La marque de mode saoudienne Hindamme lance sa cinquième saison

Mohammed Khoja, propriétaire de la marque saoudienne Hindamme, lance sa cinquième saison au Hia Hub de Hia Magazine dans le district de Jax, à Diriyah. (Photo AN/Abdallah al-Jabr)
Mohammed Khoja, propriétaire de la marque saoudienne Hindamme, lance sa cinquième saison au Hia Hub de Hia Magazine dans le district de Jax, à Diriyah. (Photo AN/Abdallah al-Jabr)
Mohammed Khoja, propriétaire de la marque saoudienne Hindamme, lance sa cinquième saison au Hia Hub de Hia Magazine dans le district de Jax, à Diriyah. (Photo AN/Abdallah al-Jabr)
Mohammed Khoja, propriétaire de la marque saoudienne Hindamme, lance sa cinquième saison au Hia Hub de Hia Magazine dans le district de Jax, à Diriyah. (Photo AN/Abdallah al-Jabr)
Inspiré par la richesse et la beauté de l’environnement, Khoja utilise pour sa cinquième saison la thérapie par la couleur ainsi que des peintures murales et des motifs. (Photo AN/Abdallah al-Jabr)
Inspiré par la richesse et la beauté de l’environnement, Khoja utilise pour sa cinquième saison la thérapie par la couleur ainsi que des peintures murales et des motifs. (Photo AN/Abdallah al-Jabr)
Mohammed Khoja, propriétaire de la marque saoudienne Hindamme, lance sa cinquième saison au Hia Hub de Hia Magazine dans le district de Jax, à Diriyah. (Photo AN/Abdallah al-Jabr)
Mohammed Khoja, propriétaire de la marque saoudienne Hindamme, lance sa cinquième saison au Hia Hub de Hia Magazine dans le district de Jax, à Diriyah. (Photo AN/Abdallah al-Jabr)
Inspiré par la richesse et la beauté de l’environnement, Khoja utilise pour sa cinquième saison la thérapie par la couleur ainsi que des peintures murales et des motifs. (Photo AN/Abdallah al-Jabr)
Inspiré par la richesse et la beauté de l’environnement, Khoja utilise pour sa cinquième saison la thérapie par la couleur ainsi que des peintures murales et des motifs. (Photo AN/Abdallah al-Jabr)
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Publié le Mercredi 22 décembre 2021

La marque de mode saoudienne Hindamme lance sa cinquième saison

  • Le fondateur de Hindamme a expliqué que la dernière saison s’inspirait de l’expérience vécue par les gens à travers la lutte contre le coronavirus
  • Le mot arabe «hindamme» signifie «posséder une forme parfaite, harmonieuse et esthétique»

RIYAD: La marque de mode saoudienne Hindamme a lancé sa cinquième saison au Hia Hub, dans le district de Jax, à Diriyah. La marque entend rendre hommage à l’histoire du Royaume et fusionne les concepts occidentaux et orientaux.

«En tant que Saoudien très fier qui a grandi dans différentes parties du monde, je me dois de mettre en valeur ma culture auprès d’un public plus global», déclare Mohammed Khoja, fondateur et designer de Hindamme, à Arab News. «Il s’agit pour moi d’une manière très simple de m’inspirer de ma culture, mais aussi de pouvoir l’exporter vers un public occidental et mondial.»

Il a expliqué que la dernière saison s’inspirait de l’expérience vécue par les gens à travers la lutte contre le coronavirus.

Inspiré par la richesse et la beauté de l’environnement, Khoja utilise pour sa cinquième saison la thérapie par la couleur ainsi que des peintures murales et des motifs. (Photo AN/Abdallah al-Jabr)

Pour sa cinquième saison, Khoja utilise la thérapie par la couleur ainsi que des peintures murales et des motifs inspirés par la richesse et la beauté de l’environnement.

Le designer souhaite que les gens renouent avec l’environnement et la famille après les mesures de confinement auxquelles tant de personnes ont été confrontées à travers le monde.

Inspiré par la richesse et la beauté de l’environnement, Khoja utilise pour sa cinquième saison la thérapie par la couleur ainsi que des peintures murales et des motifs. (Photo AN/Abdallah al-Jabr)

«J’ai choisi de traduire une perspective très positive à travers ma collection et mon message est le suivant: nous avons effectivement traversé des moments difficiles, mais nous devrions nous reconnecter, en quelque sorte, aux choses plus simples de la vie, à notre environnement, à nos familles.»

Pendant le confinement, Khoja a collaboré, via la plate-forme Zoom, avec l’artiste japonaise Ikegami Yoriyuki dans le but de créer un modèle pour la nouvelle saison.

