Rétrospective 2021: le Maroc en images

Retour en images sur une année mouvementée pour le royaume chérifien. (Photo, AFP)
Retour en images sur une année mouvementée pour le royaume chérifien. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 31 décembre 2021

Rétrospective 2021: le Maroc en images

  • La crise sanitaire liée à la Covid-19 a surtout été marquée par une campagne de vaccination massive au Maroc
  • Le Parti de la justice et du développement (PJD), qui tenait les rênes du gouvernement depuis dix ans, a subi un revers sévère lors des dernières législatives

CASABLANCA : Entre crise sanitaire et crises diplomatiques, le Maroc a dû, en 2021, faire face à plusieurs défis importants qui auront certainement un impact sur l’avenir du pays. État d’urgence, couvre-feu et barrages à tous les coins de rue. Les Casablancais découvrent un quotidien morose ponctué par les défilés de véhicules militaires dans les artères de la ville en raison de la pandémie de la Covid-19.

La crise sanitaire a surtout été marquée par une campagne de vaccination massive au Maroc. En moins de deux mois, le pays s’est en effet classé dans le top 10 de la population vaccinée par rapport au nombre d’habitants, dépassant même, à certains moments, des pays développés comme la France. Le Centre national des opérations d’urgence de santé publique a confirmé au mois de décembre 2021 que le taux des primovaccinés s’élevait à 67% de la population, à 62,3% pour les personnes bénéficiaires de la deuxième dose et à 5% pour la troisième.

Dans un autre registre, celui de la diplomatie, le Maroc a dû faire face à plusieurs crises avec ses pays voisins, l’Espagne et l’Algérie. Au niveau européen, le Maroc a connu des différends avec l’Allemagne et avec la France en 2021. Un rapprochement a par ailleurs été constaté avec des pays comme les États-Unis ou Israël.

Du côté de la culture et du sport, le bilan est décevant. Crise sanitaire oblige, les grandes manifestations culturelles ont été annulées; sur le plan sportif, une médaille d’or olympique est toutefois venue orner la vitrine marocaine.

Retour en images sur une année mouvementée. 

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État d’urgence, couvre-feu et barrage à tous les coins de rue, les Casablancais découvrent un quotidien teinte de monotonie et de défilé de véhicules militaires dans les artères de la ville. (Photo, AFP)

 

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Cette photo publiée par le Palais royal du Maroc montre le roi Mohammed VI recevant une dose du vaccin COVID-19 dans la ville de Fès, le 28 janvier 2021. Quelques mois plus tard, le Maroc figure parmi les pays qui a le plus vacciné sa population. (Photo, AFP)

 

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Cette capture vidéo d'une séquence diffusée par la télévision publique algérienne le 2 juin 2021 montre le président algérien Abdelmadjid Tebboune (à gauche) et le chef d'état-major de l'armée Said Chengriha en visite au chef du Front Polisario Brahim Ghali dans un hôpital militaire d'Alger, après son retour en Algérie après six semaines de traitement médical en Espagne qui ont déclenché une crise diplomatique grave entre Rabat et Madrid. L'Algérie est le principal soutien du Front Polisario. (Photo, AFP)

 

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 La star du football marocain Achraf Hakimi, signe le 6 juillet 2021 au PSG. En provenance de l’Inter Milan, celui qui a fait ses classes au Real Madrid pose bagage en France. Considéré comme l’un des meilleurs au monde à son poste, Achraf Hakimi rejoint une armada de stars : Lionel Messi, Kylian Mbappé, Neymar ou encore Sergio Ramos. (Photo, AFP)

 

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L’une des rares consolations du monde du sport pour le Maroc en 2021: Soufiane El-Bakkali. Le jeune athlète de 25 ans remporte une médaille d’or lors des Jeux olympiques de Tokyo. Une première pour le Maroc depuis 2004, lorsqu’un certain Hicham El-Guerrouj remporta 2 médailles olympiques à Athènes. (Photo, AFP)

 

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Le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita et son homologue israélien Yair Lapid signent des accords de coopération, à Rabat le 11 août 2021. Cette visite de Lapid au Maroc est la première visite d'un haut responsable de l'Etat juif depuis que les deux parties ont convenu de normaliser leurs relations l'année dernière. (Photo, AFP)

 

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 Un homme regarde des incendies ravager une forêt dans la région de Chefchaouen, dans le nord du Maroc, le 15 août 2021. Les pompiers se sont battus pendant la nuit pour éteindre deux incendies de forêt, a déclaré un responsable forestier alors que le royaume d'Afrique du Nord étouffe dans une vague de chaleur qui a vu des températures monter jusqu'à 49 degrés Celsius selon les autorités météorologiques. Le Maroc rejoint plusieurs autres pays méditerranéens qui ont connu des incendies de forêt, y compris l'Algérie voisine où au moins 90 personnes ont été tuées dans des incendies de forêt. (Photo, AFP)

 

