plus de cela, les soldats français aux Emirats sont engagés dans l'opération Chammal, au sein de la coalition contre le groupe Etat islamique.

D'après la présidence française, la présence des troupes aux Emirats illustre la volonté de la France de conserver une capacité "d'action autonome dans un contexte international tendu".

Lundi, Emmanuel Macron devrait être aux premières loges pour observer les moyens militaires français dans la zone au cours d'une démonstration organisée pour conclure sa visite.