«Tout s’est déroulé en ligne, comme pour tout le monde. Nous utilisions Zoom pour communiquer. Nous avons créé et commandé un modèle ensemble, une pièce collaborative intitulée “A Certain Planet”.»

La collection de sa quatrième saison, qui avait pour nom «Al-Ula», était le fruit d’une collaboration avec le festival Winter at Tantora. Il mettait en avant la civilisation ancienne et historique d’AlUla.

Inspiré par la richesse et la beauté de l’environnement, Khoja utilise pour sa cinquième saison la thérapie par la couleur ainsi que des peintures murales et des motifs. (Photo AN/Abdallah al-Jabr)

«Hindamme est le reflet de mes expériences et s’inspire de ma capacité à rendre hommage à mon héritage et à ma culture de manière contemporaine, auprès d’un public mondial.»

Le mot arabe «hindamme» signifie «posséder une forme parfaite, harmonieuse et esthétique».

«Je pense que ce mot désigne la capacité à fusionner des choses qui devraient s’opposer. Mon travail est très authentique; la plus grande partie résulte de l’inspiration que je trouve auprès de ma communauté.»

Khoja raconte qu’il a toujours été créatif depuis l’enfance et que sa passion pour la création s’est épanouie à travers la peinture. Le monde de la mode l’a attiré en raison de sa capacité à toucher un public plus large.

«Ce qui m’a intéressé à travers la mode, c’est que, avec cette forme d’art, vous avez la possibilité de créer et les gens peuvent interagir avec vos œuvres. Vous voyez tout de suite des gens qui portent vos tenues, qui jouent avec leurs vêtements. C’est une façon de transmettre votre vision à un public plus large.»

Il a également confié à Arab News que la nouvelle saison pourrait être présentée au Saks Fifth Avenue de Bahreïn, dans la boutique Personage ainsi que sur son site de vente en ligne.

Hia Hub accueille des événements artistiques et culturels, des conférences et des expositions dans le district de Jax, une zone industrielle qui s’est transformée en plate-forme destinée aux artistes de Diriyah, près de Riyad.

 Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’union Européenne, Riyad et Djeddah célèbrent ensemble le Mois de l’Europe

Cérémonies du Mois de l'Europe dans le Royaume du 9 mai au 9 juin (Fournie)
Cérémonies du Mois de l'Europe dans le Royaume du 9 mai au 9 juin (Fournie)
Nuit européenne des langues, soirée très appréciée du public (Fournie)
Nuit européenne des langues, soirée très appréciée du public (Fournie)
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  • l’UE propose comme chaque année un éventail d'activités culturelles variées et attractives à Riyad et Djeddah.
  • Je suis heureux que nous puissions célébrer cet événement historique avec le public saoudien en lui proposant une série d'expériences culturelles captivantes, allant de la musique au cinéma et il y en a pour tous les goûts. » a déclaré M. Christophe Farna

RIYAD : La Délégation de l'Union européenne en Arabie saoudite, en étroite collaboration avec les ambassades des pays de l'Union européenne et les instituts culturels, lance pour la troisième année consécutive les cérémonies du Mois de l'Europe dans le Royaume du 9 mai au 9 juin, saisissant ainsi l’opportunité de fêter la coopération entre l’Europe et l’Arabie saoudite.

Tout au long de ce mois, l’UE propose comme chaque année un éventail d'activités culturelles variées et attractives à Riyad et Djeddah. C’est une occasion qui permet au public saoudien d’apprécier la culture européenne et en d’en apprendre davantage sur l'Union européenne et sur les possibilités qu'elle offre dans de nombreux domaines tels que l'éducation, la culture, le cinéma et les affaires.

Christophe Farnaud, ambassadeur de l'UE en Arabie saoudite, a déclaré : « Chaque année, nous célébrons la Journée de l'Europe le 9 mai, qui marque l'anniversaire de la déclaration Schuman qui a ouvert la voie à l'Union européenne telle que nous la connaissons aujourd'hui. Je suis heureux que nous puissions célébrer cet événement historique avec le public saoudien en lui proposant une série d'expériences culturelles captivantes, allant de la musique au cinéma et il y en a pour tous les goûts. »

Le calendrier du Mois de l'Europe 2024 propose au public un panel riche et varié d’événements notamment plusieurs concerts. Les concerts de piano dirigé par Wojciech Waleczek, pianiste polonais de renommée internationale auront lieu au Centre saoudien de la musique (Saudi Music Hub) le 14 mai à Riyad et le 15 mai à Jeddah. Un concert consacré à la musique flamenco est organisé par l’ambassade d’Espagne au Saudi Music Hub le 21 mai.