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Les tensions diplomatiques entre le Maroc et l’Algérie sont exacerbés : Alger décide de rompre ses relations avec Rabat, ceci en réponse a la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté marocaine sur ses provinces du sud. Le régime algérien décide pêle-mêle, la rupture des relations diplomatiques avec son voisin, la fermeture de l’espace algérien au Maroc, mais aussi l’arrêt du gazoduc Maghreb-Europe et de l’approvisionnement en gaz algérien. (Photo, AFP)

 

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 Les islamistes PJD sont chassés du pouvoir lors des législatives de 2021. Fait majeur de la politique marocaine en cette année-là. Le RNI prend les rennes du pays, à leur tête, le milliardaire Aziz Akhanouch. (Photo, AFP)

 

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Cette photo publiée par le Palais royal du Maroc montre le roi Mohammed VI recevant le chef du Rassemblement national des indépendants (RNI) Aziz AKhannouch au Palais royal de Fès, le 10 septembre 2021, pour le charger de la formation d'un nouveau gouvernement. Le RNI d'Akhannouch a remporté 102 des 395 sièges du Parlement, battant ainsi le Parti islamiste pour la justice et le développement (PJD), qui avait dirigé la coalition au pouvoir pendant une décennie. Ce dernier n'a remporté que 13 sièges. (Photo, AFP)

 

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Une Marocaine tient son passeport devant son ordinateur affichant un visa Schengen dans la capitale Rabat, le 28 septembre 2021. Paris va fortement réduire le nombre de visas accordés aux ressortissants algériens, marocains et tunisiens, accusant les anciennes colonies françaises de ne pas faire assez pour permettre le retour des immigrants illégaux. (Photo, AFP)

 

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Une photo publiée par le Palais Royal montre au premier rang le roi du Maroc Mohammed VI (C), le prince héritier Moulay Hassan (4e à gauche) et le prince Moulay Rachid (5e à droite), posant avec tous les membres du nouveau gouvernement du Maroc, au Palais royal de Fès, le 7 octobre 2021. Le roi du Maroc Mohammed VI a nommé un nouveau gouvernement dirigé par Aziz Akhannouch, un magnat milliardaire proche du palais. Le cabinet de 24 membres, formé après que le Rassemblement national des indépendants (RNI) d'Akhannouch a battu les islamistes sortants lors des élections du mois dernier, comprend sept femmes, contre quatre sous l'administration précédente. (Photo, AFP)

 

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Cette vue générale montre la frontière maroco-algérienne dans la région d'Oujda, le 4 novembre 2021. L'Algérie a accusé son grand rival, le Maroc, d'avoir tué trois Algériens sur une autoroute du désert, alors que les tensions s'intensifient entre les voisins au sujet du Sahara occidental. (Photo, AFP)

 

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Le secrétaire d'État américain Antony Blinken et le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita (à gauche) se tiennent côte à côte alors qu'ils s'adressent aux médias au département d'État à Washington, DC, le 22 novembre 2021. (Photo, AFP)

 

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Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita a reçu, ce mercredi 24 novembre, le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz. Le Maroc et Israël ont conclu, plus tôt dans la journée, un accord de coopération sécuritaire « sans précédent » lors d’une visite historique à Rabat. (Photo, AFP)

 

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El Grande Toto, rappeur marocain entame une percée inédite dans le monde du stream. Spotify annonce en décembre 2021 que le natif de Casablanca est l’artiste le plus streamé au Maroc, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord grâce à son album “Caméléon”. Brisant les codes classiques de l’industrie musicale en misant sur les plateformes en ligne tel que, et sur une communication digitale massive sur les réseaux sociaux, Toto est aujourd’hui écouté partout dans le monde. (Photo, AFP)

 


Le ministre saoudien des finances avertit que les conflits constituent la plus grande menace pour l'économie mondiale

Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
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  • Mohammed Al-Jadaan : Les guerres à Gaza et en Ukraine "exercent une forte pression sur l'émotion économique".
  • L'Arabie saoudite a pour "objectif spécifique" de désamorcer les tensions régionales, a-t-il déclaré lors d'un panel du Forum économique mondial

RIYAD: L'Arabie saoudite a appelé dimanche à une "désescalade" au Moyen-Orient et mis en garde contre les conséquences économiques de la guerre à Gaza, à l'ouverture d'une réunion spéciale du Forum économique mondial (WEF), en présence de nombreux dirigeants et hauts responsables.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, les représentants palestiniens et de haut diplomates impliqués dans les efforts visant à mettre fin au conflit entre Israël et le Hamas palestinien figurent sur la liste des participants à ce sommet organisé sur deux jours dans la capitale Ryad.

La guerre à Gaza ainsi que les conflits en Ukraine et ailleurs exercent "une forte pression" sur l'environnement économique, a déclaré le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jadaan, lors d'un panel.

"Je pense que les pays, les dirigeants et les personnes qui font preuve de sang-froid doivent l'emporter et faire en sorte qu'il y ait une désescalade", a-t-il poursuivi.

La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive ayant fait 34.454 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Alors qu'Israël se prépare à lancer une offensive terrestre à Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza où s'entassent 1,5 millions de Palestiniens, le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a exhorté depuis Ryad les Etats-Unis à intervenir pour empêcher une telle opération, qui serait selon lui "le plus grand désastre de l'histoire du peuple palestinien".

