A Londres, pas de trêve de Noël pour la vaccination anti-Covid

Londres se trouve à l'épicentre de la résurgence de la pandémie au Royaume-Uni, qui déplore déjà plus de 147 000 morts du Covid-19 depuis mars 2020. (AFP)
Londres se trouve à l'épicentre de la résurgence de la pandémie au Royaume-Uni, qui déplore déjà plus de 147 000 morts du Covid-19 depuis mars 2020. (AFP)
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Publié le Samedi 25 décembre 2021

A Londres, pas de trêve de Noël pour la vaccination anti-Covid

  • Face à la propagation fulgurante du variant Omicron au Royaume-Uni, la campagne de rappel du gouvernement, menée à des rythmes sans précédent, ne prend pas de pause pour Noël
  • Plus de 32 millions de personnes ont déjà bénéficié de cette troisième dose, soit 56% des 12 ans et plus, avec un rythme qui approche le million d'injections par jour

LONDRES: Il n'est pas encore midi en ce 25 décembre et pendant que certains ouvrent encore leurs cadeaux, une queue se forme déjà devant le centre de vaccination anti-Covid de Redbrigde au nord-est de Londres.


Face à la propagation fulgurante du variant Omicron au Royaume-Uni, la campagne de rappel du gouvernement, menée à des rythmes sans précédent, ne prend pas de pause pour Noël.


"C'était complètement inimaginable, inconcevable pour tout le monde qu'un tel Noël ou même une telle année puisse se passer comme ça", résume Saif Kurshid, rencontré par l'AFP alors qu'il est venu se faire vacciner.


"Cela a été surtout une année de vaccination, une période sans précédent", poursuit cet homme.


Le centre de vaccination a été mis en place dans la mairie d'arrondissement de Redbribge, quartier populaire de la capitale britannique.


Certains soignants du service national de santé (NHS) accueillent le public portant un bonnet de père Noël. Sur les murs, "Joyeux Noël" est écrit en grandes lettres et une affiche montre un elfe vacciner un autre elfe.


Venue travailler au centre en ce jour férié, Simran Johal, une pharmacienne, assure que le travail en équipe permet de garder une ambiance festive: "Je pense que tout le monde veut juste que tout cela se termine bientôt, pour que nous puissions revenir à une sorte de normalité. C'est un facteur de motivation pour nous aussi."


Face à des contaminations galopantes au très contagieux variant Omicron qu'il a qualifiées de "raz de marée", le Premier ministre Boris Johnson a décrété la mobilisation générale pour offrir une dose de rappel à tous les adultes du Royaume-Uni d'ici à la fin de l'année.


Plus de 32 millions de personnes ont déjà bénéficié de cette troisième dose, soit 56% des 12 ans et plus, avec un rythme qui approche le million d'injections par jour. Un tel rythme n'avait jamais été atteint même au printemps, quand la campagne anti-Covid était menée tambour battant.

Volontaires et soignants 
Plus de 700 militaires ont été appelés à se joindre à cet effort national, des volontaires ont été réunis et il a été décidé que la vaccination ne ferait aucune pause même pendant la fête de Noël.


"Il y a 20 volontaires, il y a 20 employés du NHS ici toute la journée, qui vaccinent, cela vous montre vraiment dans quoi les gens sont impliqués", se félicite Mark Santos, conseiller municipal de Redbrigde venu veiller à la bonne tenue de l'opération.


Londres se trouve à l'épicentre de la résurgence de la pandémie au Royaume-Uni, qui déplore déjà plus de 147 000 morts du Covid-19 depuis mars 2020.


Le nombre de cas dans le pays a flambé, dépassant ces derniers jours les 100.000 par jour. Les hospitalisations commencent à augmenter et les derniers chiffres montrent une nette aggravation dans la capitale ces derniers jours.


Si l'Ecosse, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord ont déjà annoncé de nouvelles restrictions sanitaires pour après Noël, Boris Johnson temporise pour l'Angleterre, encouragé par des études montrant une baisse du risque de forme grave avec Omicron par rapport au variant Delta.


Ces études ont cependant montré que cet effet pourrait être compensé, en termes de pression sur les hôpitaux, par la contagiosité très forte qui se traduit par un nombre sans précédent de cas positifs. 


Des décisions pour un tour de vis pourraient avoir lieu dès lundi selon la presse britannique.


Pour l'instant, Boris Johnson s'est contenté de déclencher son "plan B," qui prévoit masques à l'intérieur, télétravail et pass sanitaires pour les boîtes de nuit et événements de masse, et de mettre l'accent sur la vaccination.


L'explosion continue des cas s'est cependant poursuivie depuis, entraînant de nombreuses fermetures d'entreprises et annulations dans les transports en raison des employés à l'isolement.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.