Face à Omicron, le monde de la culture craint de rebaisser le rideau

Le Théâtre de la Monnaie Royale - Le Mont - à Bruxelles, le 3 septembre 2021. (Photo, AFP)
Le Théâtre de la Monnaie Royale - Le Mont - à Bruxelles, le 3 septembre 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 23 décembre 2021

Face à Omicron, le monde de la culture craint de rebaisser le rideau

Le Théâtre de la Monnaie Royale - Le Mont - à Bruxelles, le 3 septembre 2021. (Photo, AFP)
  • Une nouvelle flambée de cass qui ravive le traumatisme qu'a vécu le monde de la culture, contraint de baisser le rideau pendant sept mois entre octobre 2020 et mai 2021
  • Au théâtre Mogador, le spectacle «Le Roi Lion», adaptation de la comédie musicale de Broadway, a suspendu ses représentations jusqu'au 31 décembre

PARIS: La culture baissera-t-elle une nouvelle fois le rideau pour cause de variant Omicron ? Alors que la Belgique s'apprête à fermer ses salles de spectacle, les cinémas et théâtres français s'interrogent, même si « l'heure n'est pas encore à la panique ».  

« Ca nous pend un peu au nez. Tous les signaux sont au rouge mais on espère pouvoir éviter une nouvelle fermeture », déclare Jean-Marc Dumontet, influent propriétaire de théâtres parisiens.  

« La tendance n'est pas bonne, on constate tous dans nos entourages que les cas se multiplient. On se demande combien de temps on va tenir », complète le directeur du Théâtre de la ville Emmanuel Demarcy-Mota, joint par l'AFP.  

Face à la flambée de cas de Covid-19, la Belgique a annoncé mercredi fermer, à compter de dimanche, ses salles de spectacle afin de tenter d'endiguer la propagation du variant Omicron, qui se répand partout en Europe. 

La Belgique rejoint les Pays-Bas, dont les habitants sont confinés depuis le 19 décembre --et les lieux de culture fermés. 

Si pour l'heure le gouvernement français n'a pas prévu de nouvelles mesures de restrictions, le ministre de la Santé a prévenu mercredi qu'il fallait s'attendre à une explosion des cas dans les jours à venir. 

Une nouvelle flambée de cass qui ravive le traumatisme qu'a vécu le monde de la culture, contraint de baisser le rideau pendant sept mois entre octobre 2020 et mai 2021. 

Pour autant, « l'heure n'est pas encore à la panique », assure Jean-Marc Dumontet. « Les équipes continuent de jouer, on ne va pas s'arrêter et on s'adaptera quoi qu'il se passe ».  

Anticiper pour »reprendre la main sur le virus », c'est aussi la volonté d'Emmanuel Demarcy-Mota, qui tente d'ores et déjà de repousser des représentations, initialement prévues en janvier et février. 

« Trop de cas Covid »  

A court terme toutefois, ce ne sont pas d'hypothétiques nouvelles mesures gouvernementales qui inquiètent le monde du spectacle vivant, mais la flambée des cas au sein des équipes, débouchant sur des annulations en série. 

Au théâtre Mogador, le spectacle « Le Roi Lion », adaptation de la comédie musicale de Broadway, a suspendu ses représentations jusqu'au 31 décembre: « trop de cas de Covid-19 dans la troupe ». 

Mercredi, le théâtre du Châtelet annonçait lui aussi devoir annuler plusieurs représentations de son spectacle « Cole Porter in Paris ». 

En Angleterre, plusieurs salles de spectacle du West End, le quartier des comédies musicales, ont dû annuler des dates car des membres de leurs équipes étaient testées positives à la Covid-19.  

Même scénario à Broadway à New York. Des annulations d'autant plus préjudiciables pour l'équilibre économique de ces salles et des spectacles que le public se presse dans ces théâtres lors des fêtes de fin d'année. 

Du côté des salles obscures, l'hypothèse de nouvelles restrictions inquiète. « Pour l'instant on ne sait pas, on est dans l'incertitude totale », déclare Marc-Olivier Sebbag, délégué général de la Fédération nationale des exploitants de salles de cinéma.  

« On a des atouts qu'on n'avait pas avant, comme le vaccin et le pass vaccinal qui va arriver courant janvier. Tout ça fait que nos salles sont des lieux protégés », insiste-t-il.  

Reste que ce climat d'incertitude peut aussi amener les distributeurs à repousser les sorties de leurs films, comme ils l'ont fait lors du confinement mais aussi après la réouverture des salles. 

Cette semaine, Gaumont a annoncé le report de la sortie de deux de ses films, dont celui de Franck Dubosc « Rumba la vie » (repoussé à août). La société de production n'a pas donné les raisons de sa décision. 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.