«Nouvelle dynamique»

Le président du WEF, Borge Brende, avait parlé samedi d'"une sorte de nouvelle dynamique dans les discussions autour des otages, et (...) d'une sortie possible de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons à Gaza".

Israël n'est pas représenté au sommet, et les négociations sur une trêve à travers une médiation américaine, qatarie et égyptienne, se déroulent ailleurs, mais l'évènement sera "une occasion d'avoir des discussions structurées" avec "des acteurs clés", avait-il souligné lors d'une conférence de presse.

Le département d'Etat américain a indiqué qu'Antony Blinken fera le déplacement lundi à Ryad pour "discuter des efforts en cours visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza qui permette la libération des otages". Il "mettra aussi l'accent sur l'importance de prévenir une extension" régionale de la guerre.

Le Hamas a dit samedi "étudier" une contre-proposition israélienne en vue d'une trêve associée à la libération d'otages, au lendemain de l'arrivée en Israël d'une délégation de médiateurs égyptiens pour tenter de relancer les négociations dans l'impasse.

Dans ses commentaires, M. Al-Jadaan a déclaré : "En matière de planification économique, il n'y a pas de mal à changer... à s'adapter aux nouvelles circonstances. C'est le conseil que je donnerais à tout le monde. Vous avez besoin d'un plan à long terme, comme Saudi Vision 2030, et de doubler la mise en œuvre, mais vous devez également vous assurer que vous vous adaptez.

"À plus long terme, indépendamment de ce qui se passe aujourd'hui, vous devez vous concentrer sur votre propre personnel, votre capital humain. C'est le jeu à long terme qui est essentiel.

"Je peux dire ceci : L'Arabie saoudite et la région ont les moyens de le faire, mais il y a beaucoup de pays qui auront du mal à fournir une éducation et des soins de santé de qualité à leur population", a-t-il déclaré.

Un millier de fonctionnaires, d'experts et de leaders d'opinion de 92 pays se trouvent à Riyad pour la réunion spéciale du Forum économique mondial sur la collaboration mondiale, la croissance et l'énergie pour le développement.

L'événement vise à "promouvoir des approches prospectives des crises interconnectées, tout en restant réaliste quant aux compromis à court terme" et à "travailler pour combler le fossé croissant entre le Nord et le Sud sur des questions telles que les politiques économiques émergentes, la transition énergétique et les chocs géopolitiques".

Depuis le début de la guerre, l'Arabie saoudite travaille avec d'autres pays pour tenter de mettre fin au conflit qui menace d'embraser la région.


Il n'est pas autorisé d'accomplir le Hajj sans permis selon le Council of Senior Scholars

Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
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  • Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints
  • Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice

RIYAD : Le Conseil des hauts savants d'Arabie saoudite a déclaré dans un communiqué qu'il est obligatoire pour les musulmans d'obtenir un permis pour le Hajj s'ils veulent accomplir le pèlerinage.

Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints. L'accomplissement du Hajj sans permis est considéré comme un péché, selon l'interprétation du conseil.

Il a clairement indiqué qu'il n'était pas permis de se rendre au Hajj sans avoir obtenu de permis et que « ceux qui le font commettent un péché », peut-on lire dans la déclaration.

La déclaration du conseil note que les agences gouvernementales responsables de l'organisation de la saison du Hajj développent un plan complet basé sur les nombres autorisés de participants qui couvrent tous les aspects, y compris la sécurité, la santé, l'hébergement, la restauration et d'autres services.

Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice.

Il s'agit notamment d'éviter les situations où les pèlerins dorment sur les routes, ce qui peut entraver leurs déplacements et entraîner des pertes humaines.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le prince Faiçal, ministre saoudien des Affaires étrangères, accueille à Riyad une réunion ministérielle arabe sur Gaza

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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  • Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies,
  • Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes

RIYAD : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Ont participé à cette réunion Ayman Al-Safadi (Jordanie), Sameh Shoukry (Égypte), Hussein Al-Sheikh (Palestine), secrétaire du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Anwar ben Mohammed Gargash, conseiller diplomatique du président des Émirats arabes unis, et Mohammed ben Abdelaziz Al-Khulaifi, ministre d'État au ministère qatari des Affaires étrangères.

Ils ont discuté de la nécessité de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, de parvenir à un cessez-le-feu immédiat et complet, d'assurer la protection des civils conformément au droit humanitaire international et de lever toutes les restrictions qui empêchent l'entrée de l'aide humanitaire dans l'enclave.

Ils ont également exprimé leur soutien à tous les efforts visant à la reconnaissance internationale d'un État palestinien indépendant, ce qui, selon eux, est essentiel pour que les Palestiniens puissent prendre des mesures irréversibles en vue de mettre en œuvre la solution des deux États.

Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes.

Ils ont exprimé leur rejet catégorique de toute tentative de déplacer le peuple palestinien de sa terre et de toute opération militaire dans la ville palestinienne de Rafah.

Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies, la confiscation de terres, les opérations militaires contre les Palestiniens, les attaques de colons et les atteintes à la liberté de culte des musulmans et des chrétiens.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com