Le 22 mai, aura lieu la quatrième édition de la Nuit européenne des langues, soirée très appréciée du public.  Cette rencontre unique réunira des passionnés des langues en Arabie saoudite et leur donnera l'occasion de pratiquer plusieurs langues européennes et d'en découvrir de nouvelles.

Les Journées saoudiennes de la mode française reviennent aussi cette année et auront lieu le 25 et 26 mai à Riyad.

Pendant le Mois de l'Europe, du 26 au 30 mai, les amateurs d'art pourront participer à un atelier gratuit d'une semaine sur les musées dans les sociétés contemporaines à l'institut de formation de l'académie supérieure Nafisa Shams à Jeddah. Cet atelier est organisé conjointement par la délégation de l'UE et la commission des musées.

À la fin de ce Mois consacré à L’Europe, les amateurs de cinéma pourront assister au lancement de la troisième édition du festival du film européen en Arabie saoudite organisant des projections prévues à Riyad et à Djeddah.

Le calendrier complet des événements du Mois de l'Europe et les modalités d'inscription sont disponibles à l'adresse suivante : https://www.eueventsinksa.eu/.


Le Haïtien Louis-Philippe Dalembert prix Goncourt de la poésie

L'écrivain français Louis-Philippe Dalembert (Photo, AFP).
L'écrivain français Louis-Philippe Dalembert (Photo, AFP).
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  • Né dans un quartier populaire de Port-au-Prince en 1962, enfant et adolescent passionné de livres, Louis-Philippe Dalembert est diplômé en journalisme et docteur en littérature comparée en France
  • L'Académie Goncourt a décerné trois autres prix mardi.

 

PARIS: L'écrivain haïtien Louis-Philippe Dalembert a reçu mardi le prix Goncourt de la poésie pour l'ensemble de son oeuvre, a annoncé le jury dans un communiqué.

L'auteur de "Milwaukee Blues", roman qui faisait partie des quatre finalistes du prix Goncourt 2021, est l'auteur d'une dizaine de recueils de poèmes.

Le dernier en date, édité également cette année-là, s'appelle "Ces îles de plein sel et autres poèmes" (éditions Point).

Né dans un quartier populaire de Port-au-Prince en 1962, enfant et adolescent passionné de livres, Louis-Philippe Dalembert est diplômé en journalisme et docteur en littérature comparée en France. Il a reçu le Prix de la langue française en 2019, remis par un jury qui mêle membres de l'Académie française et de l'Académie Goncourt.

L'Académie Goncourt a décerné trois autres prix mardi.

Le Goncourt du premier roman est allé à Eve Guerra pour "Rapatriement", paru en janvier aux éditions Grasset. Le récit des difficultés du rapatriement en France du corps du père de la narratrice, tué dans un accident de travail au Cameroun, est l'occasion d'une réflexion sur son histoire familiale.

Le Goncourt de la nouvelle a consacré un recueil de Véronique Ovaldé, "À nos vies imparfaites", publié en avril aux éditions Flammarion.

Enfin, pour le Goncourt de la biographie, le choix du jury s'est porté sur celle de Madame de Sévigné, célèbre épistolière du XVIIe siècle, par Geneviève Haroche-Bouzinac, professeure à l'université d'Orléans.

L'Académie Goncourt a changé lundi soir de président, en élisant à ce poste Philippe Claudel, qui succède à Didier Decoin.

Les prix Goncourt, dits de printemps, sont attribués par le même jury que le célèbre prix Goncourt, plus prestigieuse des récompenses littéraires françaises décernée fin octobre ou début novembre.


Sur internet, des appels au boycott des stars restées silencieuses sur la guerre à Gaza

La chanteuse américaine Lizzo arrive pour le Met Gala 2024 au Metropolitan Museum of Art le 6 mai 2024 à New York (Photo, AFP).
La chanteuse américaine Lizzo arrive pour le Met Gala 2024 au Metropolitan Museum of Art le 6 mai 2024 à New York (Photo, AFP).
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  • «Ils savent qu'ils auraient dû en parler depuis longtemps, mais maintenant que nous avons initié ce mouvement, ils commencent à briser le silence»
  • Selon le site spécialisé Social Blade, Kim Kardashian a perdu plus de 814.000 abonnés sur Instagram en un mois

WASHINGTON: Sur les réseaux sociaux, les appels à bloquer les comptes de célébrités influentes s'intensifient, un mouvement qui vise à sanctionner les stars restées silencieuses sur la guerre à Gaza.

