USA: l'auteur d'une série de meurtres avait prédit ses crimes dans des livres

"Nous sommes au courant des livres écrits par le suspect sous un pseudonyme, qui sont un élément de notre enquête", a confirmé jeudi à l'AFP un porte-parole de la police de Denver. (AFP)
"Nous sommes au courant des livres écrits par le suspect sous un pseudonyme, qui sont un élément de notre enquête", a confirmé jeudi à l'AFP un porte-parole de la police de Denver. (AFP)
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Publié le Jeudi 30 décembre 2021

USA: l'auteur d'une série de meurtres avait prédit ses crimes dans des livres

  • Les autorités ont confirmé qu'une des victimes portait le même nom et qu'elle avait été tuée à l'adresse mentionnée dans le livre
  • Lundi, le tireur, âgé de 47 ans, a d'abord ouvert le feu dans un salon de tatouage à Denver, tuant une tatoueuse et la propriétaire du salon, Alicia Cardenas

WASHINGTON: L'homme qui a tué cinq personnes avant d'être abattu par la police lundi dans le Colorado avait prédit les meurtres et nommé certaines de ses victimes dans une série de romans de science-fiction, selon la police et les médias américains.

"Nous sommes au courant des livres écrits par le suspect sous un pseudonyme, qui sont un élément de notre enquête", a confirmé jeudi à l'AFP un porte-parole de la police de Denver.

Le tireur, identifié comme Lyndon McLeod par la police, avait publié une trilogie, "Sanction", entre 2018 et 2020 sous le nom de Roman McClay. 

Sur des photos issues de ses différents comptes sur les réseaux sociaux, il porte une longue barbe et des cheveux bruns, ainsi que des tatouages.

D'après un commentaire posté sur le site internet de l'auteur, l'intrigue suit "un homme politique/milliardaire qui veut utiliser la technologie génétique pour réécrire l'ADN de criminels, comme des tueurs en série ou des gens violents".

Selon les médias américains, dans le premier volume, un homme nommé Lyndon MacLeod tue un personnage appelé Michael Swinyard dans un immeuble de Denver. 

Les autorités ont confirmé qu'une des victimes portait le même nom et qu'elle avait été tuée à l'adresse mentionnée dans le livre.

Dans un autre volume, l'auteur raconte le meurtre d'une femme, Alicia Cardenas, aussi identifiée comme une des victimes. 

Le nom du suspect apparaissait également sur des documents administratifs liés à un local racheté il y a quelques années par Mme Cardenas.

Dans une publication sur son site, "Roman McClay" disait mélanger la fiction et les "personnes" et "événéments réels" afin de "brouiller la frontière entre ce qui existe et ce qui est possible".

Lundi, le tireur, âgé de 47 ans, a d'abord ouvert le feu dans un salon de tatouage à Denver, tuant une tatoueuse et la propriétaire du salon, Alicia Cardenas.

Il a ensuite blessé mortellement Michael Swinyard, puis s'est rendu à Lakewood, dans la banlieue de Denver, où il a tué un homme dans un autre salon de tatouage puis la réceptionniste d'un hôtel. 

Il a été abattu par une policière, elle-même blessée dans l'échange de coups de feu.

Le suspect semblait "cibler des personnes spécifiques" et il avait des "relations personnelles ou professionnelles" avec certaines de ses victimes, avait indiqué mardi la police.

La réceptionniste n'était pas liée au tireur, mais celui-ci avait eu des "interactions" avec l'hôtel, selon la police. 

Lyndon McLeod avait déjà fait l'objet d'enquêtes policières en 2020 et 2021, mais aucune poursuite n'avaient été engagées, a précisé la police qui n'a pas encore déterminé le mobile de ces attaques.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.