Royaume-Uni: un homme interné après une intrusion au château de Windsor à Noël

Des membres du 1er bataillon de Grenadier Guards participent à la relève de la garde au château de Windsor dans le Berkshire, dans le sud-est de l'Angleterre. (Photo, AFP)
Des membres du 1er bataillon de Grenadier Guards participent à la relève de la garde au château de Windsor dans le Berkshire, dans le sud-est de l'Angleterre. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 26 décembre 2021

Royaume-Uni: un homme interné après une intrusion au château de Windsor à Noël

  • La Thames Valley Police avait annoncé être intervenue samedi vers 8H30 locales et GMT à la suite d'une alerte de sécurité et avoir arrêté un homme de 19 ans résident de Southampton, dans le sud de l'Angleterre, armé
  • « L'homme a été placé en détention et a subi un examen psychologique. Il a depuis été interné en vertu de la loi sur la santé mentale et reste sous la surveillance de médecins ».

LONDRES : Un homme a été interné dimanche après avoir tenté la veille de s'introduire, armé d'une arbalète, dans le territoire du château de Windsor, en périphérie de Londres, où Elizabeth II passait Noël, a indiqué la police.

La Thames Valley Police avait annoncé être intervenue samedi vers 8H30 locales et GMT à la suite d'une alerte de sécurité et avoir arrêté un homme de 19 ans résident de Southampton, dans le sud de l'Angleterre, armé.

"Une arbalète a été retrouvée lors d'une fouille", a précisé la police de Londres dimanche soir dans un communiqué. "L'homme a été placé en détention et a subi un examen psychologique. Il a depuis été interné en vertu de la loi sur la santé mentale et reste sous la surveillance de médecins".

La police avait souligné dès samedi soir que les procédures de sécurité avaient été "déclenchées quelques instants après l'entrée de l'homme sur le site" qu'il n'était "entré dans aucun bâtiment".

"Les membres de la famille royale ont été informés de l'incident", avaient précisé les forces de l'ordre.

La reine Elizabeth II, 95 ans, passe les fêtes de fin d'année à Windsor, désormais sa résidence principale, après avoir renoncé à se rendre comme elle le fait d'habitude à Sandringham, dans l'est de l'Angleterre, en raison de la résurgence du Covid-19 au Royaume-Uni due au variant Omicron.

La souveraine, pour son premier Noël depuis la mort de son époux Philip en avril à 99 ans, a été rejointe samedi par plusieurs membres de la famille comme ses fils Charles et Edward et les épouses de ces derniers.

Selon le Daily Mirror, le suspect, avec son arbalète, a été repéré sur les caméras de surveillance.

"Les agents de sécurité n'en croyaient pas leurs yeux", a précisé une source de sécurité au tabloïd, précisant qu'un important dispositif de sécurité avait été déployé "pour assurer la sécurité de la reine qui se trouvait dans ses quartiers personnels".

Selon le journal, "une réévaluation majeure des procédures de sécurité" est à prévoir après l'incident.

Le Mail on Sunday affirme qu'outre l'arbalète, le suspect était équipé d'une échelle de corde utilisée pour franchir les barrières en métal.

Il précise que si les arbalètes sont considérées comme des armes létales au Royaume-Uni, leur port ne nécessite aucune licence ni enregistrement.

Les tentatives d'intrusion au palais de Buckingham ne sont pas exceptionnelles. 

La plus spectaculaire remonte à 1982, quand un trentenaire, Michael Fagan, avait réussi à se frayer un chemin jusqu'à la chambre à coucher de la reine, qui se trouvait au lit.

Le 10 mai dernier, un homme souffrant de problèmes mentaux avait été vu escaladant l'enceinte des Royal Mews, les écuries de la famille royale britannique, puis la repassant dans le sens inverse vers la rue peu après. Il s'était fait arrêter rapidement avec de la cocaïne et un couteau de cuisine.

Elizabeth II ne s'y trouvait pas.

La reine, qui passe la plupart du temps à Windsor depuis le début de la pandémie de Covid-19, a réduit le nombre de ses engagements depuis une nuit d'hospitalisation en octobre pour une raison jamais précisée.

Dans des voeux de Noël très personnels cette année, enregistrés à Windsor et diffusés samedi, Elizabeth II a rendu hommage au défunt prince Philip, confiant qu'il lui manquait.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.