Les chanteuses américaines Beyoncé et Taylor Swift ou encore la star de téléréalité et femme d'affaires Kim Kardashian figurent parmi les cibles de cette mobilisation propalestinienne. Et la vague de réprobation prend de l'ampleur depuis la récente tenue en grande pompe du gala du Met, grand messe annuelle de la mode à New York à laquelle a participé le gratin du showbiz.

Sur TikTok, le hashtag "blockout2024" cumulait lundi plus de 30.000 publications. Des vidéos égrénant les noms des invités du gala et les autres personnalités à "bloquer" recensaient des milliers de "likes".

"Quand ils bombardaient Rafah où il y a des milliers d'enfants, on entendait davantage parler de la tenue de Zendaya que de ce qui se passait" dans cette ville de la bande de Gaza, dénonce une internaute du nom de Shompa. "En les bloquant, vous les frappez au portefeuille".

Selon le site spécialisé Social Blade, Kim Kardashian a perdu plus de 814.000 abonnés sur Instagram en un mois, Selena Gomez plus d'un million, l'acteur Dwayne Johnson dit "The Rock" plus de 397.000 et Beyoncé environ 700.000.

"Ils savent qu'ils auraient dû en parler depuis longtemps, mais maintenant que nous avons initié ce mouvement, ils commencent à briser le silence. C'est en train de marcher, continuez à bloquer!", se réjouit sur TikTok une influenceuse nommée Muna.

«Très délicat»

La chanteuse Lizzo a publié  une vidéo dans laquelle elle invite sa communauté à collecter des fonds pour aider un médecin à Gaza à mettre sa famille à l'abri, pour le Soudan ou le Congo.

Sous sa publication, un "merci" de l'une de ses abonnées, puis une pluie de commentaires négatifs: "Je vais continuer de la bloquer", "c'est de la connerie (...) elle fait juste ça car elle est sur la liste", etc.

Depuis le conflit à Gaza déclenché par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre, des militants propalestiniens et pro-israéliens exhortent les célébrités à prendre position sur les réseaux sociaux.

Pour David Jackson, chercheur en sciences politiques spécialiste de la mobilisation des jeunes, ces appels s'expliquent en partie par l'implication traditionnelle des stars aux Etats-Unis dans la sphère politique et le fait que les réseaux sociaux donnent aux internautes l'impression de connaître personnellement leurs idoles.

"Ne pas prendre position sur une question importante, ou prendre une position impopulaire, peut conduire à une plus grande désapprobation du public" envers une star, dit l'expert à l'AFP.

Or "ce conflit est très, très délicat à gérer pour une célébrité", souligne Natasha Lindstaedt, professeure à l'université d'Essex qui a étudié le militantisme des stars. "Et même des déclarations qui semblent pouvoir être acceptées universellement peuvent contrarier les gens", poursuit-elle.

L'actrice américaine Susan Sarandon a ainsi été remerciée par son agence UTA après avoir pris la parole lors d'un rassemblement propalestinien en novembre. L'humoriste Jerry Seinfeld s'est retrouvé récemment sous le feu des critiques pour s'être rapproché d'Israël.

Marie-Antoinette 

Ce récent mouvement de boycott est parti d'une vidéo, depuis supprimée, dans laquelle la créatrice de contenus Haley Kalil se filmait avec en fond sonore un passage du film Marie-Antoinette de Sofia Coppola. On y voit la reine de France lancer "let them eat cake!" ("qu'ils mangent de la brioche!").

Cette phrase célèbre, qui symbolise la condescendance des puissants envers les plus pauvres, a enflammé les réseaux sociaux alors que la population palestinienne de la bande de Gaza ravagée est menacée par la famine.

"Il est temps de bloquer toutes les célébrités, les influenceurs et les riches qui n'utilisent pas leurs ressources pour aider ceux qui en ont cruellement besoin", lance l'influenceuse Rae, dite "Lady from the outside", appelant à mettre en place une "guillotine numérique" contre ces personnalités.

L'indignation des internautes a été attisée par la démesure du gala du Met la semaine dernière, où selon le New York Times, un couvert coûtait 75.000 dollars, une table entière 350.000 dollars.

Sur les réseaux, les comparaisons ont ainsi fleuri entre l'événement new-yorkais et le film dystopique "Hunger Games". Celui-ci dépeint une élite qui participe à de somptueux banquets et organise des jeux cruels pendant qu'une partie de la population meurt de faim.

Difficile pour autant d'évaluer l'impact financier du mouvement sur les célébrités, "à moins qu'elles ne soient complètement boycottées", estime Mme Lindstaedt. "Mais dans le cas de Taylor Swift ou de Beyoncé il n'y a aucune chance que cela arrive".