Espagne: le port du masque redevient obligatoire à l'extérieur

Le personnel médical de l'hôpital del Mar ramène la patiente Marta Pascual, 72 ans, à l'hôpital à Barcelone, le 4 mars 2021. (Photo, AFP)
Le personnel médical de l'hôpital del Mar ramène la patiente Marta Pascual, 72 ans, à l'hôpital à Barcelone, le 4 mars 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 22 décembre 2021

Espagne: le port du masque redevient obligatoire à l'extérieur

Le personnel médical de l'hôpital del Mar ramène la patiente Marta Pascual, 72 ans, à l'hôpital à Barcelone, le 4 mars 2021. (Photo, AFP)
  • «Le port du masque redevient obligatoire à l'extérieur», a annoncé le palais de la Moncloa, siège du gouvernement espagnol
  • L'Espagne, une des championnes mondiales de la vaccination, a enregistré mardi un record national de 49 823 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures

MADRID: Le gouvernement espagnol a décidé mercredi de rendre de nouveau obligatoire le port du masque à l'extérieur, alors que le nombre de cas de Covid-19 explose et a même atteint un record de près de 50 000 cas en 24 heures.  

« Le port du masque redevient obligatoire à l'extérieur », a annoncé le palais de la Moncloa, siège du gouvernement espagnol, dans un communiqué.  

Le texte ne précise pas quand prendra effet cette mesure, mais un Conseil des ministres extraordinaire a été convoqué jeudi pour approuver ce décret-loi, afin que le port du masque en plein air soit effectif pour Noël, qui donne toujours lieu à des rassemblements importants.  

L'annonce a eu lieu alors même que se déroulait de manière virtuelle une réunion extraordinaire entre le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez et les présidents des régions autonomes du pays pour discuter des mesures à prendre pour freiner la propagation du variant Omicron.  

L'Espagne, une des championnes mondiales de la vaccination, a enregistré mardi un record national de 49 823 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures et le variant Omicron, plus contagieux, constitue désormais presque la moitié des nouveaux cas, d'après le ministère de la Santé.  

L'incidence était mardi de 695 cas pour 100 000 habitants en 14 jours, soit un chiffre près de quatre fois supérieur à ce qu'il était le 1er décembre.  

Depuis le début de la pandémie, le total de cas dépasse désormais les 5,5 millions de cas et celui des morts approche les 89 000, dans un pays de près de 47 millions d'habitants.  

A ce stade, cette nouvelle vague (la 6ème en Espagne) demeure moins grave que les précédentes: 15% des unités de soins intensifs étaient occupées par des patients Covid mardi, contre 30% à la mi-janvier 2021, d'après les chiffres du ministère de la Santé.  

La santé relève en Espagne de la compétence des régions, mais le port du masque, lui, peut être directement imposé par le pouvoir exécutif dans un décret.  

Autre mesure contenue dans le futur décret : la durée de validité de la vaccination sera établie à partir du 1er février 2022 à neuf mois après la date d'administration de la dernière dose.  

Depuis quelques semaines, plusieurs régions d'Espagne réclamaient un durcissement des mesures sanitaires. Certaines, comme la Catalogne, demandent même un retour de restrictions plus drastiques comme le couvre-feu.  

L'Espagne figure parmi les pays qui vaccinent le plus, avec 89,7% des plus de 12 ans totalement vaccinés. Le pays a aussi été parmi les premiers en Europe à lancer la vaccination des 5-11 ans le 15 décembre. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.